lundi, juillet 19, 2021

OUTLANDER LE COMMANDANT DE LA GARNISON SAISON 1 EPISODE 6

SAISON 1 EPISODE 6 LE COMMANDANT DE LA GARNISON 



En répondant à la question avec des circonvolutions verbales, Claire confirme qu’elle est bien l'invitée des Mackenzie, sous le regard interrogatif et menaçant de Dougal, en réfléchissant comment répondre, elle provoque le doute dans l’esprit du jeune caporal. Qui est accentué par sa façon de répondre indirectement à la question du soldat, réponse très alambiquée, c’est pour cela que le jeune homme étant perplexe lui demande de l’accompagner, pour la présenter à son commandant. Étant sous sa responsabilité, il cherche le bien être de Caire et peut être à l’arracher de l’emprise et à l’autorité du chef de guerre des Mackenzie. Mais Dougal exige de la suivre, par sa mimique claire n’est pas trop heureuse de l’intervention de Dougal en s’imposant de la sorte.

En cheminant, Claire se sent en pays de connaissance avec les tuniques rouges, mais elle les perçoit comme l’armée britannique de 1945, lorsqu’elle avait exercé son métier d’infirmière pendant 6 ans en étant considérée et respectée. Croyant les connaître, pense  qu’on  la respectera bien plus que ces compagnons de voyage. Elle se trompe lourdement, au début peut-être, mais après, ce sera une autre histoire. Les événements en son encontre lui donneront tort  de s’imaginer en terre conquise, au sujet de l’armée Anglaise. Mais voilà ce n’est pas la même armée, on est en 1743, là est toute la différence.

Il lui faudra encore longtemps pour se détacher, méditer façon 1945, comprendre, penser, façon 20ᵉ siècle. Malheureusement elle est en 1743 et dans ce siècle-là, en tant que femme on ne lui fera aucun cadeau, on ne lui laissera rien passer, elle rencontrera des embuches et des obstacles qui fleurirons à chaque instant. Avoir un point de vue et une pensée d’une autre époque sera un piège pour Claire et l’amènera à faire des fautes de jugements. Tant qu’elle sera obnubilée par son retour près de son mari et de son époque, tant qu’elle voudra fuir et traverser les pierres, le destin, l’attraction magnétique, les événements, les coïncidences, la ramènera toujours vers son propre destin, conclusion, c'est deux-là,  Claire et Jamie ne peuvent ne pas être ensemble. Sa soif de repartir sera toujours contrecarrée par une force invisible et puissante. Car leur vie et leur destinée leur réserverons un seul et unique chemin, être en couple, prouvant que ce sont des âmes sœurs. C’est seulement lorsqu’ils seront d’accord tous les deux et prendront la décision ensemble, qu’elle pourra traverser les pierres, pas avant, car l’univers n’aura aucun pouvoir de contrecarrer leur décision prise à deux.

Lorsque Claire intégrera les paramètres et s’adaptera dans ce siècle où elle vit, bien sûr sans se trahir sans se renier, en restant toujours la même, faisant simplement des ajustements, cela ira mieux. En attendant, elle sera amenée parfois à faire des mauvais choix et de mauvaises analyses, se mettant dans de mauvaise posture et situation qui seront très dangereuses, on le verra plus tard.

En rentrant dans le village, Dougal se sentira étranger dans son propre territoire, sur sa terre natale d’Écosse, cette situation est insupportable à ses yeux. Cela commence par le jeune soldat qui n’aura aucune confiance envers les Écossais pour surveiller leurs chevaux, ce n’est que le commencement d’un mépris total envers les Écossais et en particulier envers Dougal qui se déroule tout au long des rencontres.

L’on prend connaissance de lord Thomas, un personnage méprisant, il est en compagnie de soldats attablés aussi condescendant que dédaigneux, c’est la réunion des arrogants imbéciles. Ce Lord faisant des cours bête à Claire, en se vantant de ses choix gastronomiques. Lorsqu’en fin il arrête de s’extasier et de se pavaner, il demande au lieutenant Foster de le présenter à Dougal, et le jeune lieutenant se lance dans un énoncé interminable de nom et de titre qui n’en finit pas, voulant démontrer leur supériorité certes, mais pas leur intelligence.

Et cela recommence, dans le mépris dans l’arrogance, dans la condescendance de la part de ce Lord insignifiant, en finissant par la présentation des soldats se trouvant dans la pièce, ils sont insupportables d’arrogance et d’orgueil mal placé. À l’opposé Dougal qui est d’une dignité, et d’une hauteur à faire pâlir toute cette assemblée méprisante. Ils se jaugent, se jugent et le rapport de force est très incisif. Tous ces Anglais imbuvables se comportent en envahisseurs autoritaires, se croyant plus intelligent. Ce sont simplement des snobs arrivistes et méprisants, traitant les Écossais de paysan, d’ignorant, d’analphabète, en foulant aux pieds leur culture et leur mode de vie. Se croyant en terrain conquis, en ne daignant même pas leur accorder le respect. La caricature de l’armée Anglaise.

Tout est moquerie, insolence, c’est la sottise personnifiée, limite de l’indécence. Ne s’en laissant pas compter, Dougal réplique avec mesure et intelligence. Voyant que cela devient pénible et lourd, Claire en intervenant, remet à sa place tous ces prétentieux, prend la défense des Écossais. La dernière réplique de Dougal remettant en place ce crétin de lord, est savoureux. Mais piqué au vif ce lord Thomas, essaie d’être à la hauteur, mais Dougal faisant régner un silence lourd qui en impose, les mettant mal à l’aise. En particulier lord Thomas. Claire met un terme à ce règlement de compte. Mais les Anglais n’en ressortent ni vainqueur et ni grandi de cet échange, pour se venger le Lord  interdit sa table à Dougal, lors du repas, c’est d’une bassesse inimaginable. Dougal prenant congé de Claire avec une certaine affection et démontre un certain savoir vivre envers toute cette l’assemblé de crétin.

Mais elle est là pour raconter son histoire et avoir l’occasion de repartir à Inverness escorté sous bonne escorte Anglaise, avoir l’assurance d’être de retour en 1945, c'est tout ce qui lui importe. Ils sont tous sous son charme, on lui promet de l’accompagner à bon port, elle prend de plus en plus d’assurance, c'est son tort. Et voilà que les ennuis commencent, l’entrée fracassante du capitaine Randall, va détruire tous les espoirs et tous les plans de Claire.

Amenant de mauvaises nouvelles au sujet d’une attaque et en signifiant que Dougal est dans Les lieux. Mais Randall est stoppé net par lord Thomas, plus préoccupé par la poussière qui est sur les vêtements de Randall. Sa seule pensée, cela pourrait altérer son vin, mais ne se préoccupant pas des annonces faites par ce dernier. L’Obligeant à ressortir de la pièce. Mais avant,  les regards de Claire et Randall se croisent, se dévisagent, se jaugent. Qui sera le plus évasif, le plus malin. Le temps s’arrête. Se toisant, se mesurant l’un l’autre et se défiant. Tous deux ne peuvent pas empêcher lord Thomas de se poser des questions et d’avoir des doutes, sur leur dire, en confirmant ne pas se connaître. Même si Claire et Randall démentent, Lord Thomas ressent que ces deux-là sont liés.

Faisant semblant de sortir de la pièce, Randall, provoque Lord Thomas en époussetant sur le palier de la porte, en se comportant en rustre, même si cela agace l’assemblé, tous se taisent. Randall étant manipulateur, pervers et sadique, élabore une stratégie pour piéger Claire, pour la salir, la confondre et détruire sa réputation. La pousse dans ses derniers retranchements, pour l’acculer et lui faire dire du bien des Écossais. Et bien sûr, l’assemblée est choquée et un soldat ne peut en supporter davantage en entendant les propos de Claire. Posture et dire, d’un sombre crétin ne trouvant mieux que la dénigrer en tant que femme.

Et cela servira à Randall, surtout qu’il a l’art de la manipulation, il emmène la discussion là où il veut, retourne la situation à son avantage la mettant en porte à faux envers lord Thomas et tous les soldats se trouvant dans la salle. Un pervers de ce genre, personne ne peut l’arrêter. Émettant des doutes, de la suspicion et le discrédit sur sa moralité. Claire ayant un tempérament fougueux, se sentant attaquer et ne pouvant en supporter davantage,  prend ouvertement partie pour l’Écosse et les Écossais, traitant les Anglais d’envahisseur et plus encore, et là elle nous fait le syndrome de Stockholm, on le ferait à moins.

Randall a gagné sur toute la ligne, l’ayant poussé à bout, elle est une traite aux yeux de tous, Randall jubile, triomphe et jouit d’avoir ainsi manipulé Claire, mais elle s’en aperçoit trop tard, le mal est fait. Personne ne voyant le manège de sa perversité et de sa manipulation. Tout ce beau monde tombe dans le piège. De plus, Randall se sert de lord Thomas, qui ne voit rien venir, tellement imbu de sa personne que cela frise l’incompétence. Lord Thomas ne pouvant en supporter davantage conseille à Claire de retourner chez elle, profitant de l’occasion, elle réitère sa demande pour partir à Inverness, affirmant avec insistance, être une fidèle sujette du roi, mais le doute et le soupçon a été inoculé comme un venin par Randall. Mais ce que veut Randall, c'est infligé à Claire des châtiments qui le rendrait heureux, comme pervers et sadique il sera comblé plus tard.

Lord Thomas ne pourra pas répondre à Claire, interrompu par un soldat qui a amené au ré-de chaussé un blessé tombé dans un guet-apens. Claire en étant infirmière sort de ce mauvais pas, en étant volontaire pour pouvoir soigner le blessé. Le visage de Randall en dit long sur son mécontentement envers Claire, mais attendra son heure pour  s’occuper d’elle avec délectation. En descendant au ré-de chaussé Claire rencontre Dougal qui la prévient de se méfier de Randall, comme à l’accoutumé elle n’en tient pas bonne note. Tout en étant prévenant envers Claire, lui certifie que ses hommes ne sont pas impliqués dans cette attaque. Claire se met en mode infirmière et démontre sa capacité et secondera le chirurgien et ils sauveront la vie de ce soldat.

En remontant, elle se retrouve nez à nez, face à Randall seul,  se faisant raser, l’apostrophe en la traitant d’infirmière sur un ton de mépris qui en dit long, sur le regard qu’il porte sur la personne de Claire. La pièce étant désertée par tous les soldats, Claire, étonnés questionne Randall, il se fait un plaisir de lui annoncer qu’ils sont partie chasser les rebelles, tout en se faisant raser par un jeune soldat, pas très sûr de lui, qui face à un Randall autoritaire, despote et dominateur, est tremblant de peur.

Ce garde est incapable de résisté à son despotisme, étant sous son emprise, le soldat se soumet par peur par lâcheté. Il est dans l’incapacité de lui tenir tête, se soumettant à tous ces caprices. En ayant l’ascendant sur ce jeune homme, Randall se fera une joie de le manipuler,  c’est un prédateur, sadique et pervers. Randall lui imposera et lui demandera de faire des actes inqualifiables, car ce jeune homme est sous sa coupe, et se soumettra à l’autorité de Randall.

Le problème de Claire à cet instant, c'est qu’elle voit son mari en Randall, car la ressemblance est frappante, le fait que le soldat se serve du fameux rasoir, que Claire avait entre les mains obscurcie son jugement et la rend vulnérable. C’est là qu’elle va faire une erreur, elle ne se méfiera pas, sera confiante à son jugement envers lui, baissera la garde et sera porté à croire à la rédemption de Randall ou à une sorte d’ouverture vers le rachat de ses crimes ou de ses peines. Elle va en payer les frais et durement, elle est en mode naïve. Ne jamais faire confiance à un sadique, pervers narcissique, diabolique, et parano de surcroît, c'est un cocktail détonnant qui fait et fera des dégâts. On le verra plus tard malheureusement.

Toujours dans l’idée de se rendre à Inverness, Claire demande où est passé le lieutenant Foster, Randall se fait un plaisir de lui faire savoir qu’il est parti avec tous les autres, et naïve elle croit que l’on trouvera une personne pour l’escorter jusqu’à Inverness. Et voilà que Randall lui répond quand l’heure sera venue, il a en tête de lui faire subir un interrogatoire à sa façon. En  Insistant  sur son départ, Claire ne voit pas le piège qui se referme sur elle. Randall lui explique ses doutes sur sa loyauté, affirmant que même ce crétin de lord Thomas a, lui aussi, douté. Et là on retrouve l’ignoble pervers, sadique qui met en route son piège bien rodé, s’excuse, mais n’en pense pas un mot, pour mieux l'amadouer, en espérant qu’elle baisse la garde et  sa marche, lui avouant qu’il va se confier et qu’il demande en retour cette même confiance venant de claire.

Randall lui demande en premier de lui parler de se confier, en lui disant la vérité sur ses intentions et pourquoi est-elle là. Claire commence son récit, mais Randall l’interrompant immédiatement, lui demande d’être honnête, en révélant sa véritable identité. Sachant les informations transmises par Frank, Randall reste interloqué. Cherchant à savoir qui elle est. Randall rétorque qu’il doute qu’elle soit une prostituée, son stratagème se met en place, il veut la provoquer la vexée pour en savoir davantage.

Mais tout ce qui intéresse Claire, c'est son voyage vers Inverness, donc esquive certaines questions allant même à s’excuser, pour l’amadouer, mais là est sa grande erreur. Randall remet en cause son comportement dédaigneux qui ne servira pas ses affaires, mais Claire ne comprend pas de quelle affaire il parle. Randall se met à énumérer un à un tous les faits qui lui paraissent suspect une longue litanie de reproches. Et fini par expliquer, ou elle est une putain sans cervelle ou un agent qui serait de mèche avec les ennemies du roi.

Claire se lance dans une histoire de cœur improbable, Randall ne la croit pas un seul instant, car il doute d’elle, Faisant son portrait, il la questionne sur ce fameux prétendant, mais Claire restant vague, ne peut berner cet être machiavélique. La faisant venir auprès de lui, l’interroge sur le portrait qu’il l’a dessiné la seule réponse de claire est qu’il lui est fidèle, mais Randall va le surnommer beau mensonge, car il sait qu’elle ment. Lui fait savoir qu’il est au courant que Dougal Mackenzie ramasse des fonds pour la cause jacobite, il pense qu’elle en sait plus et veut savoir ce qu’elle sait.

Il l’interroge pour savoir,  si elle était présente lors des relevés de fond, elle nie tout en bloc,  au fur à mesure de l’interrogatoire. Claire refuse de les trahir. Par son comportement, elle a enfin, pris parti pour ces compagnons, se sentant solidaire. Voilà pourquoi je parlais de voyage initiatique (reférence à mes autres billets), Claire se rapproche de plus en plus de ces compagnons de voyage, mais sa transformation n'est pas encore finie, cela viendra plus tard. Mais surtout refuse les dires de Randall, pensant à son voyage, car elle ne veut pas créer de problèmes, mais Randall ne la croit toujours pas.

Étant offusqué de cet interrogatoire, demande si elle est en état d’arrestation, mais au lieu de partir elle se rassoit, c’est son erreur, elle veut attendre sieur Thomas pour voyager vers Inverness. Randall exprime son refus qu’elle quitte la pièce et aussi  au sujet de son voyage vers Inverness. Et l’interrogatoire continu, pour savoir si elle est innocente ou pas, mais dans l’esprit de Randall Claire est coupable. C’est le tournant de l’interrogatoire, car il avertit qu’il va user de certaine méthode moins agréable que la discussion si elle ne lui dit pas la vérité. Et là, elle fait encore une erreur en parlant de ce qu’elle sait, que son sujet favori est de fouetter jusqu’à l’os et par cette affirmation, elle lui indique sans s’en apercevoir que Jamie est présent au château.

Mais là il lui rétorque qu’il prend la flagellation très au sérieux. Il se met à égrainer tous les soi-disant méfaits que Jamie aurait pu commettre. Voulant savoir qui la mise au courant, nommant Dougal présent lors de cette fameuse journée. Expliquant sa version. Jamie avait été fouetté une semaine avant. Randall est déçu que Jamie ne soit pas brisé. Cela remettait en question son autorité et  ne pouvait en supporter davantage, car son pouvoir avait été bafoué, cela voulait dire insulte à la couronne. Mais c’était un faux prétexte, ce jour-là, il voulait donner une raison pour assouvir, cet acte sadique en toute impunité. Son souhait était, vouloir administrer les 100 coups de fouets supplémentaires lui-même, non par justice, mais pour satisfaire son envie sadique devant tous. Et son plaisir avait ete décuplé.

 Lorsque Jamie se trouvant attaché par les bras, dans la cour du château, pour offrir son dos, déjà marqué au sang. Randall prend une certaine satisfaction, d’enfoncer,  le  bois du fouet sur les plaies ouvertes. Jamie ressentant la douleur grimace, mais résiste et ne dit mot. Randall expliquant à Jamie qu’il préfère travailler sur une toile vierge, cela permet de mieux voir les dommages infligés. Randall demande pourquoi Jamie tremble, lui posant la question s'il avait peur, ne se dérobant pas Jamie rétorque, j’ai plutôt peur de geler avant que vous finissiez de parler.

Et là commence une scène qui pour moi est insupportable je tiens à le préciser.

Randall prend le temps, se prépare et savoure déjà par la pensée la souffrance qu’il va infliger à Jamie. C’est une mise en scène, il est au spectacle, c'est lui qui fouettera, son bras tenant le fouet est la finalité de son pouvoir, son corps vibrera à l’unisson des coups de fouet et de la souffrance qu’il infligera, son seul crédo lui faire mal et du mal, le fouet et Randall ne font qu’un il se donne en spectacle et enfin il jouit des sévices qui fait subir à Jamie, la totale, il veut le détruire l’anéantir, cela est et sera toujours son but, jusqu’à la mort s'il faut, c’est un immonde personnage. Randall se prépare, se concentre et rentre en action, en premier, donne un coup de poing dans le ventre, mais Jamie se redresse, pour lui faire comprendre que lui Randall mène la danse, c'est lui qui lui inflige cette douleur et pas un autre, il a le pouvoir au bout des lanières.

Randall ira jusqu’au bout de l’intolérable pour les autres, mais pour lui, ce sera jusqu’à l’extase. C’est son but et rien ne le détournera de cette soif malsaine, il se complet dans l’abomination et il adore être dans les ténèbres, il l'a trouvé sa place, c'est une copie conforme d’un tueur en série de notre temps. Il est né comme ça, mais à aucun cas  il l’est devenu.

En extrapolant  cela fait référence à la foi chrétienne, je veux être sincère, désolé de parler de moi, mais comme je suis athée, je n’ai trouvé que cette exemple  pour  faire ce parallèle. Je n’ai rien trouvé d’aussi juste et d’aussi vrai  pour expliquer les caractères de Jamie et de Randall  je dirai que : Randall est le mal personnifié et Jamie, c'est le bien qui le caractérise et c’est et sera une lutte incessante pendant toutes leur rencontre, pour savoir qui va triomphé du mal ou du bien, mais le symbolisme dans cette série y a sa place . C’est très biblique. Je peux me tromper.Mais.

Randall se prépare à créer son chef-d'œuvre conscient de ses actes. Fouetté,  Jamie résiste et intériorise sa douleur, il a une force intérieure inimaginable, il lutte contre son envie de s’abandonner, lutte contre sa destruction, l’anéantissement de son moi et de son être. Jamie recherche au plus profond de lui,  la force de survivre à ce calvaire. Jusqu’à épuisement total et s’évanouit. Jamie ne veut pas lui accorder la moindre parcelle de son être,  luttant de toutes ses forces pour que Randall ne puisse pas avoir son âme. Randall veut détruire Jamie pour tout ce qu’il représente, aux yeux de la population et de sa famille. Et aussi  cette  force intérieure, qui donne espoir à tous,  aussi lutter contre les envahisseurs. Randall veut le briser, il veut que Jamie soit détruit de l’extérieur et de l’intérieur. Tout cela se passant devant Dougal et une foule importante.

Devant Claire Randall égraine une litanie d’ineptie aussi délirante l’une que l’autre, fait semblant d’être touché par la souffrance de Jamie, pour mieux tendre un piège à Claire, n’oublions pas que c’est un manipulateur pervers, il déblatère certaines phrases, qui ne crois pas, lui-même, comme  si ‘’ Il avait l’intention de ménager ses efforts. Donner 100 coups de fouet est épuisant pour le bras’’ Et autre débilité de ce genre ‘’’Avez-vous déjà vue un homme se faire fouetter madame ce n'est jamais jolie à voir et ce fouet s’abattant sur cette pauvre chair meurtrie ‘’’’ Et son cinéma recommence de plus belle.

Mais en fin de compte il y met tout son cœur pour fouetter Jamie, les plaies de Jamie se rouvrent laissant couler le sang et on a une vision de Jamie tenace et courageux. Jamie en impose par son héroïsme et par sa bravoure. Et là encore Randall part dans un délire paranoïaque,  il se complait  dans le mensonge, ‘’ Il a refusé d’implorer la pitié espérant qu’il m'émeut et implorer sa pitié si c’était le cas il faisait, fausse route j’étais en train de lui faire mal je le sentais’’’ la simple vibration lui remontant le bras explosant dans son cœur, mais Jamie refusant d’implorer la pitié refuse de m’implorer. Et son délire continu.

Même si Randall est à bout de souffle il continue quand même, on voit les chairs de Jamie pendantes et l’on aperçoit les os, mais Jaime essaie de trouver la force de se redresser puisant dans ses derniers retranchements, son courage sa volonté et sa ténacité ne peut qu’engendrer de l’admiration. Randall étant dans son trip, plus rien ne compte, il est à deux doigts de basculer dans une folie meurtrière, car Jamie résiste et la foule est stupéfaite de cette violence.

Dougal et le père de Jamie reste stoïque, Randall prend Jamie par les cheveux et lui demande de le regarder et lui demande si s'en est assez. On voit de la haine dans les yeux de Dougal, de la souffrance et du respect envers Jamie. Randall fouette de plus belle et plus fort jusqu’à épuisement de son bras, mais continue encore même à plat ventre, le parterre est baigné de sang, Jamie s’effondre dans son sang. Randall continue toujours, fatigué, mais continue à fouetter.

Soudain quelque choses change, un de ses hommes, s'évanouie, la foule se met à hurler de rire et d’un seul coup le pouvoir de Randall est remis en cause. Il perd de son pouvoir face à la foule, il la traite d’imbécile aveugle, car elle ne voit pas son chef-d'œuvre, lui voit la beauté, la vérité de sa création. Ne supportant pas ce revirement de situation et l’incompréhension de la foule à ce chef-d'œuvre!! qu’il était en train de créer.  Il décide de le fouetter au-delà du possible,  pour retrouver son autorité et son plaisir sadique. Randall pense que le monde est son bras le fouet est le dos de Jamie. Là je pense qu’il est en transe et en plein délire, ça ne peut être que ça,  il est à deux doigts de basculer dans un monde ou il ne pourrai plus revenir, il est sur le fil du rasoir, ou il peut basculer d'un coté comme de l'autre. En voulant achever Jamie, Randall se met en danger psychologiquemet.  S'il pouvait basculer, il irait direct dans un asile de fou,ça soulagerai pas mal de monde.Il se croit relier l’un a l’autre par le fouet. Je ne comprends pas comment a t’il pu  revenir au réel. La foule est horrifiée, la stupeur les paralyse, certains pleurent, certains se détournent, car la scène est insoutenable et horrible.

S’adressant à Claire Randall dit, qu' il n’avait jamais rien vu d’aussi beau et Clair qui ne peut s’empêcher de pleurer, mais elle ne comprend pas que le piège de Randall se referme sur elle. Il lui avait promis de se mettre à nue devant claire, mais encore un piège, il ne nie pas être un monstre à ses yeux, elle croit qu’il se soucie de ce qu’elle pense, crois qu’il y a de l’espoir pour son âme, mais se rend compte qu’il est plus l’homme qu’il était, avant de venir en Écosse, car il s’est confondu avec un pays, a une populace ignorante, donc c’est à cause d'une l’Écosse violente et superstitieuse, que le mal a grandi en lui avec cette haine pour le monde, lui-même  ne se reconnaît plus, d'etre devenu  comme ça.

Ce n'est pas vrai, car un pervers sadique manipulateur, naît de cette façon et meurt ainsi, il a sa dans le sang, c’est pour l’amadouer et pour lui faire du mal, qu’il fait son cinéma devant elle, il devrait avoir un oscar tellement qu’il joue à la perfection sa soit disant rédemption.  Il sait très bien jouer la comédie devant Claire, pour faire semblant d’être  différent. Pour elle c’est un signe encourageant, elle croit qu’au fond de lui, il y a un homme bien qui peut faire la différence entre le bien et le mal, elle croit que dans cette vie,  le bien est encore en lui, elle croit qu’il peut récupérer son humanité et choisir l’homme qu’il veut être. Et il continue à lui mentir en disant qu’un jour, il pourra peut-être regarder son propre reflet sans être rempli de son immense dégoût. Son dégout il l’aime et adore ce qu’il est. il se complet dans la fange.

‘’Un homme perspicace et lucide doit pouvoir faire ce qu’il veut ‘’, et à partir de là il montre son vrai visage, il se moque de Claire lui signifiant qu’elle pourrait écrire un livre sur lui, la réhabilitation de Jack Randall, vous pourrez faire beaucoup d’argent en misant sur lui. Randall propose de la faire escorter jusqu’à Inverness, il est machiavélique, lui demandant ‘’’je vous ai rendu heureuse, une sensation étrange un début d’un changement’’’.

Appelant le caporal, car il a soit disant besoin d’aide,  il  donne la main à Claire, pour lui faire croire qu’il va l’accompagner, mais c’est pour mieux la battre et lui donner un coup de poing dans le ventre et voilà à quoi il faut s’attendre avec un sadique pareil, Claire acroupit,  essayant de reprendre sa respiration suffoque, lui dit qu’il appartient au monde des ténèbres. Ca on l’avait deviné et on l’avait bien compris. Mais Claire obnubiler de vouloir partir n’a rien vu venir et s’est bercé d’illusion, mais le probléme aussi c'est qu'il lui rappelle franck. Voilà le vrai visage de Randall, il a que faire de sa compassion, il ne faut pas attendre de lui autres choses, que sa haine sa perversité et son sadisme, dit qu’il veut simplement la vérité. Mais non, il veut se défouler pour assouvir sa perversité, Randall  demande au caporal de donner à Claire des coups de pieds dans le ventre, hésitant, mais lui donne quand meme les  coup de pieds, Randall lui ordonne, mais ce petit caporal est incapable de lui tenir tête. Claire  est cahot sur le sol, Randall jubile en expliquant que c’est très libérateur, mais ce pauvre caporal ne peut rien lui refuser, il lui demande de recommencer et là Dougal revient la chercher, un affrontement entre les deux commence, mais c’est Dougal qui a le dernier mot il prend en poids Claire en voulant partir ensemble Randall y met encore son veto, le rapport de force recommence se terminant fort heureusement par leur départ en étant libre.

Chevauchant la campagne Dougal l’emmène à une rivière qui se trouve dans un renforcement entre deux montagnes. La fait boire, pour lui, cette rivière est sacré et magique, donc quand il lui demande des comptes, elle répond, il est soudain enclin à la croire, car la source des menteurs a un pouvoir magique et là, Dougal lui propose un deal, demande à Claire d’épouser un Écossais pour échapper à Randall et sauver sa tête. Elle s’insurge croyant qu’elle serait obligée de l'épouser, mais Dougal a un autre prétendant à lui soumettre et Il lui propose d’épouser Jamie.

À l’écart de ses compagnons, elle lit le contrat de mariage, en touchant sa bague et en pensant à son mari, son plan de retourner auprès de lui échoue, elle se sent pris au piège, elle est obligée d’accepter. Jamie arrivant, explique que Dougal veut qu’ils se marient,  Claire veut savoir s'il est d’accord, il certifie que oui, prétendant qu’elle l'avait soigné ses blessures et cela vaut de l’épouser, ne laissant rien paraître, d’un air détaché il lui sert à boire en fin de compte il est très heureux que le destin donne un coup de pousse. Dit qu’il serait un piètre ami s’il la laissait aux mains de Randall donc par devoir il l’épousera. Claire demande s’il  n’a pas une personne en tête, oui mais elle ne sait pas, qu’il a toujours en tête Claire et seulement Claire et personne d’autre. comprenant qu’elle parle d’une  promise, en vérité  elle pense surtout à Laoghaire. Mais lui répond, qui voudrait se marier avec moi avec tous mes problèmes. Demande à Jamie si cela ne le dérange pas d’épouser une femme qui n’est pas vierge, Jamie lui répond tant que cela ne vous dérange pas d’épouser un puceau, c’est bien qu’un sache comment faire. Donc la lune de miel peut commencer demain. Elle est décontenancée.

Claire est dans un état où elle ne peut réfléchir correctement vu la soudaineté de la situation. On la voit arracher la bouteille d’alcool des mains de Dougal car elle veut se saouler pour digérer la nouvelle, toujours dans le déni bien sûr (reference à mes billets), mais sur le moment elle est à cent lieues de ses problèmes existentiels, là elle est obligée d’affronter la réalité du moment, épouser un inconnu, accepter que son rêve de retourner en 1945 s’effondre, être coincé dans cette réalité, qui ne  lui convient pas apparemment, rester en Écosse et surtout en l’année 1743. Là, elle est obligée d’affronter la dure réalité, donc une bouteille d’alcool ne lui suffira pas à digérer l’in digérable. Cela lui fait, un peu trop, de tout accepter en un jour. On le saurait à moins.

 

AVERTISSEMENT 

Dans mes billets j’analyse la série et rien que la série. Je m’attache à l’histoire qui est écrite et raconté par les scénaristes de la série, je ne fais pas l’historique des livres,   je ne fais aucun parallèle  entre les livres et la série. Je décris et j’analyse simplement le visionnage de la série,  mes ressentis, comment j’interprète la série et rien d’autre, j’écris  mon rapport émotionnel  en regardant  la série et les histoires qui y sont raconté.

Je signale que lorsque je lirais les livres je ferais un billet sur les tomes lu et je ne ferais jamais au grand jamais un rapprochement ou aucune allusion entre la série et les livres.  J’ai l’habitude de faire une séparation entre un livre et la série qui est  adapté,  jamais je ne  compare le travail des  scénaristes avec le travail de l’auteur d’un livre,  tous deux sont autonome.


J’espère mettre bien fait comprendre merci de m’avoir lu  

lundi, juillet 12, 2021

OUTLANDER LA COLLETTE SAISON 1EPISODE 5

SAISON 1 EPISODE 5 - LA COLLETTE


Cet épisode est un tournant pour Claire et ses compagnons, car ce sera un voyage initiatique qui les réunira à la fin du voyage. Dans cette expédition, ils prendront le temps de se connaître, de se comprendre, de s’apprécier, de s’écouter et de se respecter, ce sera un long chemin semé d'embûches, de rapport de force, de règlement de compte, d’incompréhension. Toutes ces difficultés, tous ces obstacles, ils les relèveront ensemble. Lors de la fin du voyage, tout ne sera pas réglé, mais naîtra un groupe soudé en ayant du respect l’un envers l’autre.

Claire, admirant le paysage magnifique de l’Écosse, récite un poème et elle est rejointe par le comptable Ned Goorn. Ned se rallie à Claire pour réciter les vers en chœur, en regardant tous les deux le paysage. Font connaissance en s’appréciant immédiatement. Claire ne comprenant pas le gaélique, demande pourquoi Willy est taquiné de la sorte et pour quelle raison est-il pris à partie. Gêné, explique que le jeune homme est bizuté, car c’est son premier voyage et ces compagnons, pour plaisanter l’incite à coucher avec sa sœur, Claire en reste dubitative. Tout en cheminant vers le cheval en répondant aux questions de Claire, Ned indique pour quelle raison il fait ce grand voyage, étant comptable, il est là, pour recueillir la collecte des fermiers, en tenant aussi les registres des Mackenzie. Ned exprime avec fierté d’avoir la confiance de Dougal, exposant à Claire le détail des conditions de la collecte. Cette année, il a donné des instructions pour refuser les cochons, mais l’on verra plus tard qu'il n’osera pas défier Dougal et acceptera quand même les bêtes en question. Et Claire se fera un plaisir de le lui rappeler en temps voulu.

Tout en cheminant, arrivant à sa monture, il énumère les différentes sacoches, les répartitions et les quantités d’objets se trouvant sur sa monture. Claire, s’apercevant qu’il fait des allergies, le soigne sous l’œil attentif de Dougal pensant que son plan marche, car l’on perçoit un sourire en coin qui en dit long sur les intentions de Dougal. Il est indéniable que Ned a été envoyé par Dougal, sans que Claire s’en doute. Pour la surveiller, pour lui rapporter ces moindres faits et gestes, recueillir ses paroles et savoir quelles sont ses intentions, ses sentiments envers le groupe, donc se servir de Ned en étant un espion à la solde de Dougal.

Dougal est un fin stratège, placer son pion, l’envoyé en éclaireur, c’est son plan. Car il a l’intention d’en savoir davantage sur Claire pour la maîtriser, la muselé et au moindre faux pas, la remettre en place, mais c’est mal connaître Claire. Cela n’empêche pas Ned d’avoir de la sympathie et de s’entendre à merveille avec Claire. Ils sont sur la même longueur d’onde se trouvant des affinités. Ayant fait des études, ils ont des discussions plaisantes. C’est clair que Ned a une tout autre éducation, une autre culture, tout à fait à l’opposé et bien différent de certains compagnons de route et surtout de ses gardes du corps. Pour elle, ce n'est que du plaisir.

Les voilà partis sur les routes. Claire toujours au côté de Ned et de ses gardes du corps ferme la marche tout en surveillant Claire. Et l’on voit Jamie au milieu du cortège, se retournant  vers Claire d’un regard bienveillant, dans son rôle de protecteur. Pendant la chevauchée, Claire interroge Ned sur sa motivation de vouloir vivre sur les routes. Tout en expliquant sa vie, révèle qu’il rêvait d’aventure et  persuade le père de Colum de le prendre à ses côtés. Donc fidèle et loyal, à la famille Mackenzie.

Chez Claire, son envie de partir est toujours présente. Cette idée ne l'a jamais quitté depuis le départ du château, même si la compagnie de Ned est plaisante. Tout tenter, pour retrouver sa vie de 1945. Obnubilé par son désir de traverser les pierres, réfléchis à toute possibilité de fuite, 24 heures sur 24, c’est sa réalité et son but final. Par ce fait, elle s’isole mentalement, elle a une attitude de rejet envers ses compagnons, c’est inconscient mais réel, c’est évident qu’elle ne s’en aperçoit pas. Son attitude, ses gestes, et son comportement font que ses compagnons ressentent cette animosité. Et leur comportement se calquera sur son attitude, lui renvoyant par leur comportement le message de son rejet, cela s’appelle l’effet miroir, ‘’donc que la réalité extérieure est le reflet de notre état intérieur.’’’réf : 1

Ne participant pas, ne se mélangeant pas aux autres, elle donne une image, sans le vouloir, de rester en dehors du cercle, étant ailleurs et cette façon de faire, la coupe du monde extérieur. Ne cherchant pas à les comprendre, ne voulant pas comprendre leur motivation, obsédée par son plan d’évasion. Lors du repas en forêt, c’est exactement ce processus. Elle les toise, on sent son animosité, ses questionnements, sa problématique de trouver une solution, comment partir ? Au début, ses compagnons ne parlent pas le gaélique au fur et à mesure, voyant l’attitude de Claire qui est ailleurs, finiront la conversation en gaëlique.

Angus en est la preuve lui apportant le repas faisant un geste vers elle pour lui faire comprendre ‘’reste avec nous’’, ce sera tout le long des messages non-verbaux, lui donnant  l’occasion de se mêler au groupe. Faisant un pas symbolique envers Claire, mais tout ce qu’il obtient c’est qu’elle refuse cette main tendue par son attitude, ne disant pas merci, même pas un signe de reconnaissance, à partir de là Angus se permet de parler le gaëlique. C’est à cet instant qu’ils continueront à parler de cette manière la plupart du temps, elle a raison de se sentir rejetée, mais elle n’y est pas étrangère, mais sans le désirer.

Sous l’œil attentif de Jamie, n'arrêtant pas de lui lancer des regards à la dérobade mélange de protection affection, c’est le seul à comprendre ses états d’âmes, le seul à rester connecter à Claire, le seul qu’elle pourrait entendre, le seul qu’il puisse la raisonner. Entendant parler Angus, Jamie est mal à l’aise, peiné, et embarrassé pour claire, confus, il se déplace pour être auprès d’elle, pour la réconforter en lui tendant de la nourriture, et là, il y a un petit sourire qui marque le visage de Claire, c’est le seul qui puisse attirer son attention. Claire est persuadée que Angus la déteste, mais Jamie lui explique que Angus déteste tout le monde et surtout qu’ils n’ont pas confiance et lui demande de ne pas en tenir rigueur. Claire veut savoir si  lui, il l’a déteste, s’il croit qu’elle est une espionne, mais au fond d’elle-même, elle désire seulement que Jamie la rassure. Ne voulant pas répondre à sa première question comme par hasard, mais parfois les silences sont très éloquents, mais surtout ne pas avouer qu’il est sous son charme.

Répondant sincèrement que non, a sa deuxième question, lui indique qu’ il sait qu’elle cache quelque chose, car voulant s’enfuir lors du rassemblement, elle veut encore s’enfuir, il le ressent et le lit dans ses yeux et c’est le seul qui puisse le faire, ayant des sentiments envers elle, étant intuitifs et à l’écoute, il a le don de cerner sa personnalité. De la décrypter, elle ne peut rien lui cacher, pour lui Claire est un livre ouvert. Mais voilà Claire voulait entendre un autre discours en voulant aussi être rassuré, prétextant d’être fatigué, part sous sa tente. Mais surtout vexé d’être aussi transparente aux yeux de Jamie, et aussi vexé par sa franchise, comme à chaque fois qu’il lui fait toucher du doigt la réalité. Rappelons-nous dans les écuries leur dispute.

À chaque étape Ned, encaisse les dus des fermiers, c’est un rituel bien réglé, Jamie avec ses compagnons range les produits sur une charrette sans quitter des yeux Claire, Dougal fait acte de présence auprès des fermiers en imposant son autorité et sa sympathie, déterminer à se présenter seul chef de guerre du clan Mackenzie, en ayant pour but d’évincer Colum sur le terrain, il a de grandes ambitions en tête, c’est clair. Claire assiste, et contemple sans conviction au ramassage des récoltes, ne participant pas, car personne à soigner et ne se sentant pas à sa place, elle ressent qu’on l’utilise comme potiche, décide de déambuler à travers le petit village. Elle entend chanter des femmes, curieuse s’avance et rencontre une villageoise, elle  lui expliquant la signification du chant, la prenant sous son aile, lui propose de prendre part au cardage. Même si l’accueil n’est pas des plus chaleureux,  Claire accepte de se joindre au cardage. Dérangé par l’odeur du liquide répandu, la villageoise lui fait connaître les étapes pour fixer la teinture, c'est dur d’être une femme à cette époque, elles ont ‘’le plaisir ‘’’ de faire toutes les basses besognes, sont mise à l’écart du monde des hommes, se cachant même pour boire de l’alcool ‘’belle époque’’.

Buvant ensemble leur verre d’alcool et tout en sympathisant avec le groupe, Claire questionne pour savoir,  si elle est loin des pierres et comment y parvenir, toujours ce désir de fuite. Le réveil d’un enfant l’interroge, étant choqué d’apprendre que l’enfant n’aura pas de lait, car la chèvre a été donnée en forme de loyer. Lui demandant de participer à récupérer son urine, pour continuer le cardage, elle est surprise en mauvaise posture par Angus, furieux de l’avoir perdu de vue, lui faisant savoir que Dougal est énervé, et la prévenant qu’ils lèvent le camp. De ce fait, il était urgent de se rassembler pour prendre la route.

 Comme Claire émet des réticences, Angus se comporte en un être abject.  C’est un véritable sauvage, la bouscule, la maltraite lui intime de le suivre, se comportant comme un goujat et un mufle envers Claire, comme l’on dit, il perd ses nerfs. Claire détache la chèvre pour la rapporter à son propriétaire, pour que le bébé mange à sa faim, son garde du corps se met en travers de sa route et lui résiste, se disputant avec Claire devant tous des villageois. La plupart de ses compagnons de route prennent parti contre Claire, le comptable s’en mêle,  finissant par Dougal furieux, sauf Jamie surveillant la moindre situation pour être prêt à…..

Claire résiste tenant tête à tous et par sa contestation, le pouvoir de Dougal est mis à mal, devant toute l’assemblé réunie, Claire n’en sortira pas gagnante de ce rapport de force, car Dougal mettra tout en œuvre pour retrouver son autorité, son pouvoir, son statut de chef de clan et surtout l’essentiel  n’accepte  pas d’être remis en question par une femme. Il fera tout pour maintenir son statut de dominateur,  un chouya sexiste. La solution trouvée, il l’humilie Claire, la rabaisse, la vexe, et l’insulte devant tous, la traitant de SASSENACH et d’alcoolique. En ce moment, il retrouve sa posture de chef de clan.

Mais lorsqu’ un jeune homme, qui s’avérera être une tunique rouge, demande à Claire si elle est bien traitée, tous se liguent contre ce jeune homme, le menace ouvertement et Dougal lui indique qu’elle est l'invitée du clan Mackenzie. Jamie se positionne en attendant les événements. Il couve du regard Claire, qui lui répond de la même intensité peur de ce qu’il pourrait advenir. Jaugeant le danger, le jeune homme se retire et ne leur tient pas tête. Et Dougal ordonne de lever le camp, Claire furieuse, retourne pour être prête à partir, mais elle sait qu’elle a perdu le rapport de force avec Dougal.

Claire étant présente comme spectatrice à la taverne. Elle est étonnée de la mise en scène de Dougal, Créant les conditions, pour entamer un discours en gaëlique, ne comprenant pas, elle se fait une idée bien préconçue de la teneur du discours que porte Dougal, en mettant en scène les blessures de Jamie en déchirant sa chemise. Jamie surpris et irrité ne dit mot, mais Murthagh voulant réagir pour le défendre, est arrêté dans son élan par Jamie. Les gens horrifiés, et touchés font des dons. Le public partit, Dougal est satisfait des dons récoltés, de sa mise en scène impliquant le dos de Jamie qui est furieux.

Pour humilier Claire, Dougal lui demande sur un ton méprisant de recoudre la chemise, mais ce n’est pas connaître Claire, avec la même violence, elle refuse et jette la chemise au sol. Dougal toujours aussi hautain répond que ce n’est pas son travail, en s’adressant à Jamie sur un ton méprisant, il lui suggère de la porter tel-quel. Voyant Claire céder, Jamie furieux de cette situation arrache sa chemise des mains de Claire, ne supportant pas l’affront que Dougal leur inflige, part enragé et exaspéré. Claire lance à Dougal un regard indigné en ressentant du mépris pour cet homme.

Le lendemain Ned prévenant, portant du boudin à Claire, profitant de l’occasion, et de l’endroit près de la rivière ou personne ne peut entendre leur conversation,  elle lui demande avec sa franchise habituelle que penserait Colum s’il savait que dougal le dépouillait pour se remplir les poches en se servant de Jamie. Ned lui laisse croire cette version avec l’assentiment de son chef, car ils ne veulent en aucun cas  faire savoir la vraie raison de ces réunions politiques nocturnes.

Dans l’esprit de Claire il n’y avait pas que Jamie qui avait compris qu’elle voulait s’enfuir elle soupçonne aussi Dougal de deviner ses intentions. Avec les événements précédents, Claire comprend que Dougal n’a plus confiance en elle et elle commence à douter que son évasion puisse réussir et son sentiment d’impuissance grandit.

Les scènes se répétant jour après jour et soir après soir dans les tavernes. Claire se sent impuissante d’assister chaque soir à l’humiliation de Jamie. Par contre les dons des fermiers affluent en écoutant Dougal. Dans ce voyage Claire se sent prise au piège comme au château elle se pose la question de savoir si elle doit rester ou partir, ou bien lâcher prise. Assistant à un pillage par la garde contre certains paysans, elle  accuse Dougal de pactiser avec les Anglais, Claire s’étonne de ne plus apercevoir Jamie.  MURTAGH lui faisant remarquer qu’il ne fallait pas oublier que sa tête était mise à prix, même écossais, la garde pour de l’argent vendrait Jamie aux Anglais sans hésitation.

 Claire remarque et imagine que Dougal pactise aussi avec le diable en les volants, cela la conforte dans son rejet de Dougal,,  depuis qu’elle a imaginé qu’il volait Colum. Se persuadant que la nourriture est volée, Claire refuse la cuisse de poulet présentée par Angus, Jamie la regarde étonnée par sa réflexion et agacée par son comportement. Angus ne supportant pas de se faire insulter et traité de voleur est à deux doigts de la transpercer avec son couteau, ne voulant pas se faire insulter par une Anglaise et qu’il pense être une catin de surcroît. Comme à son habitude, Jamie prend la défense de Claire. S’adressant à Angus, il le raisonne, trouve les arguments justes, pour qu’il baisse la garde et éviter que Claire soit blessée, Jamie étant respecté,  écouter,  l’incident prend fin, sa force de persuasion a été salvatrice.

Toujours le même système, le même fonctionnement lorsqu’elle est contrariée et énervée. Ce n’est pas la nourriture volée qui la dérange à proprement dit, ni le manège de Dougal, mais le fait que ses plans d’évasions partent en fumée, en ayant aucun espoir et ne trouvant aucune solution. Le même comportement, le même fonctionnement, quand elle était dans les écuries avec Jamie. Murthagh essaie de détendre l’atmosphère en plaisantant et cela réussit.

Claire Partant s’isoler, Jamie la rejoint. Mais là, Jamie se comporte différemment que les autres fois, il est ni prévenant ni aimable, il lui parle avec fermeté en étant direct. Il est surpris de la façon exécrable qu’elle a parlée à Angus, sa seule réponse : qu’il aille se faire voir ailleurs. S’adressant à Claire pour lui faire entendre raison, Jamie rétorque que même si Angus a son caractère,  ce n’ai pas une raison de lui avoir dit des mots durs et blessants. Voulant se justifier Claire n’a pas le temps de finir sa phrase ‘’D’où je viens…D’un ton ferme Jamie répond, peu importe d’où vous venez Madame, vous êtes ici’’. En l’appelant Madame, il la traite en étrangère, met de la distance entre elle et lui, faisant comprendre qu’elle a dépassé les limites et qu’elle ne peut pas tout se permettre. Voulant se défendre, car piqué au vif par la réponse et le comportement distant de Jamie, elle lui rétorque ‘’’’Je n’ai pas le droit d’exprimer ce que je pense’’’.

Avec énergie, d’une autorité certaine et avec force Jamie lui fait comprendre qu’elle devrait faire une analyse plus appondis de la situation et qu’elle juge avec des aprioris il a raison de lui dire ‘’’’ Vous ne pouvez juger ce que vous ne comprenez pas, Claire Restez en dehors de tout ça''' C’est leur premier accrochage, il sait par son autorité lui impose une frontière à ne pas dépasser, en sachant la stopper, la regardant dans les yeux, il part et la laisse à ces réflexions en espérant qu’elle comprenne et réfléchisse à son comportement et à ses paroles déplacées. C’est la première fois que l’on découvre un Jamie, dur, imposant, et intransigeant envers Claire.

Pendant les semaines suivantes. En s’enfonçant dans les terres, ils s’aperçoivent qu’il y a de moins en moins de fermiers qui puissent s’acquitter des loyers et une partie des produits des fermiers. Il y a plus de pauvrettes, plus de misère, cela est dû aux tuniques rouges et à la garde qui pillent les fermiers. Dougal est confronté à nouveau aux difficultés des fermiers. Le dernier se présentant les mains vides sans rien pouvoir donner. Il explique que les tuniques rouges sont passées par là.

Dougal, comprenant ses difficultés, décide de donner un sac de victuaille à ce dernier et les compagnons sous l’autorité de Dougal, distribuent les produits qui ont été acquis, tous les fermiers présents auront leur part. Claire, regardant le manège, apostrophe Dougal en l’accusant d’être clément le matin, pour prendre plus le soir, encore une fois elle défie son autorité. Sur le point de régler le différend une nouvelle fois avec claire, Ned en intervenant fait comprendre à Dougal qu’elle l’accuse de vol.

Se calmant dougal lui demande de quoi l’accuse-t-elle et sa réponse est sans appel, il se permet de voler Colum. Mais ne voulant pas faire découvrir à Claire qu’il collecte l’argent pour des raisons politiques, il lui répète que ce sont les affaires du clan et que cela ne le regarde pas. Préférant la laisser dans le doute. Mais dans le doute Claire pense mal et agit mal, il serait préférable qu’elle sache la vérité, car elle serait plus clémente. Jamie en distribuant la marchandise surveille toujours Claire. Premier changement du comportement de Jamie, le soir lors de la réunion Jamie ne se laissant pas faire, enlève lui-même sa chemise pour ne pas se sentir humilié, pour s’imposer auprès de Dougal et pour faire comprendre à Claire l’importance de ce qui se joue dans ces soirées.

Après la discussion entre elle et Jamie. Claire  a été interpellée par la rudesse des propos de Jamie envers elle, elle entame une réflexion sur les dites soirées, commence à se poser certaines questions sur l’enjeu de ces réunions. Et commence à décrypter certaines phrases de Dougal, elle comprend enfin qu’ils veulent de l’argent pour que les Écossais aient la possibilité de les protéger des Anglais et enfin, elle comprend qu’ils font tout pour mettre sur le trône le roi Stuart. Découvrant enfin que ce ne sont pas des bandits, mais prépare le soulèvement des jacobites en levant des fonds pour former une armée, et enfin qu’ils ne sont pas des criminels, mais font de la politique et se servent des cicatrices de Jamie pour attiser la haine contre les Anglais et non pour voler le peuple.

Et ce soir-là elle voit ses compagnons autrement. Le regard péjoratif qu’elle portait sur eux devient obsolète. À partir de cet instant, sa vision envers eux est toute autre et elle se réconcilier avec elle-même et avec ses compagnons. Il suffisait qu’elle prenne le temps de réfléchir à la signification de ces soirées et de leur combat. Les paroles de Jamie avaient un sens, il avait essayé de lui faire comprendre à demi-mot, mais comme elle était braquée elle ne pouvait pas réfléchir posément.

Claire commence à intégrer ces nouvelles données. Elle éprouve de la sympathie pour ses compagnons, commence à les comprendre. La vision nouvelle qu’elle a de ces hommes, changera les relations de Claire avec le groupe, elles seront plus sereines, plus amicales, Claire sera plus abordable, plus disponible, commencera un respect mutuel et de nouvelle connivence. ‘’’ Et voilà l’effet miroir s’inverse,’’ ’il était temps,  une nouvelle étape est franchie le chemin parcouru a été long mais fructueux et indispensable.

Il faut remarquer que Claire a besoin de beaucoup de temps pour avancer pour accepter les changements dans toute circonstance. Après cette découverte, elle est prête à aller plus loin, elle commence à peine à lâcher prise, mais ce n'est que le commencement de sa longue transformation.

Et ce changement, on le perçoit au campement devant le feu aussi, cela se produit symboliquement par un tartan posé sur sa tête. Plus loin, elle entend des éclats de voix, ce sont Jamie et Dougal qui règle leur compte, sur la façon que Dougal se sert de Jamie, il s’agit une discussion sur l’obéissance, sur la désobéissance, de respect, de politique, de pouvoir, de guerre des chefs, de loyauté. Mettant les choses au point Jamie lui rétorque que sa tête et son dos, c’est lui que ça regarde. Jamie aura fait une mise au point ce soir-là importante, on verra plus tard,  Dougal ne se servira plus de ses cicatrices pour lever les fonds, il ne l’humiliera plus et le respectera. Mais ce soir, c’est le rapport de force qui est en jeu, se toisant du regard, se jaugeant et se jugeant, à qui baissera le regard. En fin de compte, Jamie obtiendra beaucoup et aussi le respect.

Mais à ce moment-là, Jamie est fou de rage, cogne un arbre de ses points, s’apercevant la présence de Claire s’arrête net. Et attend qu’elle prenne la parole. Préoccupé de voir Jamie dans cette rage contenue et cette position assez délicate, en jonglant avec les situations présentent, le dialogue qui s’en suit, est très significatif pour le futur

- lui demande s'il recommencera à se servir de vous.

-Oui, grâce à ça, il obtient ce qu’il veut.

-Vous le laissez faire.

-C’est mon oncle.

 Dans ce dialogue, l’on perçoit sa résignation, par devoir, par respect, et par loyauté que Jamie subit tout cela. Mais Claire ressent surtout de la tristesse, son empathie, son affection, et même un peu plus envers Jamie,  de le savoir ainsi touché si profondément, en acceptant son sort par devoir du combat à mener. Cela l’émeut.

Mais lorsqu’il dit un homme choisis le combat qu’il veut mener, comme vous le savez. En s’adressant à Claire, qui commence à peine à comprendre la portée de son discours, ils ne cessent de se regarder intensément sans un mot. C’est un double langage, car à ce moment-là, il parle de lui, de son engagement, mais aussi de l’engagement qu’il a pris envers Claire, pour la protéger en espérant de toute son âme aller plus loin. Et comme à chaque fois qu’il se trouve en sa présence, il ne peut s’empêcher de vouloir cette connexion, ces moments où le temps est suspendu ou plus rien ne compte, claire dans ce moment-là est troublé, mais elle a encore du chemin à parcourir. Il suffirait d’un rien d’un simple signe pour que Jamie bascule pour aller vers elle. Mais il a une force de caractère inouïe, car il sait attendre et avoir cette patience pour la vouloir entière. C’est pour cela qui rompt le charme, lui disant, il est temps de se reposer tout en ne la quittant pas des yeux. Par affection, ’elle lui propose de laisser les arbres tranquilles et répondant sans se quitter des yeux ‘’n’ayez crainte, il ne risque rien SASSENACH’’ voilà le mot d’affection lâché.

 Le lendemain matin elle ne voit plus ces hommes comme des criminels, elle les regarde en rebelles et à ses yeux cela change tout. Sa façon de les voir, sa relation au groupe. Et aussi  sa relation avec Jamie, même si elle fait des pas de fourmis vers Jamie. Claire commence à intégrer cette nouvelle information, en ayant de la sympathie pour ses compagnons, les comprenant. La nouvelle vision qu’elle a de ces hommes, changera les relations de Claire avec le groupe, elles seront plus sereines et voilà que ’’ l’effet miroir s’inverse’’, le chemin parcouru a été long, fructueux mais indispensable.

Lorsqu’ils lèvent le camp pour parcourir le pays, tous s’affairent à remballer, comme à son habitude Jamie lance des regards furtifs vers Claire pour savoir comment elle réagit, toujours son regard protecteur. À partir de cet instant, elle cherche comment les avertir pour ne pas qu’ils se fassent tous tuer en 1746, cette affection nouvelle, l’oblige, à vouloir les protéger, de se sentir responsable de leur avenir, craignant pour leur vie, pour un combat perdu d’avance. Le respect qu’elle éprouve, change sa façon de les percevoir.

Lors du voyage, ils découvrent des corps attachés sur des croix, marquées par le T comme traite sur leur corps, l’on perçoit la tristesse de DOUGAL,  son humanité son affection envers se hommes crucifier en  découvrant  ses compagnons d’arme ainsi traités. Mais surtout l’on ressent, sa colère, sa rage intérieure et sa détermination à continuer la lutte. Sur sa demande, on les détache pour les enterrer dignement. Ned demande à ce que ces hommes doivent avoir une sépulture décente lors de l’enterrement, le discours est en gaëlique ce moment est d’une force incroyable. Pensant que leur lutte est légitime. On voit des visages touchés, des hommes blessés, des hommes mortifiés et offensés qu’on les traite de cette manière.

Après cette scène, ils sont confortés dans leur lutte contre les Anglais, cela leur donne une raison de plus pour que cette lutte soit légitime. Lors de l’enterrement, on aperçoit leurs vrais visages de combattant, mais plus les hommes vulgaires et rustres que Claire connaissait, elle ressent de la part de ces hommes, que leur lutte est honorable, qu’ils ont raison de se révolter et d’y croire. Claire comprend que ce sont les tuniques rouges, qui sont les seules responsables et commence à comprendre de quoi sont capables les Anglais.

Le soir à la taverne, par la scène du matin, cela décuple l’énergie de Dougal, sa conviction, sa détermination lui permet de transmettre son émotion, son hostilité et son aversion envers les Anglais. Que le combat à mener et la lutte sont légitime, et là il ne se servira plus des blessures de Jamie, il ne le mettra plus en scène, il en aura plus besoin, son geste est symbolique, il pose avec conviction une assiette sur la table et récolte d’avantage d’argent, car on le perçoit déterminé et sincère. Jamie est étonné et soulagé, de ne pas être mis en scène, mais Dougal a pris en compte aussi le discours et leur dispute de l’autre soir.

Claire est soulagée qu’il ne se serve plus de Jamie, comme bouc émissaire et en même temps surprise. Même si elle ne comprend pas la langue et le discours, la passion que Dougal a transmise était vraie et puissante, il a su transmettre sa foi en la lutte. Claire est admirative. Et respectueuse dans la manière dont c’est comporter Dougal tout le long de la soirée.

Claire dormant dans sa chambre est intriguée par les bruits venant de derrière la porte, croyant à un voleur elle s’empare d’un chandelier pour se défendre,  en ouvrant la porte elle se cogne à un corps. Étant furieuse, elle s’insurge, mais Jamie est dans le même cas, il est furieux qu'elle lui ait marché dessus.

Et ne comprend pas pourquoi il est chouché par terre à l’espionner, elle se fâche contre lui. Obligé de se justifier, lui expliquant qu’ il veut monter la garde toute la nuit, car dans la salle il y a un groupe de villageois éméché et certains d’entre eux pourrait ‘’’monter et s'offrit je crains que vous n’appréciez pas cette intervention’’’ c’est pour cela que Jamie est couché sur le pas de la porte, car il ne voudrait pas qu’il lui arrive quoi que ce soit , après tous ces évènements elle est sceptique qu’on puisse aimer une anglaise, et l’on voit Jamie penné qu’elle pense cela, il baisse les yeux l’air contrit.

S’excusant auprès de Jamie de lui avoir marché dessus, de nouveau leur complicité réapparaît comme toujours, elle le remercie pour sa gentillesse, lui jetant un regard explicite. Pour lui, ce n’est pas que de la gentillesse, c’est autre chose, mais ce n’ai pas encore d’actualité puisqu'elle n’est pas encore prête. Comme toujours prenant soin d’elle.

Ne voulant pas qu’il dorme devant sa porte elle lui propose de dormir dans sa chambre, il y a tout un panel d'expressions sur le visage de Jamie, Surpris, étonné, se posant mille questions, stupéfait et déconcerté, lorsqu’elle  lui propose de dormir dans sa chambre. Même s'il sur-joue un peu sa surprise, incontestablement, il est aux anges. Ne voulant en aucun cas ternir sa réputation, son siècle, sa culture et son éducation, transparaît dans ce refus, quoique. !! Mais il serait fou de joie d’être dans sa chambre. Ne comprenant pas sa réticence elle lui rétorque qu’elle a dormi à la belle étoile avec lui et ses compagnons, faisant le timide et gêné, il rétorque que ce n’est pas la même chose à ses yeux.

En lui proposant une couverture, Claire, sur un ton ironique, le questionne pour savoir si ce ne serait pas trop scandaleux à ses yeux, s’il accepte cette proposition. Faisant un signe de la tête pour lui signifier qu’il accepte sa couverture. Restant silencieux à cet instant, il est sous son charme, mais ses yeux parlent, mais ne dit mot, à chaque fois qu’il est sous son charme, il a toujours cette expression de baisser les yeux et sans la quitter du regard,  attendant qu’elle revienne pour lui donner la couverture il  l’épie. Lorsqu’elle la lui tend, leurs mains se touchent et l’on perçoit un désir réciproque un courant électrique passe entre eux, c’est l’espace-temps qui s’arrête un silence pesant s’installe, ils sont connecté et plus rien est important plus rien ne compte, on ressent Claire troublée, et surtout heureuse de ce moment d’intimité. Sans mot dire, elle prolonge cet instant.

Jamie, le premier, reprend ses esprits et lui promet qu’il ne bougera pas de là, Claire étant encore sous le charme se reprend aussitôt et lui souhaite bonne nuit. Jamie ne cesse de la regarder en baissant les yeux, la regarde à nouveau, en ayant retrouvé une posture détachée, en attente d’une réaction de Claire. Et ne la quitte pas des yeux en attendant qu’elle ferme la porte. Se reprenant, elle ferme la porte en lui souhaitant bonne nuit. Là, il s’est passé vraiment quelque chose, un instant magique où l'on perçoit une ouverture, claire est interpellé, mais n’arrive pas encore à saisir ce changement. Car beaucoup de problèmes, de questionnements à régler, elle est encore dans le stade du déni.

Il aurait fallu d’un rien qu’ils passent à l’étape suivante, mais Jamie refuse cette éventualité, car il la veut tout entière, libre dans son esprit, et libre de toute contrainte et de tout attachement au sujet de là d’où elle vient, il ne sait pas encore, mais il devine qu’elle a certaines attaches qui sera difficile à s'en débarrasser, il attendra qu’elle règle tous ses problèmes. Vu qu’elle progresse n'a pas de fourmis, mais la brèche est présente.

Le matin descendant dans la salle commune, cherchant Jamie des yeux encore sous le charme de la veille, le voyant attablé se dirige vers lui. Tous les deux sont heureux de le retrouver, mais ayant un comportement informel, sans savoir comment se comporter un peu gênés, mais aussi troublés de ce retrouver l’un en face de l’autre car un peu déstabilisé de ce qui s’est passé la veille, toujours l’envie d’être côte à côte,face à face mais Jamie souriant prenant congé assez vite car appelé aux écuries.

S’attablant auprès de Ned avec sa franchise habituelle, elle demande à Ned pourquoi lui faire croire qu’ils sont des voleurs et lui affirme, qu’elle a compris, qu’il faisait des quêtes pour raison politique. Claire prend la liberté de le mettre en garde contre ce soulèvement, sachant ce qu’il va se passer, elle essaie de lui faire comprendre qu’ils ne sortiront pas vainqueurs de ce massacre, mais rien ni fait, elle est triste ne sachant quoi faire pour convaincre et lui faire comprendre que c’est une cause perdue. S’adressant à un homme convaincu que les Écossais sortiront vainqueurs de cette bataille, elle n’a aucune chance de le raisonner.

Dans la salle, il y a des hommes attablés qui n’arrêtent pas de parler en gaëlique les compagnons de Claire ne sont pas heureux de ce qu’ils entendent, mais n’interviennent pas pour l’instant. Mais d’un coup, Angus est le premier à se battre contres ces hommes, s’en suit d’une bagarre générale et cela prend fin dans la plus totale confusion, Claire est effrayé par cette violence en soignant les blessés faisant une liste exhaustive de toutes les blessures soignées,  ne comprenant pas les raisons, se permet de les engueuler pour leurs irresponsabilités à aimer les bagarres, mais elle est stoppé net par Murthag lui affirmant qu’ils se sont battu pour défendre son honneur. Lui expliquant qu’elle était l’hôte des Mackenzie, eux peuvent l’insulter, mais jamais les autres.

Le matin, en levant le camp, son garde du corps déblatère encore sur des histoires graveleuses, Claire le prenant à partie ne peut s’empêcher de lui répondre en plaisantant sur le même ton, l'on voit Jamie étonné et heureux de cette intervention, la regarde avec admiration, claire et Jamie sont en attente des réactions des hommes et leurs réactions est positive. Jamie, étant prévenant et s’occupant de son cheval, lui indique qu’il faudra 3 jours pour atteindre Culloden à ce nom claire pense au récit qu’en avait fait son mari à propos de cette bataille, qui détruira la culture et les traditions, et les clans, et un certain mode de vie de ce pays. Et se préoccupe de savoir qui dans le groupe en réchappera ou mourra, ainsi, elle se rapproche avec tristesse et compassion de ces hommes qu’elle n’aimait pas en particulier au début du voyage, elle a fait son chemin et son regard a changé envers ses compagnons de route. Angus l’aide à défaire une couverture en bête, il y a une certaine complicité qui se crée. Ned, passant devant Claire, est gêné, car il a révélé  leur discussion du matin à Dougal.

Plus haut, je parlais et j’expliquais d’effet miroir et bien le voilà, il s’est inversé, il suffisait que Claire comprenne et écoute, pour que ces compagnons aient un comportement autre. Lorsqu’elle se revoit en 1945, elle est quand même attirée par la pierre des Mackenzie, il n'y a jamais rien de gratuit dans le cheminement de Claire. Reprenant la route faisant une pause, elle en profite pour se rafraîchir à la rivière, ses gardes veulent la suivre, mais Dougal leur faisant signe de ne pas le faire, car il a une idée bien précise à régler avec Claire. 

Interpelé par Dougal, il cherche à savoir qui elle est, une femme ayant des ides politique affirmé et à quels camps elle appartient, d’où elle détient toutes ces informations, faisant croire qu’elle trouble le moral des troupes l’air de rien avec ses jupons, qu’elle sape la cause. Mais en vérité depuis qu’elle a compris leur lutte politique elle est en osmose avec le groupe et Dougal par son instinct a peur que son autorité et son pouvoir envers ses compagnons en pâtissent, toujours dans son habitude à faire des calculs machiavéliques pour rester chef de guerre.

 Elle veut le prévenir, mais comme ne pouvant pas expliquer  pourquoi, sa première pensée est  qu’elle essaie de leur  sauver la vie, la conversation ne peut aller plus loin, car les tuniques rouges font leur apparition et interpelle Claire pour savoir si elle n’ait pas prisonnière de Dougal

Dougal interpelle le jeune homme en se présentant, qu’ils sont sur ses terres en affirmant qu’il est le chef de guerre des Mackenzie, je jeune homme ne se laissant pas impressionner, s'adressant directement à Claire demande si elle n’est pas prisonnière, du clan Mackenzie, l’épisode se terminant là, on est en suspens de sa réponse.

Mais le voyage initiatique n’est pas terminé, l’on verra où cela emmènera Claire au sujet de son opinion sur les anglais, de ses relations avec le groupe et sur tout autre chose, et comment son comportement pourra changer envers les anglais, mais cela est un autre chapitre Voilà pourquoi au commencement je parlais de voyage initiatique pour tous.


AVERTISSEMENT 

Dans mes billets j’analyse la série et rien que la série. Je m’attache à l’histoire qui est écrite et raconté par les scénaristes de la série, je ne fais pas l’historique des livres,   je ne fais aucun parallèle  entre les livres et la série. Je décris et j’analyse simplement le visionnage de la série,  mes ressentis, comment j’interprète la série et rien d’autre, j’écris  mon rapport émotionnel  en regardant  la série et les histoires qui y sont raconté.

Je signale que lorsque je lirais les livres je ferais un billet sur les tomes lu et je ne ferais jamais au grand jamais un rapprochement ou aucune allusion entre la série et les livres.  J’ai l’habitude de faire une séparation entre un livre et la série qui est  adapté,  jamais je ne  compare le travail des  scénaristes avec le travail de l’auteur d’un livre,  tous deux sont autonome.

Lorsque je fais un billet sur les épisodes,  j’écris que sur la série. Il n’a jamais été question et ce n’ai pas  mon intention de COMPARER ni faire UN PARALLÈLE ENTRE LA SÉRIE ET LES LIVRES. Les inconditionnels et  les aficionados des amoureux des livres,  qui ne voient  que par les livres, qui sous entendrait que les billets ne sont  pas précis et ni fidèle au livre, ou cherche des référence au livres, seront déçu car désolé ici le sujet est la série . C’est leur droit de défendre bec et ongle les livres. Mais ici ce n’ai pas mon propos, il faut comprendre que mon intention et de parler que de LA SÉRIE  RIEN QUE DE LA SÉRIE  ET RIEN  D'AUTRE  que la série.

J’espère mettre bien fait comprendre merci de m’avoir lu  

mardi, juillet 06, 2021

OUTLANDER LE SERMENT D'ALLEGENCE SAISON 1 EPISODE 4-

SAISON 1 EPISODE 4 LE SERMENT D'ALLEGENCE 


Depuis cette fameuse soirée ou Jamie, lui avait traduit les paroles de la chanson, au sujet de la traversée des pierres, Claire a repris espoirs, son retour a toujours été un souhait, mais là après cette découverte, cela en devient une priorité.Sans le savoir, Jamie lui a permis d’espérer, comme par hasard, lui donnant la force d’échafauder un plan pour repartir au XX siècle. Peu importe si elle doit quitter le cabinet, les personnes qui l’entourent, ses patients et surtout Jamie. Mais à ce stade-là elle est aveuglée par son projet, ne pense et ne vit que pour ça, à ce moment précis, l’amitié, leur complicité, leur relation privilégiée et ambigu n’est plus à l’ordre du jour, en se persuadant comme d’habitude, de quitter un ami sincère. Rien de plus.

Faisant une reconnaissance du terrain autour du château, elle étudie plusieurs façons de s’échapper par les bois et découvre deux routes possibles, marquants  les parcours, tout en s’amusant avec les enfants. Une garantie pour ne pas éveiller les soupçons. En ce jour de fête Claire, étudie l’itinéraire en se servant des enfants, l’amusement est sa diversion, il est interrompu par ces fidèles gardes-chiourme, avec un goût immodéré du graveleux. Mais repartant de plus belle, n’écoutant que son désir, de graver, de visualiser, d’observer, encore et encore son parcours. Se faisant invectivé une nouvelle fois par ses deux pots de colle, car leur seul désir, assisté aux festivités et à la cérémonie qui se déroule au château, ils en deviennent touchants, quoique. 

Obligé de rebrousser chemin et rentrera au château accompagner de ses sbires. Sur le chemin du retour, elle assiste au rassemblement du clan Mackenzie. Mélangeant habitude, tradition, culture et rite, l’Écosse de 1743. Remarquant avec sympathie, leur satisfaction des retrouvailles, heureuses de se voir et de se réunir. En traversant le camp, elle découvre avec nostalgie, qu’elle aime ses regroupements, ces rencontres et l’atmosphère qui y règne, malgré son désir de partir, son émotion et sa tristesse est présente, consciente de ressentir certains regrets, au sujet de son évasion.

Mais son évasion imminente balaie toutes ses incertitudes et ses questionnements. Son plan étant prêt, elle a la conviction profonde d’avoir raison de s’échapper, pour retrouver une fois pour toutes, son siècle, son mari et sa vie d’avant, cette idée la booste et lui procure une immense joie et beaucoup d’espoir. C’est un choix définitif et irréversible, rien ne lui fera changer d’avis, car son itinéraire est en tête, bien détaillé, en ayant étudié le parcours et les obstacles. Donc tout cadre parfaitement, le seul problème sera de distraire ses gardes du corps. Trouvant comment les occuper et s’en débarrasser, elle met en place son plan. Se faisant un plaisir de les placer en concurrence, à savoir, qui va passer du bon temps avec une femme qui les avaient remarqués. Débarrasser de l’un deux, puis plus tard de l’autre qui prendra sa place. Elle passe à l’étape suivante: allez chercher un cheval.

Ayant la responsabilité en tant que guérisseuse de soigner des futurs blessés lors de la chasse au sanglier. Claire se présente aux écuries pour obtenir un cheval. Stupéfaite d’être reçu sans ménagement par l’employeur de Jamie, lui rétorquant, qu’il n’avait aucun besoin d’une guérisseuse aux écuries en faisant tout pour lui être désagréable. Mais Claire insiste pour avoir sa monture. Piquée au vif par son comportement blessant, Claire demande à voir Jamie pour la conseiller. Mais sans ménagement, il lui signifie que Jamie n’est pas là, lui disant avec une certaine hostilité ‘’mieux vaut laisser Jamie à ses réflexions’’. Tous ses amis veulent le protéger de ce qu’il pourra lui arriver au serment d’allégeance s'il y assiste.  

Claire, étant troublée par la disparition de Jamie, ne comprend pas ce nouveau changement de sa part et reste perplexe. Claire imagine que Jamie est fâché à son encontre et a peut-être décidé de ne plus la revoir, cela la déstabilise cherchant à comprendre pourquoi il est si soudainement distant et absent. Il est clair qu’elle n’analyse pas vraiment la situation, tellement occupé et aveuglé par son plan d’évasion, elle ne perçoit pas le signal et les recommandations du palefrenier, il essaie à demi-mot de lui faire comprendre que la situation de Jamie est grave, mais rien ni fait car son esprit est ailleurs, non-disponible, trop occupée par les préparatifs de sa fuite, elle est déjà Graigh na Dun par la pensée.

Claire retrouve Gaeilie installée dans son ‘cabinet infirmerie’, la remercie pour le Porto, et veut se débarrasser de son amie, mais Gaellie suspicieuse et curieuse pose des questions à la vue des victuailles, déduit que Claire est enceinte. Claire essaie de cacher le pourquoi de tant de provisions. Gaeillie devient, pesante et insupportable par sa curiosité. Mettant mal à l’aise Claire par ses sous-entendus, ces questionnements et son insistance à vouloir connaître sa vie. Ne pouvant lui dire qu’elle vient du futur, que son mari est toujours vivant. Elle lui avoue qu'il n’est pas en vie dans ce monde, donc ne ment pas.

Cette conversation est étouffante et pernicieuse. Insistante, Gaeillie la questionne au sujet de la valériane, lui expliquant la procédure pour concocter un sédatif. Se confiant, Gaeillie veut piéger Claire pour lui soutirer des confidences. Parlant de la valériane, moyen trouvé pour avoir la paix au lit. Son souhait a été d’être marié à un homme honorable, ayant une maison, des économies. Avoir un vieux mari ne la dérange pas. Être libre, faire ce qu’elle veut en ayant une vie confortable, c’est tout ce qui lui importe. Mais nous verrons plus tard qu’elle a une ambition politique. Commençant un discours ambigu. Expliquant son arrivée au village, sa capacité à s’adapter à ce monde actuel. Tenant un double langage, faisant allusion à leur situation identique, sur l’arrivée impromptue de Claire, devinant qu’elle a l’intention de repartir. On croirait que Gaeillie, devine que Claire vient probablement du futur, en s’adressant à sa nouvelle amie pendant toute sa conversation Gaellie doute de la sincérité de Claire.

Étant seule Claire prépare son baluchon, met toutes les chances de son côté pour réussir à traverser les pierres, voulant être prête le moment venu. Montures, provisions. Prépare avec minutie son évasion, les circonstances vont dérégler ses plans. Le destin contrecarre son projet, madame Fitz insiste pour qu’elle assiste à la cérémonie, et ne peut se procurer l’arme convoitée, trouve toute les excuses pour ne pas y assister, mais cela se retourne en sa faveur, car éloignera ses gardes du corps. Claire Prenant place découvre les coutumes du clan. Le cérémonial débute par l’entrée de son chef Colum en s’imposant comme leader.

Murthogh traduit avec fierté et explique à Claire le protocole de la cérémonie. Transcrit le discours de Colum, le serment d’allégeance et la mise en garde pour les sujets qui défieraient les Mackenzie qui ne prêteraient pas serment. Par ce discours, Colum s’impose et confirme sa place en tant que chef et dirigeant du clan. Elle découvre ainsi un aperçu de la culture et les traditions de l’Écosse de 1743. Le premier à prêter serment est Dougal, frère de Colum,  le concrétise par un échange de breuvage, qui scelle leur engagement, mais sa soumission est de courte durée, car en disparaissant de la grande salle à l’abri de tous, faisant un geste symbolique pour renier sa promesse, il boit au goulot pour se nettoyer du serment invoqué. Déchire par la pensée la promesse faite en détruisant mentalement l’engagement tenu envers son frère. Claire profitant des serments qui se répètent, prend congé et entame le processus de son évasion, croisant son garde du corps elle lui impose de l’accompagner à l’infirmerie, refusant sa proposition car il a l’intention d’être présent jusqu’à la fin du rassemblement, claire propose une bouteille de Porto à son garde qui ne refusera pas et elle lui conseille de le partager avec ses compagnons, étant donné qu’il y a des sédatifs ils auront du mal à être vaillant et conscient.

La course contre la montre a démarré, prenant son baluchon, elle rencontre le premier obstacle, il s’appelle Laoghaire, demandant une potion pour se rapprocher de Jamie, mais Claire dubitative fait remarquer qu’elle n’en a pas besoin puisqu’ elle les a vus s’embrasser. Mais la jeune fille veut qu’il tombe amoureux, mais je doute qu’elle en soit amoureuse, car coutumière de ce genre de conduite, il faut se rappeler la soirée ou son père l’avait présentée à l’assemblée pour qu’elle reçoive une correction pour soi-disant mauvaise conduite. Donc à ce jour, elle n’est pas à son premier coup d’essai, Laoghaire satisfaite  des  opportunités  profite de toute occasion, elle s’en donne à cœur joie, ce n’est pas une personne qui refuse toutes les situations agréables. Tout est bon pour profiter de toutes les circonstances qui se présentent à elle. Son seul but est de piéger Jamie, le mettre en difficulté pour qu’elle puisse l’épouser. Sous ses airs de sainte nitouche, on lui donnerait, le bon dieu sans confession, mais en vérité, c’est une véritable mégère, qui ne trouvera jamais ni l’amour, ni le bonheur et ni la paix. On le verra plus tard que rien ne l’arrêtera pour s’accrocher comme une arapède à Jamie. Elle convoite ce qu’elle ne peut pas avoir. Elle a toutes les qualités pour ne pas être heureuse. Car tout est rancœur. Elle aime posséder, convoitée, enviée, jalousée ce qui n’est pas à elle, mais ne sait pas et ne saura jamais aimer. Elle se trompe d’histoire d’amour et toute sa vie, ce sera le cas et ce sera son problème.

S’étant débarrassée de Laoghaire, elle suit à la lettre le schéma envisagé. Mais le deuxième obstacle sur sa route se présente à l’escalier nord se sont 3 hommes ivres voulant l’agresser, se débattant avec force mais rien ni fait, heureusement que Dougal passé par là la délivre, mais étant saoul il en devient oppressant veut son dû pour l’avoir libérer, mais claire ce libère, menacé par Dougal, s’apercevant qu’elle veut s’enfuir,il veut la retenir, mais n’a pas le temps de passer à l’action elle lui casse un tabouret sur le crâne, comme toujours elle trouve constamment , l’énergie nécessaire , la force et la volonté de se battre pour aboutir à son projet. Mentalement, elle trace son parcours évite les sentinelles et se dirige droit vers les écuries. Pensant être vers sa fin de parcours, à l’écurie elle tombe sur le corps de Jamie qui se cache, l’appelant ‘’Sassenach’’, avec affection lui demande ce qu’elle a l’intention de faire avec un baluchon et s’inquiète de la voir partir.

Claire, lui expliquant son plan en détail, veut s’enfuir, se persuadant que personne ne la pourchassera, car ils sont tous intéressés par la cérémonie et vus l’état des compagnons éméchés, elle pense qu’elle n'a rien à craindre. Jamie essaie de lui faire comprendre que son plan est impossible, lui explique qu’il y a des gardes hors du château, dans le château. Et ne comprend pas qu’elle puisse partir par caprice, et aussi parce que les hommes sont soûls. Il est inquiet pour Claire, sachant ce que les Mackenzie pourraient lui faire si on l’arrêtait. Ayant peur pour elle, il insiste en lui indiquant que des hommes sont en poste dans les bois et ce sont les meilleurs. De toute évidence, lorsqu’elle sera arrêtée, elle restera prisonnière au château.

Inconsciemment, le fait que Jamie la raisonne, la perturbe, la trouble, ce qui l'a fait réfléchir un court instant. Mais étant sur la défensive et aveuglé par son désir de retourner chez elle, pour rejoindre son mari, Claire lui signifie qu’elle veut partir et que rien ne pourra la retenir. Voyant que Jamie insiste, par colère, par désespoir, et par dépit, elle s’en prend à lui, lui cherchant dispute, rétorquant qu’elle n’est pas la bienvenue au château, se sentant étrangère par la façon dont tout le monde la traite. Voulant blesser Jamie, avec rage elle lui fait remarquer que c’est lui le premier, qui la traite d’étrangère de ‘’Sassenach’’ elle fait tout pour le mettre mal à l’aise et le place dans une situation de culpabilité et l’oblige à s’excuser. Même si c’est par affection, que Jamie la surnomme ainsi.

S’apercevant qu’elle est allée trop loin, s’excuse de l’avoir peiné. Elle lui exprime tout son désespoir. Autant d'investissements, pour qu’en quelques minutes, tous ses espoirs s’envolent de n’avoir pas réussi, elle est anéantie. Se calmant en revenant à la raison, car Jamie a le don de l’apaiser en atténuant sa colère, il suffit de quelques secondes pour qu’ils se retrouvent en phase, se regardant sans se parler à nouveau, ils se connectent, se rapprochent, et avec douceur lui demande de la suivre au château.

Mais exprimant sa réticence de le suivre au château, lui racontant les obstacles qu’elle avait surmonté. Qu’elle avait été agressée, dans les couloirs du château. Troublé, inquiet et soucieux, pour Claire, lui demande s'ils ne l’ont pas touché et soulagé de savoir que non, la réponse de Claire le soulage et l’apaise. Mais Claire insiste pour ne pas y retourner, car elle décrit le comportement de Dougal, le visage de Jamie accuse le coup ne fait rien paraître de sa contrariété, et souris lorsqu’elle lui affirme qu’il a été assommé par ses soins, mais ne sait pas dans quel état elle l’a laissé.

Leur complicité est de nouveau présente, la tension est redescendue, ils sont de nouveau sereins et complices. L’appelant de nouveau ’Sassenach’’ il la réconforte prend soin d’elle, à cet instant leur regard se croisent la chimie opère la bulle se crée. Et c’est à ce moment-là que Jamie prend la décision qui lui paraît juste. Car le désir de Claire, est sa priorité, mettra tout en œuvre pour qu’elle puisse partir, la contenter, l’apaiser, est son seul désir. La découvrir si peiné, si perdu de ne pas pouvoir partir, il se décide à passer à l’action sans lui dire ses intentions. De nouveau l’appelant ’Sassenach’’ montrant son affection, lui demande simplement de le suivre. Et tout va basculer.

Jamie est capable en un instant de s’adapter, de trouver la solution adéquate, de réagir par instinct, mais avec discernement. Préférant qu’elle soit heureuse ailleurs que malheureuse dans un endroit où elle ne se sent pas chez elle. Même s'il sera dans l’impossibilité de ne plus la revoir. Elle le suit sans poser de question. Mais pendant le trajet elle s’aperçoit qu’ils ne vont pas vers le château, elle découvre avec étonnement qu’il l’aide à s’enfuir. Pour lui prouver sa confiance, son amitié et son affection, il partage ses secrets du château. Une ouverture conduisant à un tunnel. Pouvant l’aider à fuir, avant de partir, elle le remercie de l’accompagner, mais pas que, pour la soutenir dans sa fuite et de lui avoir donné une chance pour son retour. Lui aussi veut la remercier pour avoir soigné ses ‘’ égratignures ‘’ mais dans ses remerciements comme toujours il y a un double langage, ce n’est pas simplement de l’avoir soigné ce remerciement. Il remercie aussi Claire pour avoir été à ses côtés, pour lui avoir donné tant d’émotions auprès d’elle, de son amitié sincère, de son soutien et de lui avoir fait découvrir et ressentir un éventail de sentiment très fort et très puissant jusqu’à-là, inconnu, depuis leur rencontre. Et là, la catastrophe arrive, détruisant ces quelques secondes de complicité. Jamie et Claire se font arrêter par des gardes postés autour du château. Envolé les projets de fuite pour l’instant.

Voilà de quoi Jamie voulait mettre en garde Claire. Jamie sera obligé d’assister et de participer au serment d’allégeance. Voulant défendre Claire de certains soldats entreprennent à l’égard de Claire, Jamie la défend et la libère, mais se fait assommer par les gardes. Les amenant au château, Jamie se change pour être présentable, son compagnon d’armes lui tend la broche qui représente la devise du clan Mackenzie lu par Claire, je brille, mais ne brille point. Mais Jamie ne prend pas la broche, mais Claire s’en empare, acte symbolique tout comme la scène.

Claire s’excusant auprès de Jamie est désolé de l’avoir entraîné dans cette situation, elle n’arrive pas encore à comprendre son importance, mais s’enquiert du coup porté à la tête. Prenant la broche dans ses mains, Jamie refuse de la porter, car il ne fait pas partie du clan Mackenzie, leur devise n’est pas la sienne. A s’adressant à Claire lui demande si elle connaît la devise de son clan, ne sachant ni la devise et ni son clan elle est dans l’impossibilité de lui répondre, en lui dévoilant sa devise, JE SUIS PRÊT elle se demande prêt à quoi et pourquoi. Jamie propose à Claire de se rendre dans la grande salle pour assister à son serment. Oui prêt à quoi !!!À affronter le danger à être un guerrier valeureux, à étant un lord, à défendre son honneur, à assumer ses choix, à rester fidèle à son clan, à défendre sa famille, à faire le bon choix en toute circonstance et en restant fidèle à ses idéaux, dans toutes les circonstances, même les plus dangereuses jusqu’à la mort.

Rejoignant la grande salle, Claire avertie Murtagh de la présence de Jamie, à cette annonce il est décontenancé et inquiet, tout en étant soucieux pour l’avenir de Jamie, lui expliquant les enjeux considérables, que Jamie doit assumer et trouver le juste milieu pour en sortir vainqueur. Surtout qu’il trouve la solution de ne pas se compromettre. En étant fier de sa décision et en restant fidèle à lui-même. Ne pas froisser la susceptibilité du clan Mackenzie en prenant en compte, les enjeux du pouvoir, les ambitions du clan. Si sa décision ne convient pas à tous, cela pourrait finir par le tuer. L’intelligence serait de trouver la solution idéale, sans se parjurer, ni se trahir.

Et la seule solution pour éviter un drame aurait été que Jamie reste caché tout le temps des festivités. C’est seulement là que Claire prend conscience, qu’en l’aidant, Jamie, c’est mis en danger et culpabilise, mais c’est un peu trop tard.  Il y a deux scènes qui pourraient se juxtaposer ou parfois le comportement déplacé de Claire au 18 ème siècle, met en danger Jamie, scène du dîner avec ses taquineries lourdes et incongru, au sujet de Laoghaire en mettant Jaime en danger au château et la mise en danger de Jamie pour avoir aidé Claire à s’enfuir. Dans ces deux cas. Claire a affaire à Murthag, qui lui fait comprendre la réalité du danger les us et les coutumes du clan, du pays et du siècle, qu’elle ne connaît pas car venu d’un autre monde, voilà le choc des deux cultures qui se percutent. Murthag remet Claire en face de la réalité.

Lui reprochant implicitement d’avoir été insouciante pensant cas sa petite personne. C’est toujours Murthag qui la secoue en la faisant réfléchir et par la même occasion la possibilité de se remettre en question. Dans la salle, tous sont suspendus aux lèvres et au discours de Jamie, va-t-il prononcer le serment d’allégeance envers son oncle ou pas, tous retiennent leur souffle. Certains sont prêts à le trucider en pleine assemblée, selon le choix de Jamie. Seule l’approbation de Colum et l’assentiment de Dougal feront qu’il reste en vie. Jamie, en se préparant pour la cérémonie,  trouvera, le moyen en un rien de temps, la solution idéale, restée fidèle à son clan en promettant fidélité à Colum, mais en ne portant pas le serment d’allégeance au clan Mackenzie.

Jamie a cette faculté, de persuasion, de penser vite, de réfléchir vite, en trouvant la solution parfaite, étant aussi un fin stratège, d’une intelligence rare, d’un courage extrême, en s’adaptant à toute situation, à toute condition et surtout s’adapter à son environnement. Cela lui servira toujours. Sans un mot Colum, approuve la position de Jamie, et scelle le nouveau pacte. Applaudie par l’assemblée, heureuse qu’il n'y ait pas eu de bain de sang. Après un silence pesant et des regards qui en disent long entre Jamie, Colum et Dougal. Colum approuve le discours de Jamie par un sourire et partage la boisson, sous les applaudissements de la foule soulagée et heureuse que cela se termine ainsi. Mais Dougal n’a pas l’air d’approuver, Jamie, quittant la salle, jette un regard vers Claire, ce regard sous-entend, je m’en suis sorti, d’un air satisfait voilà, je l’ai fait et j’étais prêt. Murtahgh et Jamie quittent la salle sous le regard de Claire lui souriant avec affection, avant de quitter la salle Jamie jette un dernier regard vers Claire.

Le lendemain, elle assiste à contre cœur à la chasse aux sangliers en portant secours aux blessés. Le premier, elle le soigne avec contrariété ne comprenant pas cette passion pour tuer des ‘’cochons’’ inconsciente d’avoir à faire à des bêtes sauvages, qui peuvent être dangereuses. Elle en fait l’expérience, sans l’intervention de Dougal, elle ne serait plus de ce monde, à cet instant, elle prend conscience de leurs dangerosités en intervenant une seconde fois devant un homme grièvement blessé. Faisant tout son possible pour le sauver, mais ses blessures étant mortelles, elle ne peut que l’accompagner dans ses derniers instants avec l’aide de Dougal. L’un soutenant son frère d’armes,  le rassure, en lui donnant la possibilité de vivre ces quelques minutes paisiblement, en étant présent et en l’entourant de son affection, de son amitié. Dougal est sincèrement affecté, par la mort de son compagnon et toute son humanité enfouie ressurgit, tout en retenu, en aidant avec tendresse son camarade à mourir dignement. Claire retrouve ses automatismes d’infirmière, qui a vu tant d’atrocité elle ne flanche pas devant l’intéressé, car elle a intégré et apprit à maîtriser les situations de stress pendant la guerre, tout son professionnalisme lui donne la possibilité d’entourer, de calmer et d’apaiser le mourant. À ce moment-là Dougal et Claire, sont unies et en phase pour soulager les derniers instants de vie d’un homme mourant. Le dernier plan large dans les bois où il y a tous ses camarades assistant à la scène est magnifique, on dirait un tableau.

Lors de la traversée dans les bois amenant la dépouille au château. Sur le chemin, Dougal se mêle à une sorte de partie de hockey, je ne saurai pas dire. Et là, il va trouver le moyen de se défouler, sur ses camarades pour évacuer le stress, sa tristesse et sa rage d’avoir perdu un compagnon. Tout défouloir est bon à prendre pour se sentir vivant, pour reprendre le dessus et pour défier la mort et retourner à la vie. Cela tombe sur Jamie, comme par hasard. Au début un jeu brutal mais correct et vers la fin cela se termine en règlement de comptes entre Dougal et Jamie. Tous les deux ont des comptes à régler, inconsciemment, ou pas, au sujet du serment d’allégeance. On aperçoit la rage de vaincre et de gagner de Jamie lorsque les deux s’affrontent et comme d’habitude Jamie ressort vainqueur, toujours un jeu de pouvoir entre ces deux-là. Et toujours le regard de Jamie se portant sur Claire qui donne son approbation d’avoir vaincu Douga qui trichait au jeu et pour ce qui lui fait subir dans les couloirs du château. Lui, lui disant regarde, je t’ai vengé, je sais me battre, je veux t’éblouir, ne craint rien, je serais toujours là pour te sauver en toute circonstance.

Revenue à son donjon, Claire est désappointée, car sa tentative de fuite à échoué, mais l’espoir ne la quitte pas pour s’échapper à nouveau, et penser un autre plan pour retourner chez elle. Lorsque Dougal se présente à son cabinet, il comprend qu’elle a vu déjà des hommes mourir de mort violente, Claire ne dément pas et affirme même beaucoup. Il la remercie avec sincérité, et surtout d’avoir aidé  la personne à mourir paisiblement. Mais par sa visite, il lui annonce qu’elle va l’accompagner le lendemain sur les routes, voyagé avec tous les compagnons,  à travers les terres de Mackenzie pour collecter des loyers. Il aura besoin d’une guérisseuse qui sache travailler sous tension, il l’a vu à l’œuvre et il sait de quoi elle est capable. Et sur les routes il y a faire. La véritable raison est de l’avoir sous les yeux, de comprendre d’où elle vient et qui elle est. D’avoir une bonne image lorsqu’ils se présenteront devant les fermiers, leur inspirant confiance, apaiser les tensions, donc avoir une femme à leur côté et un véritable atout. Partant au matin, elle a de nouveaux espoirs pour bâtir un plan d’évasion. Lorsqu’ils quittent le château Jamie fait partie du voyage, cela donnera l’occasion comme promis dès les premiers jours, de leur rencontre de prendre soin d’elle si il y a lieu et elle pourra compter sur lui et réciproquement. Mais pour elle comme pour ces compagnons cela leur permettra de mieux se connaître et surtout d'entamer un voyage initiatique pour tous.

 


AVERTISSEMENT 

Dans mes billets j’analyse la série et rien que la série. Je m’attache à l’histoire qui est écrite et raconté par les scénaristes de la série, je ne fais pas l’historique des livres,   je ne fais aucun parallèle  entre les livres et la série. Je décris et j’analyse simplement le visionnage de la série,  mes ressentis, comment j’interprète la série et rien d’autre, j’écris  mon rapport émotionnel  en regardant  la série et les histoires qui y sont raconté.

Je signale que lorsque je lirais les livres je ferais un billet sur les tomes lu et je ne ferais jamais au grand jamais un rapprochement ou aucune allusion entre la série et les livres.  J’ai l’habitude de faire une séparation entre un livre et la série qui est  adapté,  jamais je ne  compare le travail des  scénaristes avec le travail de l’auteur d’un livre,  tous deux sont autonome.