RÉENCHANTÉ LE MONDE LE TITRE DU LIVRE DU PHILOSOPHE BERNARD STIEGLER ME VA A MERVEILLE
lundi, février 24, 2020
https://www.challenges.fr/politique/pavlenski-le-nouvel-heros-de-la-presse-helas_700189?utm_medium=Social&utm_source=Twitter#Echobox=1582476020
Il serait aisé, face à une telle (et sinistre) réalité, d'aligner les adjectifs grandiloquents- stupéfiant, effarant, effrayant, scandaleux... Mais il est essentiel de comprendre plutôt que de s'émouvoir : que se passe-t-il au juste dans la société française et dans ses médias pour que Le Monde, notre quotidien " de référence ", et Le Parisien, notre journal populaire du matin, mettent en scène Pavlenski en " artiste ", en " performeur " selon le qualificatif en vigueur parmi les " branchés ". Et cela sans la moindre distance. Une " performance ", la dénonciation de Griveaux? C'est ce qu'on croit comprendre à la lecture de ces longs articles. " L'artiste explique au Monde ", souligne notre confrère qui avait pourtant publié une première enquête d'une incontestable sévérité. "L'artiste russe qui a divulgué en toute illégalité une vidéo intime de Benjamin Griveaux (...) se livre et se raconte. Sans concessions": voilà le sous-titre quasi admiratif du Parisien. " L'artiste ", et non pas le délateur; " l'artiste " et non pas le voyou; " l'artiste ", et non pas le voleur puisqu'il revendique haut et fort avoir dérobé la vidéo à sa compagne.
Certes la délation est un " art ". Un " art " crade et tout d'exécution. À ce titre, Pavlenski est un " artiste " confirmé: la cible- humaine cette fois - a été atteinte, pulvérisée, détruite. Une vidéo, comme une balle, en pleine tête. Tué net, Griveaux. A-t-on encore la possibilité sans passer pour un rabat-joie d'émettre l'hypothèse selon laquelle " cafard 2.0 " eut été plus approprié qu' " artiste " ou " performeur "? Mais non car, dès lors qu'est désormais évoqué le personnage Pavlenski, le ton, l'écriture, les commentaires varient entre rigolade, ironie et admiration (un peu). Le dégoût par exemple n'est pas de mise. Convenons-en: nous ne nous attendions pas à pareil engouement en faveur de cet " artiste " dont l'humanisme et le respect de l'autre ne sont pas las premières vertus.
Par ailleurs est-il seulement concevable que des journalistes confirmés, des confrères de grande réputation et à juste titre, se prêtent eux aussi à la dialectique meurtrière de la confusion: un délateur n'a rien de commun, rien, avec un " lanceur d'alerte ". Pavlenski, " lanceur d'alerte "... Une insulte pour tous ceux qui ont pris tant de risques, jusqu'à la privation de liberté, pour " sortir ", pour débusquer, des informations parfois aussi essentielles que dissimulées. Par définition, les journalistes travaillent avec les mots. Les lecteurs sont donc au moins en droit d'exiger que nous utilisions le bon vocabulaire. Pavlenski " lanceur d'alerte ", c'est un mensonge, une duperie, un contresens.
Certains vont plus loin dans le mal-raisonnement: Pavlenski aurait " dynamité le cours de l'élection à la mairie de Paris ". Cette analyse est erronée: le mouchard a précipité la chute de Benjamin Griveaux et provoqué un scandale, mais le processus démocratique suit son cours sans la moindre anicroche. On pourrait même ajouter qu'en favorisant l'entrée en lice d'Agnès Buzyn, il a peut être sauvé Emmanuel Macron du naufrage parisien. Alors que son avocat- agitateur se rengorgeait qu'ils aient ensemble coulé le président de la République! Voilà des " peintres du dimanche " en politique, des amateurs tant ils sont maladroits.
Alors pourquoi cette volonté de politiser l'action du Russe? Pourquoi ce refus obstiné de le définir comme un voyou aux méthodes répugnantes ? Pourquoi tant d'indulgence? Pourquoi tant de laissez-faire? Pourquoi affecter de prendre au sérieux les plus invraisemblables fariboles qu'il raconte, par exemple au sujet de sa compagne pour mieux inventer de toutes pièces un couple "à la Bonnie and Clyde "? La réalité: avec la complicité de " l'avocat " Juan Branco, Pavlenski a commis un sale méfait contre un homme et sa famille, il raté son véritable objectif, Emmanuel Macron et, en allié objectif, il a renforcé l'extrême-droite car le type de désordres qu'il affectionne tant ne fait que renforcer les plus anti-démocratiques partisans de l'ordre. Bref, Piotr Pavlenski n'est pas un héros, mais un zéro.
dimanche, février 23, 2020
https://dai.ly/x7qoipr
François Pupponi - "La gauche-niqab fait un calcul bassement électoral"
François Pupponi, député divers gauche du Val d'Oise, ancien maire de Sarcelles et auteur du livre "Les émirats de la République", était l’invité du “petit déjeuner politique” de Patrick Roger le 17 janvier sur Sud Radio, à retrouver du lundi au vendredi à 7h40.
François Pupponi : "je rencontre de plus en plus de musulmans et de juifs qui sont prêts à voter Marine Le Pen"
"Je parle de 'gauche-niqab' : victimisation de la gauche envers les immigrés et calcul bassement électoral"
"Les islamistes sont présents partout et intègrent beaucoup la jeunesse"
"Il faut combattre l'islamisme comme on a combattu le nazisme et le stalinisme
"Macron, la France, n'est pas capable de parler de la place de l'islam en France"
samedi, février 22, 2020
vendredi, février 21, 2020
Gérald Bronner : "Les individus à l‘origine de l’affaire ont essayé de transfigurer un voyeurisme en vertu"
Internet, un révélateur de notre nature collective
jeudi, février 20, 2020
TRES BON ARTICLE DE CHALIE HEBDO
Le 8e péché capital est arrivé
La semaine dernière, en début de journée, une chaîne d’information en continu annonce une « édition spéciale ». On reste collés devant l’écran pour apprendre la nouvelle très grave qui va nous être annoncée. Le coronavirus arrive à Paris ? L’Iran a largué une bombe atomique ? Trump a tripoté le chien de la concierge de la Maison-Blanche ? Non.
Benjamin Griveaux, candidat à la Mairie de Paris pour La République en marche, renonce à sa candidature. Et pour quelle raison ? Parce qu’une vidéo à « caractère sexuel » le concernant circule sur les réseaux sociaux.
On se précipite vers lesdits réseaux sociaux, et on constate la réalité de cette information. Passé l’étonnement et, soyons honnêtes, une bonne rigolade du plus mauvais goût, on commence à se poser quelques questions.
Mais qui sont donc ces gens qui ont la prétention de définir ce qui est bien ou mal ?
Dès l’apparition des réseaux sociaux, il y a quelques années, on savait que la vie privée était en sursis. Depuis, les violations de la sphère intime n’ont cessé de se multiplier, sans que rien, ni aucune loi ni aucune protestation, ne parvienne à les freiner. La frénésie d’exhibition et de voyeurisme que les réseaux sociaux ont déclenchée et organisée semblait impossible à arrêter, et on ne se posait plus la question de savoir qui serait la prochaine victime, mais quand son tour arriverait.
Aujourd’hui, une personnalité publique ne peut plus avoir de vie privée. C’est fini. Un homme, ou une femme, qui décide de s’engager au service de l’intérêt général doit savoir que, à partir de la seconde où il fait ce choix, il entre en politique comme on entre au monastère, et comme les prélats, il devra faire vœu de chasteté, de fidélité, de pureté et de bien d’autres choses encore. La jouissance des plaisirs de la vie par un homme politique doit être la plus faible possible, il ne doit pas trop manger, ne doit pas posséder trop de biens et ne doit pas jouir du sexe inconsidérément. La politique fonctionne désormais comme la religion, et les personnalités politiques doivent se comporter comme des ecclésiastiques.
Ils ne doivent pas être orgueilleux, avares ni se livrer à la luxure, l’envie, la gourmandise, la colère ou la paresse. La conception qu’ont les réseaux sociaux de l’homme politique moderne est devenue exactement la même que celle de la Bible qui punit les sept péchés capitaux. L’artiste russe qui a mis en ligne cette vidéo volée à l’intimité de Benjamin Griveaux lui reprochait une prétendue « hypocrisie ». L’hypocrisie serait donc devenue un crime. L’hypocrisie serait donc le 8e péché capital. Et l’enfer est promis à celui qui s’y adonne.
Mais qui sont donc ces gens qui ont la prétention de définir ce qui est bien ou mal ? Qui sont-ils, ces sinistres cons qui, du haut de leur nullité, croient s’élever en regardant dans le slip des autres la poutre qu’ils ont dans l’œil ? Ces petits merdeux n’ont donc pas de bite et ne bandent jamais, n’ont donc pas de clitoris ni de vulve, et quand ils en ont, ils ne se les touchent jamais ? Qui sont ces gens qui nous mentent quand ils nous font croire qu’ils sont épargnés par le désir, les pulsions et des gestes que la loi autorise et que notre morale accepte ? Car rien n’est plus humain que d’en avoir.
Nous voulons des hommes et des femmes politiques qui se touchent la bite et le clito. Nous voulons des êtres humains faits de chair et de sang, traversés par des désirs et des fantasmes, qui aiment jouir de leur corps et des plaisirs de la vie. Nous voulons des personnalités politiques qui bandent, qui mouillent et qui jouissent, et qui, donc, nous ressemblent, pauvres créatures terrestres que nous sommes. Nous ne voulons pas de ces fanatiques mystiques qui se prennent pour des dieux qui n’existent pas et veulent nous imposer leur obsession de pureté irréelle et tragique. Nous ne voulons pas de leur tristesse et du dégoût qu’ils ont de leur propre vie. Nous préférons les hommes politiques hypocrites qui se touchent la bite aux sincères fascistes qui regardent dans nos slips pour juger ce qui s’y passe.
dimanche, février 16, 2020
vendredi, février 07, 2020
RÉPONSE A UN CRÉTIN QUI SE CROIS INTELLIGENT
Blog de Pierre-Henri TAVOILLOT: Une police enfin non violente … n'aurait pas besoi...
mercredi, février 05, 2020
LETTRE OUVERTE AU DÉPUTÉ BRUNO BONNELL
Monsieur le Député Bruno Bonnell
Bonjour,
Aujourd’hui, je vous ai entendu et vu répondre à la Séance publique du mardi 4 février 2020 au sujet de la Proposition de loi visant à instaurer un congé de deuil pour le décès d’un enfant mineur.
J’ai été outré de la façon dont se sont comportés les députés dans l’hémicycle, en votre encontre, au sujet de la question que vous posiez à la ministre Murielle Pénicaud.
Les députés de l’opposition se sont comportée comme des chiens sans aucun respect et sans aucune retenue, avec un sujet si douloureux, ils auraient étés dans une posture d’empathie qu’ils en seraient ressortis grandis, c’est une honte, comment comprendre la posture de ces députés qui sont censé représenter leurs électeurs ? Comment peuvent-ils se comporter dans une telle circonstance ! On aurait dit, des gamins d’une cour d’école. Ou les chamailleries de maternelle.
Ils ont démontré face au citoyen que nous sommes, qu’ils n’ont aucune dignité, aucun honneur, aucune fierté et aucune morale, ils ne pensent à une seule chose faire du buzz, être dans l’opposition crasse, par principe, en se comportant comme des goujats, mais allez demander de l’intelligence a des crétins cela s’avère impossible et impensable, vu la bassesse de leur comportement.
Comment peuvent-ils représenter dignement le peuple, tant leur comportement est inqualifiable, ces politiciens ne représentent en aucun cas l’idée que nous nous faisons nous citoyen de la politique et la façon qu’un député puisse se comporter dans l’hémicycle. Ces imbéciles, ces crétins et ces incultes salissent la fonction de député, et la politique en elle-même.
Je trouve que 2 minutes pour exposer votre ressentis et votre question est un temps trop court, vu les circonstances et vu ce sujet si douloureux, j’ai été peiné par la brutale interruption de Richard Ferrand à votre encontre, y a-t-il pas dans les règlements de l’assemblé, une exception à la règle pour des sujets aussi sensible, un prolongement de la parole, ou bien l’accord entre député de céder ou de donner son temps de parole pour que vous puissiez terminer votre discours. Et si ce n’est pas le cas, est ce possible de voter une loi pour introduire cela.
Merci de m’avoir lu
Cordialement,
FRANZINI
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