jeudi, avril 16, 2020

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Pascal Bruckner - Le peuple, quel peuple ?

Le philosophe est sans concession vis-à-vis des Gilets jaunes et de leurs soutiens médiatiques, qui refusent de voir la dérive tyrannique du mouvement.

 
Modifié le  - Publié le  | Le Point
Pascal Bruckner - Le peuple, quel peuple ?
http://www.la-philosophie.fr/2019/01/neo-cons/pascal-bruckner.html

Publié par Samy

Il n'y a pas à mettre de catégorie sur ces salmigondis, juste cela parle de soi-même. Pourquoi q'aiileurs ne pas inventer le mot salgimondis (de monde-sauge ?)...
« Mon regard est pessimiste, la violence injustifiable des gilets jaunes est semblable à celle que nous connaissons dans les banlieues depuis 15 ans, et en y réagissant, le président Emmanuel Macron s'est montré en retard, dépassé par les événements. Je suis très inquiet pour la France et l’Europe ». Pascal Bruckner, romancier et essayiste âgé de 70 ans, alterne depuis des années des œuvres littéraires avec l'observation du présent. Par exemple, au début des années quatre-vingt, « Lunes de fiel », portée au cinéma par Roman Polanski, et « Le sanglot de l'homme blanc » presque contemporain avec lequel il dénonçait l'éternel sentiment de culpabilité de l'Occident. Ou, plus récemment, le roman « Un an et un jour », se passant dans un hôtel du nord des États-Unis, et un essai intéressant sur « l'islamophobie » en tant que racisme imaginaire. Bruckner ne néglige ni les gilets jaunes, ni Macron, ni les 2019 auxquels on peut s'attendre en Europe.
Elle compare les révoltes des gilets jaunes à celles des banlieues, mais les premières sont principalement blanches, alors que les fils d'immigrés arabes et africains sont nés dans les banlieues.
« La gauche considère que les nouveaux Français sont les enfants des immigrés de banlieue et du bobo urbain (le bohémien bourgeois identifié par le rédacteur en chef du New York Times, David Brooks). Et donc la droite au moins au début a vu de vrais gilets jaunes la vraie France: les Blancs âgés de 30 à 50 ans qui vivent loin des grandes villes et qui seraient alors détenteurs de la vérité des Français. En réalité, ces deux versions de la France sont très similaires ».
Unis par la violence?
« C'est la colle. Il brûle, se brise, menace de mort. Ce qui a été attribué aux jeunes des banlieues ou à l’islam radical, c’est en fait maintenant tous ces petits groupes. Nous voyons l'union d'une certaine gauche radicale, des zadistes (militants anti-mondialisation, ndlr ), des trotskistes, des fascistes, des islamistes, qui se sont tous rassemblés autour d'un bouc émissaire, qui est la haine des juifs et de l'argent » . [le judaïsme n'existe que sous la forme d'une névrose
L'antisémitisme dans les manifestations semble être banalisé.
« Ce qui unit l'extrême droite, l'extrême gauche et l'islam radical, c'est la haine des Juifs. En fait, ils appellent Macron" prostituée des Juifs ", une honte. C'est l'ancien antisémitisme lié à l'anticapitalisme ».
La dénonciation des inégalités devient-elle une envie sociale?
« C’est la structure profonde de la France, la haine de l’argent des autres. Sur ce sujet, j'ai écrit le livre "La sagesse de l'argent" (Grasset, 2016), la jalousie et l'envie sont les grandes maladies de la France ». [l'envie est une passion très chrétienne mias le terme ayant plusieurs sens c'est aussi selon certains un ressort démocratique en tant qu'affect, l'amitié repose sur l'envie d'avoir des amis, à décharge la jalousie est bien le ressort profond de l'égalité, mais Bruckner qui pratique l'amalgame l’accole à l'envie]
Si nous élargissons notre regard de la France vers le reste de l'Europe, y compris l'Italie, l'esprit du temps est dominé par l'envie alternant avec le dédain de la richesse mais aussi des compétences.
« C’est un risque pour la démocratie, qui est fondée sur l’égalité de tous les hommes: dès qu’une personne se distingue par ses connaissances ou par ses compétences, il veut les ramener à la base commune. Dans les vestes jaunes comme dans les Cinq étoiles en Italie, je vois un côté "Khmer Rouge", tous les intellectuels doivent être punis. C'est le triomphe de l'incompétent ».
Il y a un an et demi, l'élection d'Emmanuel Macron avait suscité de grands espoirs. Comment jugez-vous cela à l'épreuve des faits?
« Macron manque complètement d'expérience, c'est un technocrate qui croyait diriger la France comme une entreprise, mais ça ne marche pas. Ils l'appellent le méprisant de la République au lieu du président (« celui qui méprise » au lieu de « celui qui préside », ndlr ), et ce n'est pas totalement faux. Il n’a jamais été un vrai politicien, contrairement à Chirac, Sarkozy et même Hollande. Alors maintenant, il est dans une situation terrible. »
Lors du discours de la Sorbonne en septembre 2017, Macron a été désigné pour être le protagoniste du renouveau de l'Union européenne.
« Je pense que Macron est brûlé dans ce rôle depuis longtemps. Il y a un an, nous étions fiers et maintenant nous sommes angoissés ».
Comment avez-vous abordé Macron avant ces difficultés?
« J'avais écrit un article commentant son narcissisme, mais j'ai quand même voté pour lui. »
Au printemps 2019, il y aura les élections européennes. Qu'attendez-vous?
« Le risque est que les populistes les gagnent. L’Europe peut devenir l’union de tous les anti-européens, ce qui est néanmoins un beau paradoxe. Mais nous devons réagir aux troubles liés à l'immigration, à l'islam, à la mondialisation. Refuser de reconnaître ces besoins, c'est ne pas comprendre ce qui se passe aujourd'hui ».
Quel débouché envisagez-vous pour le mouvement des gilets jaunes?
« La seule issue serait que les gilets jaunes forment un parti politique pour calmer les gens jusqu'au prochain soulèvement. » [suprême sottise]
Les raisons du malaise sont liées aux conditions économiques ou y at-il autre chose?
« Il existe une violence verbale à l'image de ce qui fait rage dans les médias sociaux, et le mécanisme psychologique est similaire. Toute insatisfaction est imputable à l'État. Tout, du réchauffement climatique à une promotion non reçue au travail, est la faute du gouvernement. Une attitude très enfantine. C'est la phrase de Nietzsche: Je souffre, alors ce doit être la faute de quelqu'un. Et cette personne est identifiée dans Macron. »
La question du terrorisme islamique semblait un peu mise de côté, elle est revenue au premier plan avec l'attaque de Strasbourg. Est-il destiné à rester un protagoniste également en 2019?
« Je crains fort parce que l'année prochaine, de nombreux djihadistes auront purgé leur peine et seront libérés de prison. De plus, si les Turcs attaquent les Kurdes en Syrie, ils ouvriront les prisons et libèreront des djihadistes prêts à rejoindre l'Europe. Des centaines de meurtriers arriveront en Italie, en France, en Allemagne et en Angleterre. Le problème de l'islam radical ne fait que commencer ».

lundi, avril 13, 2020

OUTILS DE DESTRUCTION MASSIVE de la société Française. Le tandem médias-journalistes hostile depuis un demi siècle à tous les gouvernements, il ne doit pas adhérer à notre système républicain, ni notre démocratie, mais à une forme de contre pouvoir bâti sur le dénigrement, la mauvaise foi et son pouvoir de fabriquer une info à la gloire de sa personnalité quitte à détruire un pays et toutes les belles et bonnes personnalités qui le peuplent.
En pleine crise sanitaire, nous avons eu droit au confinement qui était une manœuvre politique, à nos frontières fermées trop tard, aux masques qui auraient empêché tous les morts, à l'hydroxychloroquine qui sauve parce que ce n'est pas démontré, mais que l'on veut pas la donner en traitement, la pseudo incohérence restez chez vous- allez travailler, la mauvaise gestion de la crise face à l'imprévisible,... même un gamin de 8 ans peut comprendre le manque de sérieux de ces lamentations, mais pas le tandem qui trouve l'opportunité de justifier son existence .
Notre mentalité de Français nous pousse à croire que nous sommes les plus forts du monde et pourtant nous pensons toujours que les autres pays font mieux. Comment faisons nous pour vivre avec ce paradoxe, peut être le manque d'infos fiables sur ce qui se passe réellement en dehors de nos frontières et la croyance maladive dans l'objectivité médias-journalistes !
Le populisme sponsorisé, mis en valeur au détriment de l'action gouvernementale pour des raisons d'objectivité et de pluralités des expressions démocratiques enfonce le clou par ses propos et critiques féroces qui ne sont jamais analysés, contestés par les médias-journalistes, ce qui donne un effet de vérité à ce qui n'est au départ que de la démagogie, de l'enfantillage !
Nous vivons dans la tyrannie d'une machination intellectuelle, le confinement de notre liberté de penser par la déformation des infos, l'encouragement permanent à ne pas utiliser notre raisonnement mais l'indignation, les sentiments, les émotions comme juges suprêmes, nous sommes pris dans le tourbillon médiatico-journalistique qui nous éloigne de plus en plus de la réalité, du bon sens, de la sagesse, de la vraie vie.
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ALLONS NOUS FINANCER LONGTEMPS des médias qui se moquent de nous qui trichent, déforment la réalité, transforment notre quotidien en psychodrame et détruisent chaque jour notre cohésion nationale, notre avenir, notre FRANCE.
Ils vivent avec la redevance, nos abonnements et les recettes publicitaires que nous leur permettons de réaliser grâce à notre présence.
Nous les faisons vivre, ils nous assignent à résidence dans un cloaque Goulachien arrosé en permanence de propagande digne des plus grandes tyrannies de l'histoire de l'humanité !
Nous nous laissons faire; sans nous ils ne sont rien, il suffirait que nous fassions LA GREVE DE NOS PRELEVEMENTS pour les éliminer une fois pour toute !

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Le covid-19 nous empêche t-il de nous détruire par nous même et protège t-il notre civilisation en lui donnant un nouveau souffle ?
La question peut paraître indécente mais pas aussi stupide que cela; est-il humaniste pour exiger de nous des attitudes nouvelles des comportements différents, un autre regard sur la vie, des buts moins humains ou inhumains mais beaucoup plus universels.
Nous étions incapables de changer notre mode de vie à cause de blocages impossibles à surmonter, un simple virus survient et il nous trace la direction.
Un virus a tellement à nous apprendre!

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ns eux; pas sous la forme que nous connaissons, en mieux en pire ?
Peut être ne le savent-ils pas eux-mêmes.
Existent-ils dans l'univers ou sont-ils un pur produit conceptuel de la conscience humaine ?
Comment dans dans un univers infini un tel instrument a pu naître, se dresser, s'opposer à l'illimité, le quantifier, le matérialiser, l'assujettir à un simple produit de consommation.
Transgressif, philosophe, sage, le nombre a-t-il tout compris, est-il le maître de l'univers ou un simple outil introspectif de l'univers ?
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dimanche, avril 12, 2020

https://www.sciencesetavenir.fr/sante/le-difficile-comptage-des-morts-du-coronavirus_143410

Le difficile comptage des morts du coronavirus


Des cerceuils dans un entrepôt du plus important fabricant français, OGF, à Jussey (est), le 8 avril 2020
AFP - SEBASTIEN BOZON

Le comptage quotidien des victimes du Covid-19, dont le nombre officiel a dépassé les 100.000 morts, est un exercice délicat, le recueil des données en temps réel n'étant que parcellaire et les méthodes variables selon les pays.
Lieu du décès, façon d'identifier les causes de la mort, délais différents de remontée des informations: plusieurs éléments peuvent avoir de l'impact sur ces décomptes, forcément sous-évalués mais essentiels pour surveiller l'évolution de la pandémie.
Il s'agit d'un vrai "défi statistique", souligne ainsi l'institut français des études démographiques, l'Ined.
- Hôpitaux et maisons de retraite -
Si l'Espagne et la Corée du Sud comptabilisent tous les décès de personnes testées positives au Covid-19, que ce soit à l'hôpital ou en-dehors, ce n'est pas le cas de tous les pays. Les chiffres iraniens, par exemple, ne semblent inclure que des décès à l'hôpital.
Jusqu'à récemment, les décès en maison de retraite ne figuraient pas non plus dans les chiffres officiels français et britanniques. Ils sont pourtant loin d'être marginaux, puisqu'ils représentent aujourd'hui plus du tiers du bilan en France.
Aux Etats-Unis, les décès pris en compte varient d'un Etat à l'autre: l'Etat de New York inclut les maisons de retraite, la Californie non.
Même en Italie, qui affiche officiellement le bilan le plus lourd dans le monde (plus de 18.000 morts), les décès en maison de retraite ne sont pas tous recensés. Si un gros foyer épidémique est détecté dans un établissement, des tests sont réalisés et les décès comptabilisés, mais si un établissement est moins touché, il est vraisemblable que ce ne sera pas le cas, explique la Protection civile.
- Covid-19 ou une autre maladie ? -
Si certains pays, comme la Corée du Sud, l'Italie, l'Espagne et le Royaume-Uni, incluent dans leurs chiffres toutes les personnes ayant été testées positives au coronavirus, même celles décédées des complications d'une maladie préexistante, d'autres pays sont plus sélectifs.
En Iran, sont exclus des bilans les patients testés positifs mais décédant d'une autre "maladie respiratoire grave".
Aux Etats-Unis se multiplient des témoignages de personnes dont les proches sont morts, officiellement de pneumonie, avant que les tests ne soient disponibles ou à un moment où ils étaient difficiles à obtenir.
- Manque de tests et délais -
Pendant une épidémie, "la remontée et le traitement des informations, même accélérés, se font avec quelques jours de décalage et ne couvrent pas tous les décès. Il faut plusieurs semaines ou plusieurs mois pour pouvoir décompter précisément tous les morts", estiment Gilles Pison et France Meslé, démographes à l'Ined, sur le site The Conversation.
L'Ehpad de Mougins, le 4 avril 2020 dans les Alpes-Maritimes (AFP - YANN COATSALIOU)
L'Ehpad de Mougins, le 4 avril 2020 dans les Alpes-Maritimes (AFP - YANN COATSALIOU)
Aux Etats-Unis, même en l'absence de test, les certificats de décès doivent mentionner si le Covid-19 est la cause "probable" de la mort, mais ces certificats mettent du temps à remonter et ne peuvent être pris en compte pour les bilans en temps réel.
En Espagne, les registres d'état-civil et le nombre d'enterrements font apparaître une surmortalité bien supérieure à celle qui devrait découler du bilan officiel du Covid-19.
Par manque de tests, l'Espagne réalise très peu de dépistages post-mortem. Ainsi, si une personne n'a pas été dépistée avant de mourir, elle n'est pas comptabilisée par les autorités sanitaires. Les données judiciaires, moins restrictives, laissent entrevoir un bilan bien supérieur: par exemple, le tribunal supérieur de Castille-La Manche a enregistré en mars 1.921 actes de décès "dont la cause est due au Covid ou à une suspicion de Covid", soit près de trois fois plus que les 708 morts (positifs au Covid-19) recensés au 31 mars par les autorités sanitaires.
Autre illustration: à Bergame, en Lombardie, ont été recensés, au cours de la première quinzaine de mars, 108 morts de plus (+193%) qu'un an plus tôt... mais seulement 31 décès liés au Covid-19.
- Chine et Iran accusées de mentir -
Parfois, la sincérité même des chiffres publiés est remise en cause.
En Iran, les bilans officiels ont été contestés, notamment au début de l'épidémie, par des responsables provinciaux et des parlementaires. Même l'agence officielle Irna a parfois diffusé des chiffres plus élevés que ceux des autorités, bilans ensuite démentis par le gouvernement. A l'extérieur du pays, Washington, notamment, a reproché à Téhéran de maquiller ses chiffres.
Concernant la Chine, berceau de l'épidémie, un rapport confidentiel des renseignements américains, cité par l'agence Bloomberg, a accusé Pékin d'avoir intentionnellement sous-évalué son bilan. Ses chiffres ont également été mis en doute par plusieurs responsables iraniens, mais le porte-parole du ministère de la Santé a été contraint à corriger ses propos après avoir qualifié le bilan chinois de "plaisanterie de mauvais goût".
burs-jah/ber/cds/mm
https://www.sciencesetavenir.fr/animaux/poussez-vous-que-je-m-y-pose-les-animaux-se-promenent-en-ville-pendant-le-confinement-contre-le-covid-19_143407

Coronavirus : quand les humains sont confinés, les animaux pointent leur nez

Dans le monde entier, les rues des grandes villes, désertées par leurs habitants à cause du confinement imposé pour lutter contre le Covid-19, sont investies par les animaux. En l'absence des humains, ils errent, et suggèrent un nouveau partage du monde.
Quand lhomme nest pas là, les souris dansent ! Mais pas quellesUn puma saventure dans les rues de Santiago du Chili, un renard flâne dans les beaux quartiers de Londres, des canards se dandinent sur le macadam à Bruxelles, et des paons vadrouillent à la découverte de Madrid. Les mesures de confinement, imposées dans le monde entier par les autorités politiques dans le but de freiner autant que possible la propagation du Covid-19, semblent rebattre les cartes du monopole exercé par les humains dans loccupation de lespace. Drastiquement moins encombrées par la présence humaine et par la circulation automobile, les grandes villes se peuplent de visiteurs inattendus, et les réseaux sociaux regorgent de « posts » enthousiastes qui témoignent de ce phénomène.

Des dauphins à Venise ? Un "fake"

Si linformation virale relatant la présence de dauphins dans les eaux de Venise, redevenues limpides grâce à la diminution du trafic de bateaux, sest révélée être un « fake », il nen reste pas moins que le changement rapide de comportement chez de nombreuses espèces animales est palpable, et relève autant des bienfaits –sans doute éphémères ?- induits par la réduction de nos activités, que de la relation que nous avons tissé avec elles. Les oiseaux, moins stressés par la pollution sonore et lumineuse, sinstallent plus volontiers nicher dans les parcs et jardins, mais que feront-ils lorsque cette parenthèse sera close ? Pour les singes, en Inde ou en Thaïlande par exemple, ou pour les cerfs Sika du parc de Nara au Japon, la recherche de nourriture, auparavant abondamment fournie par des masses de touristes, devient laiguillon qui les pousse à errer en ville. Rendus dépendants, ils se retrouvent finalement menacés de famine… Ce qui signifie que le rêve dun partage des espaces plus respectueux avec le reste du vivant ne se réduit pas à la seule équation moins dhumains égale plus danimaux : il impose un renouveau radical de notre façon de cohabiter avec eux.