RÉENCHANTÉ LE MONDE LE TITRE DU LIVRE DU PHILOSOPHE BERNARD STIEGLER ME VA A MERVEILLE
dimanche, mars 15, 2020
vendredi, mars 13, 2020
Coronavirus: le groupe Nice-Matin lance une plateforme de solidarité
https://www.varmatin.com/sante/coronavirus-le-groupe-nice-matin-lance-une-plateforme-de-solidarite-479734
Au lendemain de l'allocution du président Emmanuel Macron sur l'épidémie du coronavirus, le groupe Nice-Matin a décidé de lancer une plateforme de solidarité.
Baptisée "CoronAIDES", cette tout première version de notre application, évoluera déjà dans les prochaines heures. Vous pouvez la consulter via coronaides.glideapp.io.
✔ POURQUOI?
Crèches, écoles, collèges et lycées sont fermés à partir de lundi 16 mars et jusqu'à nouvel ordre. Emmanuel Macron a également incité les Français à limiter leurs déplacements. Des millions de parents font face au casse-tête pour garder leurs enfants, d'autres pour se rendre au travail, etc. Pour tout ça, on essaie de vous aider ici ☺
✔ COMMENT ÇA MARCHE?
Garde d'enfants, faire des courses pour des personnes âgées, échanges de produits de première nécessité, un peu de réconfort... Sur notre plateforme "Solidarité Coronavirus", vous pouvez proposer tous types d'aides à vos voisins ou habitants de votre quartier. Pour proposer vos services, rendez-vous dans l'onglet "Vos propositions" puis cliquer sur l'icône + en haut à droite. Vous pourrez également découvrir les offres de services sur la carte ou l'afficher en mode liste.
✔ UN OUTIL DE MISE EN RELATION
Notre plateforme ne vous permet pas de réserver une garde d'enfants ou une livraison de courses à domicile. Il s'agit UNIQUEMENT d'un outil de recensement des bonnes volontés sur notre territoire. C'est à vous de prendre contact par mail ou le cas échéant au téléphone avec les personnes ayant proposé leurs services.
✔ UN CHAT ET DES INFOS PRATIQUES
Dernière facette de notre application, un chat entre tous les inscrits qui pourront se soutenir et s'échanger des bons plans. De nombreuses informations pratiques sont également disponibles.
jeudi, mars 12, 2020
Coronavirus : des journalistes français en Italie appellent à prendre "enfin la mesure du danger"
https://www.franceculture.fr/societe/coronavirus-les-journalistes-francais-en-italie-appellent-a-prendre-enfin-la-mesure-du-danger
Tribune |Une trentaine de journalistes français et francophones établis en Italie lancent un cri d'alarme à la lumière de ce qu'ils ont observé ces derniers jours de la progression fulgurante de la maladie. Ils estiment aussi de leur "devoir de sensibiliser la population française".
Ce jeudi, l'Italie a dépassé le cap des 1 000 morts du Covid-19. Avec un total de 1 016 décès pour plus de 15 000 cas enregistrés, a annoncé la protection civile. Le nombre de décès supplémentaires (189) étantsensiblement le même que celui annoncé la veille (196). Soit le pays le plus touché par la pandémie en Europe, désormais totalement confiné. C'est dans ce contexte que 31 journalistes français et francophones, dont notre correspondant Bruce de Galzain, publient une tribune pour alerter les autorités publiques françaises et européennes ainsi que la population française. Voici leur constat et leur appel.
"Journalistes en Italie pour des médias français et francophones, nous couvrons depuis le début la crise épidémique du coronavirus dans la Péninsule. Nous avons pu constater la progression fulgurante de la maladie et avons recueilli les témoignages du personnel de santé italien. Beaucoup nous font part de la situation tragique dans les hôpitaux, les services de thérapie intensive saturés, le triage des patients, ceux - les plus faibles - que l'on sacrifie faute de respirateurs artificiels suffisants.
Par conséquent, nous considérons qu'il est de notre responsabilité d'adresser un message aux autorités publiques françaises et européennes pour qu'elles prennent enfin la mesure du danger. Tous, nous observons en effet un décalage spectaculaire entre la situation à laquelle nous assistons quotidiennement dans la péninsule et le manque de préparation de l'opinion publique française à un scénario, admis par l'énorme majorité des experts scientifiques, de propagation importante, si ce n'est massive, du coronavirus. Hors d’Italie aussi, il n'y a plus de temps à perdre.
Nous estimons qu'il est de notre devoir de sensibiliser la population française. Souvent, les retours qui nous arrivent de France montrent qu'une grande partie de nos compatriotes n'a pas changé ses habitudes. Ils pensent qu'ils ne sont pas menacés, surtout lorsqu'ils sont jeunes. Or, l’Italie commence à avoir des cas critiques relevant de la réanimation dans la tranche d’âge 40-45 ans. Le cas le plus éclatant est celui de Mattia, 38 ans, sportif et pourtant à peine sorti de 18 jours de thérapie intensive. Il est le premier cas de Codogno, fin février, au coeur de la zone rouge dans le sud de la Lombardie.
Par ailleurs, certains Français n’ont pas conscience qu’en cas de pathologie grave, autre que le coronavirus, ils ne seront pas pris en charge correctement faute de places, comme c’est le cas en Italie depuis plusieurs jours. Soulignons aussi que le système sanitaire impacté aujourd'hui est celui du Nord, soit le meilleur d’Italie, un des meilleurs en Europe.
La France doit tirer les leçons de l’expérience italienne."
La France doit tirer les leçons de l’expérience italienne."
- Manuella Affejee, de la rédaction francophone de Radio Vatican
- Delphine Allaire, de la rédaction francophone de Radio Vatican
- Salvatore Aloïse, correspondant ARTE
- Olivier Bonnel, de la rédaction francophone de Radio Vatican
- Bertrand Chaumeton, réalisateur radio
- Marie Duhamel, de la rédaction francophone de Radio Vatican
- Ariel F. Dumont, correspondante de Marianne, Le Quotidien du Médecin
- Antonino Galofaro, correspondant Le Temps
- Bruce de Galzain, correspondant permanent de Radio France en Italie
- Marine Henriot, de la rédaction francophone de Radio Vatican
- Arthur Herlin, directeur de l’agence i.Media
- Richard Heuzé, Politique internationale
- Blandine Hugonnet, journaliste pigiste
- Franck Iovene, AFP
- Éric Jozsef, correspondant Libération et RTS
- Anne Le Nir, correspondante RTL/La Croix
- Marc-Henri Maisonhaute, journaliste pigiste
- Francesco Maselli, correspondant l’Opinion
- Alban Mikoczy, correspondant France2/France3
- Jean-Charles Putzolu, Radio Vatican
- Quentin Raverdy, journaliste pigiste
- Xavier Sartre, de la rédaction francophone de Radio Vatican
- Eric Sénanque, correspondant RFI au Vatican
- Valérie Segond, correspondante Le Figaro
- Nicolas Senèze, envoyé spécial permanent de La Croix au Vatican
- Anne Tréca, correspondante RTL
- Valentin Pauluzzi, correspondant L'Équipe
- Arman Soldin, envoyé spécial AFPTV
- Matteo Cioffi, correspondant sportif Rfi
- Natalia Mendoza, correspondante de France 24
- Manuel Chiarello, Jri indépendant
- Delphine Allaire, de la rédaction francophone de Radio Vatican
- Salvatore Aloïse, correspondant ARTE
- Olivier Bonnel, de la rédaction francophone de Radio Vatican
- Bertrand Chaumeton, réalisateur radio
- Marie Duhamel, de la rédaction francophone de Radio Vatican
- Ariel F. Dumont, correspondante de Marianne, Le Quotidien du Médecin
- Antonino Galofaro, correspondant Le Temps
- Bruce de Galzain, correspondant permanent de Radio France en Italie
- Marine Henriot, de la rédaction francophone de Radio Vatican
- Arthur Herlin, directeur de l’agence i.Media
- Richard Heuzé, Politique internationale
- Blandine Hugonnet, journaliste pigiste
- Franck Iovene, AFP
- Éric Jozsef, correspondant Libération et RTS
- Anne Le Nir, correspondante RTL/La Croix
- Marc-Henri Maisonhaute, journaliste pigiste
- Francesco Maselli, correspondant l’Opinion
- Alban Mikoczy, correspondant France2/France3
- Jean-Charles Putzolu, Radio Vatican
- Quentin Raverdy, journaliste pigiste
- Xavier Sartre, de la rédaction francophone de Radio Vatican
- Eric Sénanque, correspondant RFI au Vatican
- Valérie Segond, correspondante Le Figaro
- Nicolas Senèze, envoyé spécial permanent de La Croix au Vatican
- Anne Tréca, correspondante RTL
- Valentin Pauluzzi, correspondant L'Équipe
- Arman Soldin, envoyé spécial AFPTV
- Matteo Cioffi, correspondant sportif Rfi
- Natalia Mendoza, correspondante de France 24
- Manuel Chiarello, Jri indépendant
mercredi, mars 11, 2020
ADRESSES UTILES AU SUJET DU CORONAVIRUS ET POUR S 'ENGAGER POUR LA RÉSERVE SANITAIRE
https://enpremiereligne.fr/
https://www.gouvernement.fr/risques/la-reserve-sanitaire
https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus
https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-et-infections-respiratoires/infection-a-coronavirus/articles/infection-au-nouveau-coronavirus-sars-cov-2-covid-19-france-et-monde
https://www.gouvernement.fr/risques/la-reserve-sanitaire
https://www.ordre-infirmiers.fr/actualites-presse/articles/appel-a-rejoindre-reserve-sanitaire.html
https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus
https://solidarites-sante.gouv.fr/
https://www.ars.sante.fr/
https://www.gouvernement.fr/le-ministere-des-solidarites-et-de-la-sante
https://www.gouvernement.fr/abonnez-vous
https://twitter.com/gouvernementfr
https://www.facebook.com/gouvernement.fr
https://twitter.com/OrdreInfirmiers
https://twitter.com/MinSoliSante
https://www.facebook.com/MinSoliSante
https://twitter.com/i/lists/767671465886019584
https://www.facebook.com/MinSoliSante/?ref=ts&fref=ts
https://twitter.com/HAS_sante
https://www.has-sante.fr/
http://entraides-citoyennes.org/
http://entraidecitoyenne.over-blog.com/
lundi, mars 09, 2020
https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-7h50/l-invite-de-7h50-09-mars-2020
L'avocate pénaliste Marie Dosé est l'invitée de Léa Salamé. Elle est l'une des co-signataires de la tribune "Aucune accusation n'est jamais la preuve de rien", parue ce week-end dans le journal Le Monde.
samedi, mars 07, 2020
De quoi le coronavirus est-il le nom ?
https://xavieralberti.org/2020/03/04/de-quoi-le-coronavirus-est-il-le-nom/
Soudain tout s’est arrêté. Les avions, les usines, les rassemblements, les voyages, tout. Le monde bas carbone appelé de leurs voeux par bon nombre d’occidentaux s’est subitement mis en place, sans préavis, sans préparation, sans hésitation, comme si nous avions appuyé sur un interrupteur. Plus fort que Greta, plus puissant que l’accord de Paris, plus saisissant que Occupy Wall Street, le Covid-19 a eu raison de tout.
Car il a suffit d’un virus inconnu pour que nous décidions collectivement, presque unanimement, sans vote, sans sommet, sans résolution, sans même de polémique, qu’il fallait agir radicalement et immédiatement, en confinant des millions de personnes, en désertant les rues, en asséchant le commerce globalisé, en vidant les temples, les musées, les pèlerinages et même les bénitiers pour faire cause commune mondiale contre… un gros rhume.
Il ne faut pour autant pas minimiser la nature de ce virus, ni jeter en bloc les mesures qui ont été prises, d’abord parce que ce que nous savons aujourd’hui du coronavirus, nous l’ignorions il y a un mois, ensuite parce que même si la virulence de ce virus est jusqu’à présent plus faible que craint, il tue les plus vulnérables et enfin parce que les chiffres contenus de sa propagation sont d’abord la conséquence des mesures radicales qui ont été prises.
Mais quand même…
La ralentissement de la croissance mondiale ? Rien à faire !
Les bourses qui s’effondrent ? Rien à faire !
Les entreprises à l’arrêt ? Rien à faire !
La prise de température automatique par caméras thermiques ? C’est bien !
L’annulation des évènements culturels, sportifs, religieux, commerciaux dans le monde entier ? Facile !
Le confinement de villes entières ? Logique !
Les avions cloués au sol ? Broutille !
Les quarantaines forcées dans des villages de vacances ? Bien sûr !
Le report des Jeux Olympiques ? Pourquoi pas !
L’arrêt des chaines de fabrication d’iPhone ? Tranquille !
La ralentissement de la croissance mondiale ? Rien à faire !
Les bourses qui s’effondrent ? Rien à faire !
Les entreprises à l’arrêt ? Rien à faire !
La prise de température automatique par caméras thermiques ? C’est bien !
L’annulation des évènements culturels, sportifs, religieux, commerciaux dans le monde entier ? Facile !
Le confinement de villes entières ? Logique !
Les avions cloués au sol ? Broutille !
Les quarantaines forcées dans des villages de vacances ? Bien sûr !
Le report des Jeux Olympiques ? Pourquoi pas !
L’arrêt des chaines de fabrication d’iPhone ? Tranquille !
Soudain, sans que nous ne rechignions jamais, nous avons accepté tout ce qui jusque-là nous faisait horreur, à commencer par l’entrave à la libre circulation des personnes et des marchandises… et c’est finalement logique, puisque dans cette époque où tout est grave, rien ne nous excite plus que la catastrophe, que l’urgence, que la « breaking news », bref, tout ce qui nourrit une civilisation dopée à l’adrénaline.
À force d’avoir banalisé l’extraordinaire, l’ordinaire s’est mu en exceptionnel. « Le Covid-19 est un virus respiratoire assez banal » pour reprendre les termes exacts du professeur Daniel Camus, spécialiste en maladies infectieuses et maladies émergentes à l’Institut Pasteur de Lille. Il tue, mais il tue peu… moins qu’une saison de grippe, moins que le paludisme, moins que la diarrhée ou la malnutrition, moins que les accidents de la route, la tuberculose ou le diabète, moins que la guerre en Syrie, le blocus du Yemen ou la pollution dans les mégalopoles. Moins, beaucoup moins. Mais voilà, le paludisme, la tuberculose ou le blocus du Yemen, ça ne mérite pas de « breaking news », ça ne fait pas les gros titres et ça ne fait pas d’audience parce que ça n’excite personne.
Voilà donc le premier enseignement de ce spasme: Le coronavirus n’est pas le nom d’une crise sanitaire mondiale, il est d’abord une nouvelle manifestation du fonctionnement débridé d’un modèle basé sur la croissance et qui ne se régule que par le dysfonctionnement.
Le coronavirus est également un nouveau symptôme plus grave, plus profond et finalement plus virulent de la névrose obsessionnelle de nos société contemporaines, des sociétés où tout se consomme, où tout se consume, où tout se dévore comme un menu big mac, vite, seul et salement, comme n’importe quelle marchandise, à commencer par l’information quand elle est sensationnelle ou sensationalisable.
Le coronavirus est également un nouveau symptôme plus grave, plus profond et finalement plus virulent de la névrose obsessionnelle de nos société contemporaines, des sociétés où tout se consomme, où tout se consume, où tout se dévore comme un menu big mac, vite, seul et salement, comme n’importe quelle marchandise, à commencer par l’information quand elle est sensationnelle ou sensationalisable.
Mais il y a un second enseignement, plus réjouissant, plus étonnant, plus précieux finalement, car la crise du coronavirus c’est aussi la démonstration de notre incroyable capacité d’adaptation, d’action et de réaction, celle-là même qui nous fait tant défaut face aux sujets véritablement vitaux et devant lesquels nous nous tordons les doigts en nous répétant inlassablement qu’il n’y a pas de problème qu’une absence de réponse ne finisse par régler. Dès lors, et même si nous sur-réagissons face au Covid-19, nous démontrons dans le même temps que nous savons réagir, que nous savons détecter un péril et que nous savons encore nous mobiliser mondialement, collectivement, presque solidairement.
Qu’attendons-nous pour faire preuve de la même volonté et de la même efficacité dès lors qu’il s’agirait de sauver des centaines de milliers d’enfants du froid et des bombes à Idlib, des millions de familles de la faim en Afrique, des centaines de millions d’êtres humains de l’exode partout où le niveau des mers les chassera bientôt, ou même des milliers de migrants, entassés sur des canots pneumatiques, et qui se noient sous nos yeux en Méditerranée…
Malheureusement, pour l’heure, cette capacité à agir ne se manifeste que pour perpétuer plutôt que pour transformer et le principe d’action qui a prévalu comme jamais depuis quelques semaines n’est que le réflexe de protection de notre modèle avant sa remise en marche totale. Car, rassurons-nous, une fois achevé le looping Covid-19, nous reprendrons la course folle de ce Roller-Coster mondial à la rencontre d’un nouveau virage serré où les mêmes sensations déclencheront les mêmes cris hystériques, les mêmes plateaux télé, les même réunions de crise, les mêmes décomptes journaliers, les mêmes images choc, tous acteurs, réalisateurs et producteurs de ce film catastrophe auquel nous participons H24 et dans lequel s’enchaînent les scènes toujours plus spectaculaires d’un incendie géant en Australie, d’un crack boursier à New York, d’une tuerie de masse à Las Vegas ou d’un nouveau virus à Wuhan.
Il y a dans la façon dont nous investissons toutes ses crises successives et dans la puérilité qui nous empêche d’en tirer les bons enseignements, les excès et l’inconsistance d’une société adolescente et qui peine à en sortir. Nul doute pourtant que notre civilisation occidentale soit en pleine mue, entre deux âges, profitant des dernières heures de cet été qui s’étire depuis l’avènement du capitalisme mondialisé; nul doute également que nous ayons expérimenté au cours de cet âge notre capacité à vivre et à survivre, à détruire et à construire, à prendre et à rendre. Nous savons désormais parfaitement de quoi nous sommes capables. Il nous reste à savoir ce que nous choisirons de faire dans ce nouvel âge, du pire ou du meilleur.
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