samedi, janvier 25, 2020

BILLETS Des têtes et des piques

https://xavieralberti.org/2020/01/24/des-tetes-et-des-piques/

24 JANVIER 2020

Vendredi 24 janvier 2020. Il est 7h quand je découvre sur Twitter que la nuit dernière des marches aux flambeaux ont été organisées par les opposants à la reforme des retraites. Je parcours les différentes photos et videos. Les cortèges sont calmes et la lueur de leurs flambeaux leur donne de la force et du relief. Je n’y vois rien de choquant même si je devine certaines références. Les luttes prennent parfois des formes singulières, c’en est une et elle laisse une trace, a priori plus favorable que certains cortèges beaucoup plus violents.
Et puis, soudain, vient cette video… des hommes et des femmes qui défilent sur une avenue, dans la nuit, flambeaux tendus vers le ciel. Certains portent des gilets marqués de leur appartenance syndicale. Ils avancent, lentement, en silence. Deux d’entre eux, en guise de flambeaux, portent des piques au bout desquelles sont plantées des têtes à l’effigie d’Emmanuel Macron.
Je me fige et je regarde cette video plusieurs fois sans plus bouger, stupéfait. La nonchalance de ceux qui portent ces têtes coupées au milieu des flambeaux, tranche avec la violence des symboles qui soudain se conjuguent.
Cette image n’est pas anodine. Ce n’est pas une pancarte de plus. Ce n’est pas un slogan plus fort que les autres. Ce n’est pas un abri-bus dont on brise la vitre. Cette image, c’est celle de la remise en cause de notre mode de vie, de notre démocratie, de notre État de droit, de notre communauté nationale. Et qu’on nous épargne la référence à 1789… C’est justement parce que la Révolution Française nous a gagné la République que nous pouvons contester et que nous pouvons désormais voter pour changer les têtes sans plus jamais avoir à les couper.
Entendons nous bien, il pourrait s’agir de la tête de n’importe quel autre Président de la République, il pourrait s’agir de la tête de n’importe quelle femme ou n’importe quel homme politique, il pourrait s’agir de n’importe quel citoyen, il pourrait s’agir de n’importe qui… dans une République, démocratique, laïque et sociale, qui est fondée sur la déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen, on ne peut pas accepter que l’on puisse mettre la tête de quelqu’un sur une pique sauf à prôner l’anéantissement des valeurs sur lesquelles s’est bâtie notre nation.
Le sujet ici n’est pas de savoir qui a raison ou qui a tort, si l’âge pivot, les régimes spéciaux ou la retraite par point sont bénéfiques ou pas, si le régime sera équilibré en 2030, 2040 ou 2050 et quel est l’enjeu politique de tout cela sur les prochaines élections… L’enjeu c’est la préservation de la paix. La République et la démocratie sont nos biens le plus précieux et tout ce qui s’en prend à elles doit être condamné. Fermement. Définitivement.
Personne ne peut s’arroger le droit de piétiner ce qui fonde notre contrat social parce qu’il est en désaccord sur telle ou telle mesure politique et personne ne peut décréter qu’il est la République, car la République ne se conjugue pas à la première personne du singulier.
Nous sommes la République, nous tous, assemblés, rassemblés, unis dans le respect de nos lois et de ce qui nous dépasse et que nous devons protéger coûte que coûte, la Liberté, l’Égalité et la Fraternité. Ce ne sont pas que des mots, ce n’est pas qu’un triptyque que le temps a poli aux frontons des mairies et des écoles communales, c’est un pacte que nos aïeux ont scellé de leur sang pour que nous n’ayons pas à faire couler le notre et à qui nous devons de pouvoir vivre libres et debout.
Je refuse de vivre dans un pays où il serait normal que l’on plante des têtes – fussent-elles en carton, en plastique ou en papier mâché – sur des piques. Je suis citoyen et je choisirai toujours la République contre le chaos.

Régime "COMME JE DETESTE"


jeudi, janvier 23, 2020

Un président réformateur? Olivier Galland23 janvier 2020

https://www.telos-eu.com/fr/economie/un-president-reformateur.html

L'AUTEUR

Olivier GallandSociologue, directeur de recherche au CNRSÉcrire à Olivier Galland
Olivier Galland

23 janvier 2020

En politique lorsque tout va mal peu de personnes sont disposées à vous soutenir. Même ceux qui ont inspiré votre programme prennent prudemment leurs distances dans les médias (voir la tribune publiée dans Le Monde du 9 décembre 2019 par Philippe Aghion, Antoine Bozio, Philippe Martin et Jean Pisani-Ferry). Il y a comme un effet boule-de-neige, une spirale négative qui renforce jour après jour la défiance et la contestation.
Pourtant les présidents détestés finissent souvent, avec le temps, par être adulés, même lorsque leur bilan est bien maigre comme celui de Jacques Chirac, appelé cruellement mais justement un « roi fainéant » par un de ses successeurs. Emmanuel Macron connaîtra-t-il le même sort enviable d’un retour en grâce lorsqu’il se sera éloigné de l’arène politique ? Jacques Chirac a sans doute inspiré de la sympathie à cause de sa personnalité chaleureuse. Emmanuel Macron est, lui au contraire, souvent contesté, à cause de sa personnalité et de ses propos jugés parfois provocants. Mais après tout, pour le pays, le plus important n’est pas la personnalité du Président, mais l’action qu’il a menée et les réformes qu’il a conduites. Que penser donc, à mi-mandat, du bilan réformateur de l’actuel président, sans prendre en compte la réforme des retraites dont le sort est encore incertain au moment où j’écris ces lignes ?
Emmanuel Macron a engagé des réformes dans au moins trois domaines. On s'attachera plus longuement, ici, au premier, celui du marché du travail et de la formation. 

Marché du travail et formation

Ce premier domaine a connu plusieurs réformes-clés. Il y a d’abord, bien entendu, la réforme du code du travail engagée dès le début du quinquennat. Même si elle n’a pas été aussi loin que certains économistes experts du marché du travail l’escomptaient (comme Pierre Cahuc qui regrette que le périmètre des accords d’entreprise reste trop restreint), elle a voulu fluidifier le fonctionnement du marché du travail, simplifier les règles de la négociation et de la représentation du personnel et réduire l’insécurité juridique pour les entreprises des embauches et des licenciements : renforcement du rôle des accords d’entreprise, plafonnement des indemnités prud’homales, prise en compte du périmètre national pour apprécier la validité d’un licenciement économique, fusion des représentants du personnel dans une instance unique, mise en place de ruptures conventionnelles collectives permettant de proposer des départs volontaires aux  salariés sans que le motif soit d’ordre économique, voilà quelques-unes des mesures phares de cette réforme. Il est trop tôt pour en mesurer la portée (un comité d’évaluation a été mis en place sous la houlette de France Stratégie) mais on voit bien la logique : faire tomber quelques-unes des barrières et des rigidités du marché du travail qui engluent le pays dans un chômage massif depuis 40 ans.
La réforme de la formation professionnelle est un second axe qui a été engagé avec beaucoup de volontarisme et sans craindre de remettre en cause certaines chasses gardées syndicales ou politiques. Le mot d’ordre de cette réforme est l’individualisation et la libéralisation de l’offre de formation. Cette réforme est essentielle car, comme l’a souligné en 2017 un rapport de l’OCDE[1], la France souffre d’un grave déficit de compétences, notamment dans la tranche d’âge des 45-65 ans qui a reçu une formation de faible niveau dans sa jeunesse. Ce déficit pénalise à la fois les entreprises qui, dans certains secteurs, ne trouvent les qualifications adéquates et évidemment les personnes faiblement qualifiées qui rencontrent beaucoup de difficultés pour accéder à l’emploi. Or le système de formation professionnel actuel, mal orienté vers les besoins des personnes sortis du système éducatif avec une faible qualification, ne permet pas de résorber ce déficit.
La réforme est un véritable big bang car elle permet dorénavant aux utilisateurs d’avoir accès sans intermédiaire à leur compte personnel de formation via une application mobile alimentée en Euros (et non plus en heures de formation). Les opérateurs paritaires collecteurs agréés (OPCA), rebaptisés « opérateurs de compétences » (OPCO) et en nombre plus réduit (11 au lieu de 20) seront toujours gérés par les partenaires sociaux mais ne collecteront plus les cotisations formation, un rôle dorénavant dévolu à l'Urssaf. C’est un point important et qui met fin à beaucoup d’abus et de dysfonctionnements qu’avait mis en lumière dès  2011 un rapport pour l’Institut Montaigne de Pierre Cahuc, André Zylberberg et Marc Ferracci (actuel conseiller de Muriel Pénicaud)[2].  En effet la mutualisation des fonds censée être opérée par les OPCA fonctionnait en réalité principalement au bénéfice des grandes entreprises, ce qui faisait que, « en définitive, les cotisations des petites entreprises, majoritairement composées de personnel faiblement qualifié, contribuent à financer la formation de personnel déjà fortement qualifié des grandes entreprises » (rapport cité, p. 24-25). Entre outre ce système fonctionnait de manière contestable au bénéfice des organisations patronales et syndicales à travers trois mécanismes : le prélèvement de 1,5% des fonds récoltés qu’elles étaient légalement autorisées à effectuer ; les effectifs syndicaux employés par les OPCA (à l’époque François Chérèque estimait ce nombre à 800 à 1000 militants rien que pour la CFDT) ; enfin, l’orientation des fonds vers des prestataires liés aux organisations gestionnaires. Ces dispositions étaient légales (ou à la limite de la légalité dans le dernier cas), mais contribuaient finalement à détourner une partie notable des ressources de leur objet premier.
Dans l’ensemble le système était donc opaque, inégalitaire, peu efficace pour améliorer le niveau de formation, notamment des personnes peu qualifiées, et dispendieux.
Dans la foulée de la réforme de la formation professionnelle, le dispositif de formation des apprentis et de création de centres de formation d’apprentis (CFA) a été libéralisé et simplifié. Les régions ont perdu leur tutelle administrative et financière sur les CFA et les entreprises ont dorénavant la possibilité de créer leur propre CFA. L’entrée en CFA a été assouplie pour les jeunes (possibilité d’entrer en apprentissage jusqu’à 29 ans révolus, et possibilité d’entrer en cours d’année), et leurs conditions d’emploi améliorées (hausse des rémunérations et primes de 500€ supplémentaires pour passer le permis) tout en étant rendues plus flexibles (dérogation possible de la durée de travail de apprentis mineurs, réduction de la durée d’enseignement minimum, fin du recours obligatoire au Prud’hommes en cas de rupture du contrat). Le succès semble déjà au rendez-vous puisque sur un an, en septembre 2019, le nombre de contrats signés a progressé de 8,1% (Les Echos, 16 décembre 2019, « Les entrées en apprentissage à un plus haut historique »).
Encore une fois, la logique est celle du pragmatisme, de l’assouplissement, de la simplification et de la suppression de barrières réglementaires et administratives qui rendaient le dispositif moins facilement accessible.

Système de santé

Un second domaine de réformes très important concerne la santé, une préoccupation majeure des Français. La ministre et le gouvernement sont aujourd’hui fortement contestés par les professionnels de santé du secteur public hospitalier qui réclament plus de moyens. Mais au-delà de la stricte question du financement, question à laquelle les difficultés du système de santé sont loin de se réduire, le gouvernement a engagé une réforme structurelle. Un des objectifs essentiels de la loi Santé adoptée au Parlement le 16 juillet 2019 est de repenser l’organisation territoriale des soins de façon à combattre les inégalités d’accès en fonction du lieu de résidence. L’idée centrale de la réforme est de mieux articuler les soins de ville, l’hôpital et le secteur médico-social sur les territoires. Plusieurs mesures ont été prises en ce sens : développement des maisons de santé pluridisciplinaires qui regroupent plusieurs professionnels de santé, création de 4000 assistants médicaux pour décharger les médecins de tâches qui peuvent être déléguées, redéfinition des missions des hôpitaux de proximité pour les spécialiser dans les soins du quotidien en étroite collaboration avec la médecine de ville. L’esprit de cette réforme qui veut abattre les clivages entre les différents acteurs du système de santé semble être, là encore, de faire tomber les barrières administratives ou corporatistes qui nuisent à l’efficacité de la prise en charge des usagers.

Education

On pourrait ajouter à ce tour d’horizon (incomplet) des réformes déjà engagées sous ce quinquennat, celles entreprises par Jean-Michel Blanquer dans le système éducatif pour améliorer son efficacité en termes de réussite et d’apprentissages fondamentaux alors que la France occupe une place très moyenne dans les enquêtes PISA de l’OCDE. Là encore, il s’agit de combattre les inégalités, en mettant l’accent sur les compétences de base et leur acquisition dès le plus jeune âge (dédoublement des classes dans le primaire) et de rendre l’utilisateur plus libre de ses choix (fin des séries dans le secondaire et système d’options choisies par les élèves qui composent leur menu éducatif).
Finalement, l’ensemble de ces réformes dessine bien un programme social-libéral. Social parce que l’objectif est de faciliter l’accès aux dispositifs de l’action publique de ceux qui doivent en être les premiers bénéficiaires et qui en sont souvent exclus. Libéral parce que cette plus grande facilité d’accès est rendue possible par la suppression de rentes, de barrières à l’entrée et parfois simplement de lourdeurs et de complexités administratives. Libéral aussi, ou simplement pragmatique, parce que, dans certaines des réformes menées, le rôle des entreprises dans l’accès à l’emploi et à la formation ou du secteur privé dans le domaine hospitalier, est mieux reconnu et valorisé.
La difficulté politique d’un tel programme est qu’il est difficile à expliquer à l’opinion. Les dispositions sont souvent très techniques et les enjeux institutionnels sont souvent cachés. Les négociateurs qui participent aux débats et aux controverses qui accompagnent ces réformes connaissent ces enjeux cachés (le pouvoir et le financement des organismes paritaires par exemple) mais ne les dévoilent pas parce que c’est la règle du jeu. L’opinion en est donc totalement ignorante tandis que le débat se focalise souvent sur des questions idéologiques très éloignées de ces enjeux institutionnels. Quant aux bénéfices que peuvent en escompter les usagers, ils ne sont pas immédiats.
Ces difficultés rendent peut-être le bilan réformateur d’Emmanuel Macron à mi-mandat peu lisible et difficile à défendre devant l’opinion. Pourtant, même si le succès de chacune de ces réformes n’est pas assuré et devra être évalué, ce bilan paraît conséquent et en en tout cas bien supérieur à ceux des trois présidents au moins qui l’ont précédé.

[1] Obtenir les bonnes compétences : France, OCDE, 2017
[2] Formation professionnelle : pour en finir avec les réformes inabouties, Institut Montaigne, 2011

mardi, janvier 21, 2020

Bestiaire révolutionnaire et autodafés de pacotille Une tribune de Frédéric Lefebvre


https://www.atlantico.fr/decryptage/3586191/bestiaire-revolutionnaire-et-autodafes-de-pacotille

Quand la radicalisation d’une queue de grève conduit une poignée de citoyens à s’attaquer à la culture, c’est l’âme de notre pays qui est visée. Un bestiaire prétendument révolutionnaire, s’abat sur tout ce qui bouge. 

Par Belzébuth, quelques nuées de mouches s’attaquent à la grande pyramide du Louvre ! 
3 ème plaie de l’Exode (chapitre 7 à 12) : « Les mouches et les moustiques attaquent la population! »
Il y a mouches et mouches, me direz vous. 
Alors que les petits rats de l’Opéra de Paris ont donné un bel exemple de délivrance d’un message non destructeur mais qui fait mouche,  protestant au travers d’un spectacle de rue dédié à leur cause, quelques excités ont tenté d’empêcher la représentation de « La mouche » aux Bouffes du Nord, au prétexte que le président de la république y assistait. 
Et les mouches à m... de s’empresser de se bousculer au pourtour du théâtre afin de rendre compte de la soi-disant fuite du roi à Varennes. Un président qui assista de bout en bout au spectacle, contrairement à ce que la « Vox Populiste » essaya de faire croire.  
Quelle vaste bouffonnerie démocratique, à laquelle se prêtent allègrement des journalistes autoproclamés comme des chaînes de désinfos malgré elles.  
L’immédiateté de l’information n’excuse t’elle pas l’approximation. On se console comme on peut. 

Les mêmes mouches avides de sang qui théâtralisent une trentaine de protestataires  empêchant, une journée entière durant, l’accès au Louvre, s’empressent dans le même temps de ridiculiser les milliers de visiteurs en colère, ayant fait des kilomètres pour avoir la chance de découvrir l’exposition magnifique honorant à Paris l’illustre Leonard de Vinci.  Par centaines ils s’écrient excédés : « Marre !» ne récoltant en retour que railleries et mépris. 
Le ministre de la Culture contraint d’annuler sa cérémonie de vœux aux créateurs, artistes et troubadours, pour éviter je ne sais quel festin de sauterelles en mal de destruction ou une quelconque théatralisation d’un autodafé de pacotille à la si symbolique Bibliothèque François Mitterrand...
À l’image de cet enseignant muté en mante religieuse brûlant à Caen , le puissant « Fahrenheit 451 » de Ray Bradbury, imaginant sans doute par l’autodafé d’un chef d’œuvre dénonçant une société qui brûle ses livres et combat ses intellectuels, faire régner les ténèbres le temps d’un acte se revendiquant empli de symbolique. 
Autodafé de pacotille! 
A l’image de ce nuage d’enseignants transformés en sauterelles enragées jetant des manuels scolaires derrière les grilles de rectorats de plusieurs villes en France, ou constituant des barricades avec les ouvrages, pour défendre sa vision de l’avenir de l’enseignement. 
Triste spectacle d’une société qui se délite en acceptant que quelques individus bafouent ainsi ce que l’on est en droit d’attendre d’eux, qu’ils transmettent le savoir et l’espoir à une jeunesse en plein questionnement sur son avenir. 
La leçon des Dix commandements, ne doit échapper à personne. Chaque menace de fléaux ne fera que se retourner contre celui qui la profère. 
Qui peut sérieusement penser qu’au nom de la Culture de la grève, le milliard de valeur détruit dans l’entreprise SNCF, contrainte de ce fait à un plan d’économie, profitera à terme à la collectivité de l’entreprise et donc à ses employés...
Que la dictature d’une minorité écartée du pouvoir par le chant des urnes, cesse d’instrumentaliser une partie du peuple à des fins exclusivement électoralistes et au mépris de ce qui fait la force de notre nation, notre culture commune.

lundi, décembre 23, 2019

A TOUS LES CRÉTINS QUI ME TRAITE DE MACRONISTE

Étant d’une famille ouvrière très pauvre, j’ai 65 ans donc,  il faut se remettre dans le contexte des années où existait la véritable pauvreté, qu’il pouvait s’apparenter au quart monde, cela m’a donné une véritable force en étant lucide sur ma condition sociale, en sachant où était ma place et quel étaient les personnes à combattre pour exister dans la société. Cela semblait évident que ma place devait être à gauche et même maintenant  j'ai aucun doute là-dessus ça coule de source. J’ai toujours pensé que l’idéologie et toutes leurs idées me parlaient et la gauche m’a toujours convenu que le seul combat était la lutte pour vivre ou pour survivre.

Il est évident et cela tombe sous le sens que mon cœur, mon esprit, ma conscience politique, ont toujours penché à gauche. Élevé dans la tradition de gauche, on m’a inculqué un esprit critique, une conscience politique aiguisé, en ayant la lucidité de critiquer la gauche si cela ne me convenait pas et j’ai toujours fonctionné comme ça.

Je n’ai jamais été dans un parti pour ne pas être cadenassé et ni être prisonnière par un appareil politique. Le plus important à mes yeux et de savoir être d’accord ou ne pas l’être envers la gauche et avoir la liberté de la critiquer

J’ai toujours voté à gauche même à l’extrême gauche lorsque il y avait ARLETTE au premier tour, car je savais qu’elle ne monterait jamais au pouvoir. Au fur et à mesure des années, la gauche a été en dessous de tout.

Le dernier choc a été hollande car j’avais voté au 2e tour pour ce gros tocard et que ce pitre ou ce clown ait trahi la gauche a ce point et hallucinant, il a fait pire que les autres, le début de la trahison a commencé par se traite de Mitterrand qui a trahi la gauche et on a fermé notre gueule parce que c’était la soi-disant gauche, en continuant par Jospin et tous les autres qui ont suivi.

Avec cette merdasse d’hollande, le pays c’est enfoncé encore plus dans la crise, par son manque d’autorité, par sa lâcheté, par peur, pour avoir la paix sociale et ce comportement de mollasson, il a enfoncé un peu plus le pays dans un foutoir pas possible, il a baissé son pantalon pour tout et pour pas grand choses, il n’a pas été à la hauteur de son mandat par son absence de couilles il a créé une bête de la pire espèce je parle des gilets jaunes. Mais la droite par le passé a préparé le terrain. Comme je l’ai exprimé dans mes 2 derniers billets, tous n’ont pas été à la hauteur de la France et de leur mandat.

Avec le recul l’idéologie de la soi-disant gauche a ruiné la France, la gauche avec le recul a été médiocre dans tous les sens du terme

Mon dernier espoir avait été Merluche, je me suis fait avoir. J'ai regretté de toutes mes forces ce bulletin de vote que j’avais déposé dans l’urne au soir du premier tour, il m’a pas fallu longtemps pour penser que j’avais fait une connerie, son comportement m’a choqué et son discours au soir du premier tour a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, et j’ai été conforté dans sa saloperie lorsque il s’est mis à crier, mon corps est sacré et je suis la république,  alors là j’en ai pas cru mes oreilles.

Pourtant, j’y avais cru, car son discours m’avait interpellé et sa façon de parler en vrai tribun m'avait fait réfléchir, mais je me suis laissé avoir comme une bleue, mais avant le premier tour, je me posais déjà des questions sur ce bonhomme. Mais au soir de 2e tour, je n’ai plus eu aucun doute par sa folie, sa paranoïa et par son ego surdimensionné, j’ai découvert au fur et a mesuré un vrai trotskiste dans le mauvais sens du terme sa haine de la démocratie, le pouvoir par tous les moyens, même par le sang et surtout renverser la république et la démocratie pour arriver à ses fins, le pouvoir absolu, un véritable fou furieux et de surcroît un véritable fasciste.

Tout ce préambule pour dire qu’avec cet esprit critique qui m’a été inculqué, je me fais traiter de macroniste, par des fascistes, des crétins, des incultes, des gens de droite et des gens de gauche, des débiles mentaux et des décérébrés. En étant de gauche, c’est le comble. Car ces gens-là n’acceptent pas et ne supportent pas que l’on ne critique pas, avec outrance mépris et vulgarité le président de la République Monsieur Macron, jusqu’à preuve du contraire, c’est le président de tous les Français à ce que je sache, donc on lui doit le respect, c’est comme cela que l’on m’a éduqué, désolé pour les crétins et les ignares qu’ils ne comprennent pas mon fonctionnement. Lorsque on n’est pas d’accord avec eux, on représente le diable et l’on se fait traiter de tous les noms d’oiseaux, ont nous harcelés, ont nous signalés, et il y a une cohorte de jobards qui se font plaisir à nous insulter, mais comme personnellement je ne suis pas jésus je ne tends pas la joue gauche, je ne me laisse pas faire et je réplique, ça, ils ne le supportent pas, ils deviennent fous, et bien plus encore, la France est devenue un pays de crétins, ce n'est pas héréditaire la crétinerie, mais cela se propage à une vitesse grand V, car si l’on n’est pas d’accord avec certaines personnes on est forcément des salopards de macroniste plein aux as, privilégier, des nantis des gens du 4/40.

L’on s’aperçoit en fin de compte, que sur les réseaux sociaux ces personnages qui nous traitent de macroniste sont de véritable fasciste, des imbéciles, des crétins, des incultes et surtout, ils ont un esprit fermé, restreint sans recul, aucun sens critique avec un cerveau de merde en croyant détenir la vérité, ce sont les culs serrés les bien passants, les moralisateurs de mes deux. Tout cela pour dire que sur les réseaux sociaux si l’on n’est pas d’accord avec le discours ambiant, on est des macroniste.

Toute cette chienlit est relayée par les télés infos de merde qu’ils croient avoir le pouvoir, ils n’ont ni le pouvoir, ni l’intelligence, ni les idées. Sur les réseaux sociaux se sont le 2.0 facho, des extrémistes de droite et de gauche, de la gauche en général et ce qu’il en reste et de la droite en particulier, en n’étant pas d’accord avec ces détritus, on se fait traiter de macroniste de merde. on s’aperçoit que la France est un désert intellectuel, philosophiquement vide, c’est le vide sidéral, où sont passé nos intellectuels responsables, nos philosophes sachant débattre intelligemment, nous avons créés des monstres, des crétins, des imbéciles, c’est la Nouvelle-France, la France des extrêmes des incultes, des gilets jaunes.

Tout ce beau monde leur seul credo est la haine du président, ils en sont aveuglés. Mais incapable de comprendre que ce n’ai pas le nouveau Président qui est la cause de ce fiasco, mais l’ensemble de tous ces politicards de merde qui se sont succédé, ils ont été lâches, ils ont détruit les acquis et mené à la ruine la France.

Mais ces crétins avant tout, ils se sont réveillés un jour de 2017 en s’apercevant qu’on les avait pris pour des cons. Et oui, 50 ans de pouvoirs par la droite et la gauche ont détruit la France, ces crétins n'arrivent pas à comprendre que c’est la faute de ceux qui nous ont gouverné pendant 50 ans qui sont la cause de ce fiasco.

https://anniefranzini.blogspot.com/2019/11/ces-politicards-qui-non-pas-ete-la.html

 https://anniefranzini.blogspot.com/2019/11/voila-ou-en-est-la-france-apres-50-ans.html

Comme je dis vulgairement 50 ans d’enculerie de la droite et de la gauche ont amené la France devant un précipice, et quand tous ces crétins se sont réveillés un jour de 2017 ils se sont jetés comme des hyènes sur le nouveau président, mais voilà, s’ils ont le cul en choux fleurs, car ces enfoirés de politicard leur ont mis bien profond, que leur cul leur font horriblement mal, c’est en partie leur fautes, mais il ne faut pas s’en prendre au nouveau président, il faut s’en prendre à ces politicards qui nous ont gouvernés pendant 50 ans ; mais les crétins ne savent pas penser ni réfléchir de plus ils sont tous lâchent, car ne veulent pas admettre qu’ils se sont fait enculer pendant 50 ans en ferment leur gueule avec leur consentement, mais accepté l’inacceptable c'est impossible, c’est une forme de déni c’est plus facile de s’en prendre au nouveau qui de surcroît est jeune, que de comprendre et d’accepter que ce sont tous ces politicards qui nous ont menés à la catastrophe, mais allez faire comprendre à des crétins, impossible, donc il faut les laisser dans leur monde de crétin

lundi, décembre 09, 2019

Jean-Michel Delacomptée: «Sans accès à la grande littérature, l’horizon des jeunes gens se rétrécit»


https://www.lefigaro.fr/vox/culture/jean-michel-delacomptee-sans-acces-a-la-grande-litterature-l-horizon-des-jeunes-gens-se-retrecit-20191206

FIGAROVOX/ENTRETIEN - Réputé pour ses remarquables portraits littéraires de grands esprits et de personnages historiques, l’écrivain Jean-Michel Delacomptée explique son art. Il confie ses inquiétudes sur la transmission de la littérature classique à la jeunesse, mais aussi ses espoirs.
Jean-Michel Delacomptée. Photo Jean-Christophe MARMARA/Le Figaro
Jean-Michel Delacomptée. Photo Jean-Christophe MARMARA/Le Figaro Le Figaro

Agrégé de lettres et universitaire, l’écrivain Jean-Michel Delacomptée est un auteur renommé pour ses nombreux portraits littéraires - Montaigne, Racine, Bossuet, Saint-Simon, notamment- souvent parus dans la prestigieuse collection «L’Un et l’autre» de J.-B. Pontalis chez Gallimard.
Egalement romancier et essayiste, il a en particulier donné au public «Notre langue française» (Fayard, 2018), distingué par le Grand prix Hervé Deluen de l’Académie française.
Jean-Michel Delacomptée publie La Bruyère, portrait de nous-mêmes(Robert Laffont, coll. Les Passe-Murailles, 2019, 216 p., 18€), salué par la critique.

FIGAROVOX.- Si vous avez publié des essais et des romans remarqués, vous êtes d’abord connu comme auteur de portraits littéraires de grands esprits -Montaigne, La Boétie, Racine, Bossuet, La Bruyère, Saint-Simon - et de personnages historiques qui furent leurs contemporains: Ambroise Paré, François II, Henriette d’Angleterre et la confidente d’Anne d’Autriche, Madame de Motteville. D’où vient votre prédilection pour les XVIe et XVIIe siècle?
Jean-Michel DELACOMPTÉE.- La langue du XVIe et du XVII siècles possède un charme puissant. C’est une langue neuve, riche d’une énergie juvénile, nourrie de la rigueur du latin, et imprégnée d’une grandeur royale. Il suffit de penser au tranchant de la prose de Pascal ou des vers de Racine pour en saisir la force, la sobre éloquence, pour mesurer l’intensité à laquelle s’élève cette langue musclée, sans concession, sans bavardage. L’art des formules, des aphorismes, de l’éclat, est porté à un très haut degré au Grand Siècle.
La prédilection pour l’âge classique que vous évoquez vient de ma lecture approfondie de La Princesse de Clèves, réalisée dans le cadre d’une thèse qui avait pour sujet la jalousie amoureuse dans la littérature française. Auparavant, la lecture familière de Montaigne m’avait familiarisé avec la littérature du XVIè siècle, ce qui incluait naturellement Rabelais, La Boétie, Brantôme, D’Aubigné et les poètes de la Renaissance. Je tiens à rappeler qu’on étudiait ces auteurs au lycée. Plus tard, je me suis passionné pour le genre des Mémoires, en particulier ceux de l’âge classique.
Pour autant, mes centres d’intérêt ne se limitent pas à ces deux siècles, tant s’en faut. Saint-Simon, auquel j’ai consacré un portrait, est un auteur du XVIIIe (il est mort en 1745). J’ai écrit des articles sur bien d’autres sujets, notamment sur Proust, sans même m’arrêter sur un portrait plus personnel, Écrire pour quelqu’un (Gallimard, coll. L’Un et l’autre, 2014, NDLR), hommage à la figure du père qui, tout en se rapportant à ma propre vie, la déborde largement, parce qu’écrire sur soi et sa vie n’a de sens, à mes yeux, que si l’on sort de soi. Bref, je ne suis et ne me veux spécialiste de rien, ni d’une époque, ni d’un seul thème, ni même d’une seule forme d’écriture.
Le genre du portrait littéraire n’est pas une biographie, pas un essai non plus. Comment le définir?
Le portrait, genre peu pratiqué en tant que tel, se trouve au cœur de l’art du roman. C’en est comme la quintessence. Le portrait est, par exemple, au cœur de La Comédie humaine, de La Recherche du temps perdu, des Mémoires en général, et, finalement, de toutes les œuvres d’envergure, à commencer par Les Caractères de La Bruyère. Mais il a bien d’autres caractéristiques. Il n’ambitionne pas l’exhaustivité de la biographie, ne cherche pas à épouser la linéarité d’une vie.
L’exigence stylistique se révèle primordiale dans l’art du portrait. Rien de l’effort, rien de l’huile de coude ne doit apparaître.
Il relève de l’essai par la subjectivité qu’il assume, mais sa démonstration valorise une approche sensible plutôt que conceptuelle ou théorique. Le portrait incarne. C’est un procédé d’insistance sur certains traits, certaines lignes de force qui concentrent la vérité d’un être pour en faire un destin, et d’une époque pour en extraire les caractéristiques. Quant à la nature littéraire du portrait, elle tient à la manière d’aborder ce dont il traite. À la différence de la biographie, l’exigence stylistique se révèle primordiale dans l’art du portrait. Dans cette exigence, qui est celle de l’écrivain par opposition à «l’écrivant» dont parle Roland Barthes, chaque phrase, chaque mot s’imposent par une nécessité interne. Dans le portrait, qui peut remplir aussi bien une page que deux cents, le rôle de la composition est également essentiel. Pour rendre compte de la singularité d’un être, la composition doit d’être singulière. Il faut donc la construire. De là surgit l’unicité d’une vie élevée au rang de destin. En outre, il existe un lien étroit entre l’art du portrait et la peinture. Au fond, le portrait littéraire, c’est un art de peindre avec les mots. Le portraitiste recherche la justesse du trait.
Ce n’est pas tout. L’art du portrait introduit une tension de nature romanesque dans la narration qu’il mène. Ce point m’importe à l’extrême. Un portrait s’apparente à un récit, avec le rythme que ce terme implique. Par là-dessus, il est évidemment indispensable de s’imprégner d’une époque pour en faire revivre l’esprit. Ressusciter des individus oblige à reconstituer leur sensibilité et le contexte historique dans lequel ils ont vécu. Par conséquent, un portrait littéraire - mais tout portrait digne de ce nom est littéraire - nécessite un vaste effort de style et d’information, avec cette condition sine qua non qu’il ne faut laisser subsister aucune trace du travail entrepris. Rien de l’effort, rien de l’huile de coude ne doit apparaître. En cela résident, idéalement, l’art et le défi.
Vous avez consacré une étude remarquable à La Princesse de Clèves (Passions. La Princesse de Clèves, Arléa Poche, 2015), oeuvre qui a tant fait souffrir Nicolas Sarkozy au lycée. Pourquoi cette lecture exigeante est-elle encore profitable à un jeune homme ou à une jeune fille d’aujourd’hui?
Le personnage de la princesse de Clèves, qui confère son nom au roman, est un modèle humain qui devrait inciter les jeunes gens du XXIe siècle à réfléchir sur eux-mêmes. N’oublions pas que l’héroïne, lorsqu’elle arrive à la cour d’Henri II, se trouve dans sa seizième année. Elle a donc quinze ans, et, nonobstant la précocité plus grande à l’époque qu’aujourd’hui, c’est une adolescente.
Un jeune de 2019 peut s’identifier à elle, du moins essayer, d’où l’intérêt d’étudier ce roman au lycée. Ajoutons que la peinture de l’amour par Madame de Lafayette, l’énigme du renoncement au bonheur que raconte le roman, la société de cour qu’il décrit, procurent au lecteur contemporain un magnifique éloignement dans le temps. En fait, quel que soit l’âge du lecteur, le miracle de ce roman qui a traversé les siècles tient à ce qu’il offre matière à s’interroger sur soi-même. Tel est d’ailleurs le miracle de toutes les grandes œuvres.
Il y a, dans La Princesse de Clèves, une description des rapports entre les hommes et les femmes qui mérite qu’on s’y plonge.
Il y a ainsi, de façon exemplaire, dans La Princesse de Clèves une description des rapports entre les hommes et les femmes qui mérite qu’on s’y plonge. Ce roman renferme une inépuisable évocation des passions - passion amoureuse, passion du pouvoir, passion de l’absolu. À rebours de l’interprétation habituelle qui fait de Madame de Lafayette une féministe pour qui les femmes sont toujours des victimes et les hommes des coureurs de jupon, son roman peint des femmes dominantes, marquées par le goût du pouvoir, et présente des hommes sentimentaux, subjugués, et, en quelque sorte, surnuméraires. Saisi dans les replis du texte, le féminisme de Mme de La Fayette offre de riches aperçus sur le néoféminisme d’aujourd’hui.
Les bacheliers de 2019, juge-t-on souvent, ont une connaissance moindre de ces auteurs classiques que leurs prédécesseurs voilà cinquante ans, faute de les avoir autant étudiés en classe. Quelles en sont les conséquences pour ces adolescents?
Imaginez que Notre-Dame de Paris soit rasée. Délaisser complètement la littérature classique constituerait une catastrophe de même nature. Un continent linguistique s’éloigne de la jeunesse actuelle, avec le risque qu’il disparaisse corps et biens.
Toutes les racines de la langue française, son corps même, viennent de la littérature de l’âge classique. Ne plus fréquenter celle-ci entraîne la méconnaissance foncière de notre langue.
La conséquence en est très concrète: l’horizon des jeunes gens se rétrécit. La modernité se caractérise par une spécialisation croissante des métiers et des savoirs. Cette dissociation croissante, cette déliaison continue, obscurcit le rapport au monde, dont le sens ne cesse de s’effacer. Les seuls instruments de liaison, ce sont la culture générale et la maîtrise de la langue. Toutes les racines de la langue française, son corps même, viennent de la littérature de l’âge classique. Ne plus fréquenter celle-ci entraîne la méconnaissance foncière de notre langue. Et la déperdition de la langue entraîne celle de la pensée. C’est en cela que l’enseignement des lettres relève profondément de la politique, et qu’il est urgent de s’interroger sur les méthodes qu’il promeut.
L’enseignement de la littérature s’est transformé en une sorte d’entreprise de vivisection des textes, déplorez-vous. Mais n’est-il pas naturel de les décortiquer pour les comprendre?
Comparé à l’enseignement de la littérature que l’on recevait au lycée encore dans les années Soixante, la rupture est à peu près totale. Désormais, le professeur de français est invité à se transformer en médecin légiste. Le texte littéraire fait figure de cadavre qu’on dissèque. Jadis, au lycée, les grands textes étudiés étaient plus nombreux, et le professeur analysait les mots, le rythme, la composition pour comprendre et justifier les choix de l’écrivain. Un sentiment de respect et d’admiration pour la puissance évocatoire des œuvres allait de soi. Dorénavant, un langage techniciste est de rigueur pour appréhender les textes, qu’on soumet à des catégories thématiques. L’œuvre est devenue la servante de préoccupations qui lui sont extérieures.
On s’acharne sur le squelette au mépris de la chair. En vertu de cette logique, étudier une page de Chateaubriand ou un texte publicitaire obéit aux mêmes règles.
On s’acharne sur le squelette, en quelque sorte, au mépris de la chair. En vertu de cette logique, étudier une page de Chateaubriand ou un texte publicitaire obéit aux mêmes règles.
Ce changement calamiteux s’explique par le sentiment d’infériorité qu’éprouvent, depuis la fin des années Soixante, les spécialistes des Lettres envers les sciences «dures». Ils ont cherché à les imiter. Dans toutes les disciplines, du reste, l’idéal d’un savoir scientifique et technique prévaut aujourd’hui. Or sans culture générale fédératrice - et c’était précisément le dessein de l’humanisme à la Renaissance -, le risque est grand de voir les connaissances réduites au statut de fragments orphelins d’une signification d’ensemble.
Sommes-nous vraiment moins amoureux de la langue française que les générations qui nous ont précédés? Notre lien avec elle s’est-il distendu?
Le phénomène le plus douloureux est l’invasion du globish, cette façon insupportable de singer l’anglo-américain. En outre, l’anglomanie d’une partie importante des élites françaises semble répondre au désir de se valoriser de façon paresseuse.
Le règne de la publicité favorise un rapport de persuasion sophistique sur l’effort d’argumentation et de démonstration.
On a affaire ici à un snobisme ravageur, et à un exemple frappant de servitude volontaire. Plus grave encore, je crois, nous voilà pris dans la nasse de la communication triomphante. L’artifice qui en découle, propre à sa fonction illusionniste et mensongère, affaiblit la substance de notre langage. Celui-ci se délite. Flottante, insincère, notre langue est de moins en moins tenue. De surcroît, dans le domaine politique, le flou et la fadeur des termes employés ont pour intérêt de n’exclure, de ne discriminer personne, au détriment de la clarté, de la vigueur, de tout ce qui permet de discerner la vérité du factice, de les distinguer, de les discriminer, au sens strict du verbe «discriminer». Il est frappant de constater combien le règne de la publicité favorise un rapport de persuasion sophistique sur l’effort d’argumentation et de démonstration. Tout cela concourt à ce que notre langue s’affaiblisse en tant qu’instrument indispensable à l’éclaircissement des pensées et des actes.
En face de ces nombreux motifs d’inquiétude, n’existe-t-il pas des raisons d’espérer?
Abuser des prédictions de Cassandre nuit à la santé. Ne perdons pas confiance.
La littérature d’exigence, l’amour de la langue et, souterrainement, la poésie, vivent toujours.
La littérature d’exigence, l’amour de la langue et, souterrainement, la poésie, vivent toujours. Les jeunes talents fourmillent, même s’ils ne sont pas nécessairement reconnus. L’art oratoire n’a pas disparu des prétoires. La chanson à texte reste vivace. Dans le domaine de l’éducation nationale, même s’il ne faut pas se leurrer sur leur portée, les efforts du ministre Blanquer sont soutenus par l’opinion publique, consciente de l’effondrement de l’orthographe et de la syntaxe, dont les réseaux sociaux offrent le spectacle déplorable. Cependant, ne nous y trompons pas. Les forces qui poussent en sens contraire sont si puissantes qu’un sursaut, pour être effectif, réclame une volonté tenace.


vendredi, novembre 29, 2019


https://xavieralberti.org/2019/07/21/la-societe-des-hysteriques/



XAVIER ALBERTI

Au fil des réseaux sociaux, des polémiques, des crises plus ou moins profondes, des affrontements plus ou moins larvés, une évidence se dessine: Ce qui mine nos sociétés c’est la radicalité avec laquelle chacun veut, non plus seulement exprimer, mais imposer ce qu’il est, qu’il s’agisse de religion, de sexualité, de politique, d’alimentation, de tenue vestimentaire, d’origines ou de position sociale.

Partout, tout le temps, en toute circonstance, nous brandissons notre drapeau ou celui de notre communauté, fut-elle groupusculaire, pour exiger notre « droit à » sans plus jamais s’encombrer de notre « devoir de »… à commencer par celui de fraternité sur laquelle repose notre contrat social.

Lentement mais sûrement, derrière l’affirmation de nos égos et de nos égoïsmes, la cohésion vole en éclat et la République recule, recule encore, recule toujours jusqu’à être confinée dans les espaces-temps étriqués de sa représentation la plus symbolique, celle des grandes victoires sportives, des deuils nationaux et de quelques grandes dates de son Histoire. En dehors de ces spasmes parfois extrêmes, les hordes d’individus massacrent méthodiquement, au nom de leur identité, la matrice citoyenne, celle qui devrait transcender les communautés pour les couronner de la seule qui les réconcilie toutes, la communauté nationale, rassemblée sous le regard protecteur de la République.

Mais voilà, il n’existe ni valeurs centrales de cohésion ni paix sociale dans un pays où l’individu prend le pas sur le citoyen, où le vegan attaque le boucher, où le supporter pille le commerçant, où l’hétéro s’en prend au gay, où le manifestant menace le député, où le député boycotte le militant, où le délinquant caillasse le pompier, où le Français de trois générations montre du doigt celui qui n’en compte qu’une, où l’écologiste fauche le champs de l’agriculteur, où l’automobiliste attaque le cycliste, où le cycliste attaque le motard… et inversement bien sûr, personne n’ayant le monopole de la violence, de la bêtise et du rejet.

Dans le même temps, non contente de générer son archipélisation, notre société frénétique a décidé qu’il fallait parler cash, intronisant ce slogan qui a fait le succès des Le Pen puis de tous les populistes qui lui ont succédé en France et dans le monde, selon laquelle il faudrait « dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas ». Ainsi la société du parler cash permanent, des grandes gueules médiatisées et des bonimenteurs youtubés a-t-elle pris le pas sur tout le reste, par la transgression permanente, au nom d’une vérité qui serait enfouie et interdite, finissant d’hystériser chaque sujet, jusqu’à l’absurde, jusqu’à la nausée, jusqu’à l’injure.

Pourtant, s’il nous arrive effectivement de penser tout bas, c’est probablement parce que ce qui se niche là ne mérite ni la lumière, ni le bruit, seulement la pénombre des sous-terrains nauséabonds, ceux qui abritent nos bas instincts, nos réflexes médiocres, nos rancoeurs ressassées et nos croyances imbéciles. Alors dire tout haut, à quoi bon, sauf à vouloir jucher son nom et sa photo sur un tas de fumier. Ceux qui s’enorgueillissent de dire ce que les autres taisent ne sont, bien souvent, que les porte-voix de leur seule renommée au service de leur seule démagogie.

En réalité, derrière ce pari de l’hystérisation, il y a la conjugaison de l’intérêt de ceux qui monétisent la violence pour en tirer des profits, et de ceux qui l’électoralisent pour en tirer le pouvoir. La vie politique américaine nous démontre qu’il ne s’agit pas d’une fiction mais d’un moment réel de l’Histoire politique de notre planète. Enfin, ne nous y trompons pas, au terme de ce processus, il y a immanquablement l’asservissement ou la guerre et rien ne semble pouvoir arrêter ce phénomène puisque la rationalité est forcément fille du complot et que l’espérance est évidemment soeur de la naïveté.

En fait de grandes gueules nous aurions besoin de grands esprits, au lieu de larges épaules il nous faudrait des grands cœurs, plutôt que de grands discours il nous faudrait de grands élans, plutôt que d’instantanéité nous aurions besoin de temps pour penser une ère et une planète en pleine révolution, plutôt que des clash il nous faudrait des controverses, plutôt que de tonitruantes déclarations il nous faudrait des mots précis et posés, en guise d’injonctions à prendre position il nous faudrait des invitations à penser, en guise de certitudes il nous faudrait « l’esprit fécond du doute », plutôt que des polémistes il nous faudrait des pédagogues, plutôt que des pyromanes il nous faudrait des forestiers.

Il en va de nos sociétés comme de nos âmes, où s’affrontent des forces contradictoires, des passions sombres et des inspirations lumineuses, le pire et le meilleur de nous… deux loups, dit la légende, l’un incarnant le mal, la colère, l’envie, la supériorité et l’égo; l’autre le bien, c’est à dire l’espoir, l’humilité, la bienveillance et la compassion.

Invariablement, aujourd’hui comme hier, ici comme ailleurs, le vainqueur est celui que nous nourrissons.

XAVIER ALBERTI

mardi, novembre 26, 2019

CES POLITICARDS QUI NON PAS ÉTÉ A LA HAUTEUR PENDANT 50 ANS



En 2017, nous avons assisté à l’effondrement de la droite et la gauche, ce qui a permis à un inconnu Emmanuel Macron de devenir président de la République, pourquoi cela a été possible. Posons-nous la question. Pendant 50 ans ces politicards-là, n’ont pensé cas leur pomme, en étant irresponsables, n’ayant que faire de la France, du destin français, se sentant concerner que par leur ambition, leur pouvoir personnel, en amassant le plus de pognon possible au détriment des français, donc rien à foutre des citoyens. Seules leurs ambitions ont compté. Ils n’ont pas été à la hauteur de leur destin. Par manque d’idée, d’ambition idéologique, par manque de courage, de lâcheté, d’intérêt personnel, de magouille entre amis, par manque d’intelligence.
En étant incapable d’être visionnaire, pour amener la France vers une politique digne de ce nom. Ils n’ont pas été à la hauteur des promesses tenus, donc pour avoir la paix sociale, ils ont fait des compromissions, dans tous les domaines, le plus important, ils ont même trahie ce qui tenait et consolidait la société française, la laïcité, la démocratie, la république. La base de la société française a été ébranlée et presque détruite, et ce manque de cohésion, de solidarité a fissuré les piliers de la société française, elle a été mise en danger et à rude épreuve, toutes les avancés qui ont été acquis pendant des décennies de lutte ont été détruite en un rien de temps.

Sans cohésion sociale et lorsque il  y a des compromissions de ce type il y a trahison. Un pays, parfois, se remet difficilement de cet implosion, et c’est ce qui est arrivé, en fin de compte, ces politicards ont trahie la France, ils ont été en dessous de tous, le comble, ils ont réussi à fabriqué des CRÉTINS des ignares des abrutis aussi. Ils ont abêti les citoyens, peut être que ça était voulu. Ces politicards ont trahi leurs idéaux et leur sens du devoir, ça été le vide idéologique, leurs idées sont inexistante. Cela s’est traduit par une mauvaise gestion de la France de droite comme de gauche, une catastrophe annoncée et prévisible, cela a procuré dans la société des frustrations, des inégalités sociales, la pauvreté, des idées extrémistes, l’émergence du populisme et l’extrême droite et gauche. Et enfin, le crétinisme est apparu au grand jour.
Il y a eu une telle déception et un tel vide que les citoyens se sont tourné vers un inconnu, qui lui avait un programme bien ou mal, mais il en avait un, heureusement qu’il n’était pas des extrêmes, il s’est faufilé entre les parties sans crier gare. Ces partis, n’ont rien vu venir, trop occuper à se bouffer le foie entre eux, en ayant aucun programme construit, donc sans même s’occuper des préoccupations des Français, tellement accaparé par les guéguerres débiles intérieures, qu’ils n’ont rien vu venir. Cette déflagration ces politicards l’on prit en pleine gueule sans savoir le comment du pourquoi, ils ont été mis hors-jeu, c’est bien fait pour leur gueule, car ils se sont comportés comme des minables. Mais le problème, la France est tellement tombé si bas, que la déflagration s'est poursuivis cela s’appelle l’onde choc. Tous veulent leur part et tous sont impatients.

Pour redresser le pays, il ne faut pas 5 ans, mais 10 ans, pour que la France redevienne le pays qu’il a été, d’une autre manière, je pense, mais voilà le sera-t-il un jour ? Je ne veux pas parler ici de la politique du président actuel, car ce n’est pas mon propos, je veux analyser les problèmes engendrés par ces trous du cul de politicards, qui ont détruit la cohésion de la société française et le comportement des Français après l’élection, car les 2 combinés ne sont pas à la hauteur de ce qu’il devrait être. 

Je parle de l’amnésie des français, de leur incohérence, de leur lâcheté, de leurs opportunismes, de regarder ailleurs lors des violences des gilets jaunes et de se taire comme des lâches en les approuvant en étant silencieux, en acceptant les blaks bloc, cela me fait comprendre pourquoi il y a eu le régime de vichy et tant de délation à cet époque-là. Je parle de leurs mauvaises fois, de leurs caprices, de leurs insatisfactions permanentes. De toujours râler à tour de bras sans savoir pourquoi, de leur méconnaissance de la lois, de leur ignorance, et la nouveauté qui est révélé au grand jour, la proportion évidentes de crétins, ils devaient être dans les bars bien accroché à leur comptoir quand ils étaient ouvert, là ils sont sorties et tiennent le rond-point ils devraient faire attention de ne pas tomber car il n'y a pas de comptoir.

Ce n’est pas la convergence des luttes qui s’est produites lors de l’élection Emmanuelle Macron ! Mais c’est les convergences des haines, des jalousies, des envieux des crétins des ignares, tous se sont mis à critiquer, car il faut être dans le sens du vent, cracher du fiel à tout bout de champs, tant cas faire cracher ensemble pourquoi pas, cela ne rend pas meilleur, mais pour eux ça soulage, pour moi je trouve qu’ils sont immondes. Les gens de droite qui ne demandait jamais rien quand le pouvoir était de droite, et demande l’impossible, des gens de gauche qui ne demandait jamais rien quand la gauche était au pouvoir, et font pareil que les autres, les gens qui veulent tout, et tout, tout de suite sans jamais avoir rien demander quand la droite et la gauche était au pouvoir, là, ils se sentent, plus pissé pauvre France.

Les journalistes qui n’ont pas supporté d’être mis à l’écart et qu’ils se vengent de toute les façons possible, mais avant ils étaient tous au botte du pouvoir sans moufté, et ils s’écrasaient car on les caressait dans le sens du poil, ils ont aucune dignité et aucun respect d’eux même, ils servaient de carpettes aux politicards, dans les magouilles et compagnie.

Les politiciens qui se vengent, car ils ne sont pas dans le cercle des décideurs, ceux qui non pas supporter de ne pas être vu ou prit par le président, ceux qui n’accepte pas la défaite, la gauche qui crie plus fort que tous les autres pour faire oublier les catastrophes qu’ils ont pondu en nous menant aux désastres, les soit disant intellectuel qu’il ne sont plus intellectuel, car ils sont incapable de débattre et de penser, mais qu’ils se la fermer quand il y avait la droite et la gauche, et maintenant ils l’ouvrent parce que c’est la mode et ne supporte pas de ne pas être caressé dans le sens du poil. Les gens de télé qui crachent du fiel parce que cela fait bien d’être dans la meute de loup, car être pour ce n’ai pas convenable, les autres gens de télé de gauche qui sont aveuglées par leur idéologie utopique, voulant rester fidèle à qui à quoi, ils ne savent pas eux même et ne trouvent pas, donc restons contre cela est toujours à la mode. Les crétins jaunes qui se découvrent une âme révolutionnaire et qui ne savent pas ce que c’est la révolution, non aucune conscience politique, ne savent pas ce qu’est l’histoire, quel est l’histoire de la France, ne savent rien seulement MOI JE. MOI JE.

Aucun respect envers l’autorité, la violence est roi on l’approuve, même lorsque on dit ‘’oui je suis outré par cette violence MAIS JE COMPRENDS’’ cela est inadmissible, car inconsciemment on leur donne l’autorisation à aller plus loin, certain se sont senti désinhibé et la soupape a explosé, la société a basculé dans la violence, il y a eu des morts on s’en tape ce sont des dommages collatéraux, c’est normal, société complice sans culpabilité sans remord, avec l’accord de tous, sans que rien ni personne ne trouve à redire, nous sommes tous des lâches en puissance pour accepter cette avilissement, je ressens du dégoût; la société a créé des sauvages des animaux, des crétins des incultes qui ne savent plus penser, ni réfléchir, ni discuter, ni s’exprimer correctement nous avons créé des ânes bâté, l’ère du cro-magnons est revenu.

Mais non la violence n’appelle pas à la violence la société fonctionne d’une autre manière, réfléchir, discuter, analyser, chercher des solutions trouver le juste milieu, certain  sont tellement obtus qu’ils croient que la vie, les idées, le fonctionnement de la société est noir ou blanc mais le problème c’est qu’ils se trompent la vie est que nuance.

Cette crise a fait émergé la bêtise, la crasse humaine, on a découvert que les Français étaient la plupart des imbéciles, des crétins, des ignares comme je dis seulement 20 % sont crédibles désolé de ce constat. Depuis que je suis bénévole pour des manifestations sportives, je suis au contact du public depuis 7 ans et j’ai fait le même constat, 20 % sont extraordinaire le reste est à jeter.

lundi, novembre 18, 2019

VOILA OU EN EST LA FRANCE APRES 50 ANS DE GOUVERNANCE HYPOCRITE



La France en 50 ans de gouvernance hypocrite, sans conviction, sans véritable projet, a fait un pas en arrière de 70 ans, toutes les luttes et les avancés sociales ont reculé et ont presque disparue, fautes de courage, de ténacité et de conviction, on s’aperçoit que cette idéologie de gauche aidé par la droite a fait des dommages collatéraux, ils nous ont conduits droit dans le mur et ça été le retour de bâton il nous est revenu en pleine gueule comme un boomerang.

Et nous n’avons rien demandé. À force de compromission de paix sociale, de lâcheté de démagogie, de laxisme, de petit arrangement entre amis, de détournement de fond, d’aucun sens moral, d’éthique bafoué, du sens du devoir disparue, tournant le dos aux valeurs républicaines, faisant des compromissions sur la laïcité pour avoir la paix sociale, les politiques ont joué avec le feu, tous ont reculé devant la démocratie, les idées qu’ils ont défendues jusqu’à présent sont indéfendable, cela ne représente pas la véritable idéologie de gauche. Tout est dans le paraître dans le faire semblant et sans véritable idéologie de leur part, la conclusion, c’est qu’ils nous ont mis dans la merde totale.

Cela se retourne contre nous comme un boomerang, c’est à cause de ces chiens de politicard de merde que le mouvement des #gj est apparue et ce n’est pas une bonne chose pour la société, car les ingrédients de la colère, de la violence, de la haine de la jalousie, du racisme, de l’antisémitisme, du croyant savoir, mais ne sachant rien et ne comprenant rien, se croyant tout permis et croyant savoir tout sur les lois, et inventant des lois qui n’existent pas, biberonné aux faks news au complot à la bêtises à l’ignorance.

Les politiciens par leur politique mené, ont transformé certains humains en animaux sauvages, sans respect, sans limite, sans conscience politique sans analyse, sans sens critique. C’est la faute des politiques et de 50 ans de mauvaise gestion et de lâcheté.et si c’était que ça, la société a fabriqué des crétins, des ânes bâté, sans intelligence, sans réflexion, aucun sens civique, sans comprendre le sens des mots, sans comprendre l’histoire, sans conscience politique et sans idéal, leur idéal c’est MOI JE, MOI JE, et rien d’autre, MOI JE VEUX tout, et tout DE SUITE ET MAINTENANT, rien à foutre du voisin, ils veulent des droits jamais des devoirs, ils ont fait naître des monstres c’est un massacre intellectuel, tout a été mis en place pour que l’on ponde des imbéciles des crétins et des ignares ; l’une des preuves sont les émissions de télé, programmes de merde, de débiles, qui nous entraînes vers le bas vers l’infantilisation, fait pour des décérébrés.

 Le MOI JE, la non-culture, la non-réflexion et l’absence d’intelligence ce n'est pas une société où l’on peut vivre dignement, dans le respect d’autrui et dans la paix. Il y a aussi la façon dont est traité ce président de la république, 50 ans de foutoir on détruit l’image du politique et de la présidence, en 2 ans il ne peut absolument pas résoudre et redresser la France de 50 ans de descente aux enfers, il lui faudra du temps et de l’argent, tout ne se redresse pas en 2 ans, mais certains crétins ne le comprennent pas, et ils sont hermétiques à l’intelligence et au raisonnement, ils voient seulement ce qui se passe au bout de leur nez, ils ne voient rien même pas à 5 mètres c’est dire la crétinerie.
Le nouveau président sert de défouloir. Au mal-être des gens, à leurs problèmes existentiels, et à leurs échecs. Sa jeunesse est un déclencheur à la haine qu’on éprouve, cela doit entrer en jeu il y aussi son parcours qui dérange, son mariage qui énerve, et les bons penseurs ne supporte pas et les moralisateurs de mes deux ne sont pas contents, cela fait un tout pour être détesté encore plus. Car les crétins pensent et se donnent le droit de s’acharner sur lui, sans faire une analyse de la situation, mais ne comprennent pas que c’est 50 ans de mauvaise gestion, mais là est la limite des crétins.

Les problèmes de leur vie quotidienne, de la non-réussite de leur vie, ce n’ai pas le président qui doit résoudre le problème personnel des gens, il n’est pas dieu c’est un simple mortel mais les gens sont habitué et exige qu’ils soient pris en charge, ils sont habitués à être infantilisé, je veux, je veux, je veux et j’en ai pas assez j’en veux encore plus. Mais ils ne comprennent pas qu’il y a des limites et ça les crétins ne l’ont pas intégré.

Dans leurs esprits ils ne leur doivent aucun respect, puisque il est jeune et ce n’est pas un jeune qui va nous donner des leçons, de comment ils doivent être, j’aimerais bien savoir ce que cela signifie en psychanalyse ce non-respect à une personne jeune, je n’ai pas creusé mais c’est à réfléchir, sa jeunesse lui dessert, car certain se donne le droit de lui cracher à la gueule de le mépriser, de le sifflet, de lui cracher leur haine, la preuve dans les manifestations il y a la pourriture et la bassesse de l’inconscient des gens qui ressort, elle n’est pas belle la foule haineuse. 

Ce sont eux qui devraient avoir honte de leur comportement, mais les crétins ne savent pas réfléchir, bien heureux les simples d’esprit qui… Personnellement je ne suis ni pour ni contre le président, j’attends de voir, j’ai esprit à gauche j’ai voté au premier tour merluche car il avait un discours qu’il me parlait, mais depuis le soir du premier tour, il m’a déçu, mais avant le premier tour j’avais des doutes et je me suis posé des questions sur le personnage, mais qu’ils ne prennent pas partie ce soir-là m’a confirmé sur le personnage et l’apothéose a été le jour de sa perquisition ‘’ je suis la république’’ m’a définitivement détourné de ce fou furieux et de ses acolytes hystériques ; je ne veux pas d’une personne au pouvoir qui fait des bouffés délirantes à tout bout de champs, avec des malades mentaux au pouvoir Au sujet du président de la république, j’attends ce qu’il va faire et le jour où j’irais voter je pèserais le pour et le contre de ce qu’il a fait, et de ce qui n’a pas fait, pas avant, je n’ai pas besoin d’aller manifester, et de tout casser, mon seul acte politique sera mon vote et je ferais mon choix dans l’isoloir...

PS. Mais s'il est au pouvoir ce sont les politicards qui lui ont laissé la place et l'espace part leur incompétence à force de coup tordu de chamailleries, partage des gâteaux entre bandit, ils ont plus passé du temps à trafiquer cas s'occuper des citoyens, et EMMANUEL MACRON a vu une opportunité, pourquoi ne pas là saisir ! Il aurait été stupide de ne pas le faire. Laissons-lui le temps il ne peut pas réparer 50 ans de catastrophe en 2 ans de pouvoir, et s'il est au pouvoir, c'est que les autres non pas été à la hauteur, ils lui ont laissé un boulevard, même une autoroute, LE COMBLE ces politicards n'ont pas apprécié et non pas supporté de se faire avoir par un adolescent, ils se sont fait bananer en beauté comme des bleus. Ils ont étés des incapables, grâce à eux, ils nous ont fabriqué des haineux, des crétins, des jaloux, des inadaptés de la cervelle et les gilets jaunes sont apparus.

50 ans de frustration ce sont transformé en haine viscérale avec leur mal-être existentiel, aucun discours ne pourra convaincre ces gens-là, leur haine passera par les extrêmes, par le populisme, seul la violence pourra les apaiser à leurs yeux, il faut bien trouver un bouc- émissaire à leur ''désespoir, et à leur problème existentiel ''' comme l'on dit La France est un paradis peuplé de gens qui se croient en enfer Mais le problème est qu'il y a deux chemins et il ne faut pas se tromper, aussi non, nous aurons les extrêmes au pouvoir, les extrémistes, ou bien le libéral vaincra, ou il y aura un juste milieu et on évitera la catastrophe, les responsables seront les citoyens, c'est à eux de choisir la facilité vers l'extrémisme ou bien être responsable en faisant la part des choses-là est le plus difficile