samedi, octobre 26, 2019


https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2019/10/22/un-an-apres-retour-sur-les-six-jours-qui-ont-vu-emerger-le-mouvement-des-gilets-jaunes-sur-facebook_6016485_4355770.html

Un an après, retour sur les dix jours qui ont vu émerger le mouvement des « gilets jaunes » sur Facebook

Entre le 15 et le 24 octobre 2018, des coups de colère viraux ont convergé sur les réseaux jusqu’à poser les bases d’un mouvement social inédit.
Par   Publié le 22 octobre 2019 à 17h08 - Mis à jour le 23 octobre 2019 à 10h06
C’est une drôle de machine qui s’est brutalement mise en route au beau milieu de l’automne 2018. Samedi 23 octobre, précisément, Thibaut S. crée sur un coup de tête un groupe Facebook pour organiser une manifestation contre la hausse des prix à la pompe en Cornouaille. Ce Finistérien pense alors avant tout rassembler des passionnés d’automobile comme lui. « On en avait marre après les 80 km/h », se souvient-il.
Très vite, Thibaut s’aperçoit que ses troupes dépassent largement le petit monde des routiers et des motards, et qu’il n’y a pas qu’en Bretagne que la colère gronde. Des internautes d’un peu partout en France le sollicitent pour lui demander des conseils. Aucune coordination nationale n’existe alors, et chacun réfléchit dans son coin à des actions pour dénoncer la hausse des taxes sur les carburants.
« Au départ, j’avais mis une date pour aller devant la préfecture début novembre », raconte le Breton au Monde. C’est là qu’intervient un certain Eric Drouet. Ce chauffeur routier de Seine-et-Marne ajoute Thibaut à une conversation Facebook d’une « trentaine » de Français en colère qui veulent protester. « C’est là qu’on a choisi la date du 17 novembre, glisse-t-il. C’est la genèse absolue des “gilets jaunes”. »
Cette mobilisation naissante aurait pu en rester à ces quelques coups de gueule isolés contre le carburant trop cher. Mais celles et ceux qui deviendront par la suite les visages de la contestation ont réussi, en très peu de temps, à poser les bases d’un mouvement social d’une nature inédite. Retour sur ces dix jours décisifs dans l’émergence des « gilets jaunes », du 15 au 24 octobre 2018.

De premières initiatives en ordre dispersé

Le 15 octobre est sans doute une des dates-clés du mouvement. C’est en effet ce jour-là qu’Eric Drouet crée « La France en colère ». A l’époque, on est loin du groupe Facebook devenu central dans l’organisation des « gilets jaunes », qui compte plus de 340 000 membres. Le chauffeur routier le baptise d’ailleurs initialement : « Stop au carburant au prix de l’or !!! », avant de le renommer « Les automobilistes en colère » quatre jours plus tard, puis d’opter pour « La France en colère » le 22 octobre.
Ces ajustements sémantiques traduisent assez bien comment les « gilets jaunes » se sont fixé un cap en quelques jours. La hausse des prix à la pompe a beau avoir été le détonateur du mouvement, Eric Drouet et d’autres décident assez vite de viser plus large, en réunissant les mécontents, sans se restreindre à un seul mot d’ordre – une option stratégique qui s’avérera payante.
A peu près au même moment, une internaute quinquagénaire fait une analyse similaire dans une vidéo d’un peu plus de quatre minutes sur Facebook. Elle s’appelle Jacline Mouraud, et son coup de gueule dépasse en quelques jours 6 millions de vues sur le réseau social. Une gouaille qui fera d’elle l’une des premières figures de la contestation, mais l’exposera aussi aux violentes critiques d’une frange de ses membres.
Les signaux s’accumulent au fil des jours, avec toujours plus de groupes Facebook ou de coups de gueule contre les prix à la pompe. C’est à ce moment-là qu’Eric Drouet tente de coordonner le mouvement, et propose la date du 17 novembre pour une grande journée d’action.

Frank Buhler, le messager

A ce stade, cependant, le succès de l’initiative est loin d’être acquis. La fronde qui est en train de germer sur les réseaux sociaux est très fragile. C’est là qu’intervient Frank Buhler. Ce community manager a comme atout de bien connaître le fonctionnement des réseaux sociaux, mais aussi de s’être déjà frotté à la politique : ancien membre du Front national, il a rejoint Debout la France (DLF), le parti de Nicolas Dupont-Aignan.
« Il y a eu une conjonction des hasards »
Le 23 octobre, à 20 h 06, il publie une vidéo sur sa page Facebook dans laquelle il reprend l’idée d’Eric Drouet en appelant « à bloquer le pays » le 17 novembre. Surtout, il propose un plan d’action qui deviendra par la suite le mode opératoire des « gilets jaunes » :
« Je vous propose à tous de contacter vos amis localement, de vous regrouper, de vous téléphoner, d’aller bloquer les routes d’accès qui mènent à votre ville, les rocades, les péages d’autoroute s’il le faut, tous les axes principaux. D’aller dans la rue, de sortir et de bloquer tout le pays (…) le 17 novembre. Voilà ce qu’il faut faire. »
Sa vidéo sera partagée près de 200 000 fois et visionnée plus de 4 millions de fois sur le réseau social dans les semaines qui ont suivi, contribuant grandement à répandre le mot d’ordre du 17 novembre. « Il y a eu une conjonction des hasards : la bonne chose au bon moment. A ce moment-là, la cocotte était prête à exploser », nous raconte le militant avec le recul.
Si Frank Buhler ne cache pas son appartenance à la « patriosphère », sa vidéo du 23 octobre ne met pas en avant ses idées de droite ou d’extrême droite.
Si Frank Buhler ne cache pas son appartenance à la « patriosphère », sa vidéo du 23 octobre ne met pas en avant ses idées de droite ou d’extrême droite.
A ce moment précis, le groupe Facebook d’Eric Drouet ne compte que quelques milliers de membres. La pétition de Priscillia Ludosky qui réclame une baisse des taxes sur l’essence et le diesel, lancée en mai 2018, n’a réuni que quelques milliers de signatures.
Le succès de la vidéo de Frank Buhler semble bien avoir contribué à la mobilisation. A commencer par les créations de groupes Facebook, qui ont connu un fort pic dans les jours suivants. Sur les 226 communautés de « gilets jaunes » que nous avons étudiées, seulement 17 existaient auparavant. Une semaine plus tard, on en comptait 114 :

Les groupes de "gilets jaunes" ont émergé à la fin d'octobre 2018

Nombre cumulé des groupes de "gilets jaunes" créés au jour le jour, au sein de notre échantillon de 226 communautés de "gilets jaunes" sur Facebook.
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Source : Les Décodeurs
Malgré son rôle incontestable dans l’émergence de la fronde, Frank Buhler y a assez vite été contesté, du fait de son appartenance politique jugée trop marquée pour un mouvement qui se revendique « apolitique ». Ainsi, Eric Drouet assurait dès la fin d’octobre que le membre de Debout la France ne faisait « pas du tout partie du mouvement ». L’intéressé s’est assez vite mis en retrait, pour « éviter que ça nuise » à la mobilisation, mais estime avoir joué le jeu en laissant sa carte de militant DLF « au tiroir ».
Lire aussi  Derrière la percée des « gilets jaunes », des réseaux pas si « spontanés » et « apolitiques »

Le gilet jaune, le symbole qui manquait

Mais le mouvement des « gilets jaunes » n’aurait de toute façon même pas pu porter ce nom sans l’intervention d’un autre homme : Ghislain Coutard. Dès le 24 octobre, au lendemain de la vidéo de Frank Buhler, ce trentenaire s’est filmé dans sa voiture pour appeler à participer au 17 novembre, mais aussi plus largement à soutenir le mouvement :
« On a tous un gilet jaune dans la bagnole, foutez-le en évidence sur le tableau de bord, toute la semaine, là, jusqu’au 17. Un petit code couleur pour montrer que vous êtes d’accord avec nous, avec le mouvement et qui est chaud, qui est pas chaud. Ça va motiver, ça va dire… putain, on va croiser des gilets jaunes partout, sur les tableaux de bord, c’est un signe. »
C’est Ghislain Coutard, chauffeur-routier, qui a popularisé l’idée d’utiliser le gilet jaune comme emblème.
C’est Ghislain Coutard, chauffeur-routier, qui a popularisé l’idée d’utiliser le gilet jaune comme emblème. Facebook
Cette vidéo aussi a été extrêmement virale, avec plus de 5 millions de vues sur le réseau social. Et l’idée du gilet jaune a fait rapidement recette. En à peine dix jours, les Français en colère se sont trouvé un nom, un mode d’action et une date pour se rassembler. Dès le 24 octobre, les éléments constitutifs des « gilets jaunes » étaient là.
Temps 

dimanche, octobre 20, 2019

Elisabeth Badinter : "Je ne pardonne pas à la gauche d'avoir abandonné la laïcité"


https://www.marianne.net/politique/elisabeth-badinter-je-ne-pardonne-pas-la-gauche-davoir-abandonne-la-laicite


Elisabeth Badinter : "Je ne pardonne pas à la gauche d'avoir abandonné la laïcité"

Le mercredi 6 janvier 2016 sur France Inter, Elisabeth Badinter a appelé les défenseurs de la laïcité à ne plus se taire par crainte d'être taxés d'islamophobie.Dans notre hors-série de février 2015, la philosophe jugeait déjà "désolant" le pouvoir accordé par la gauche aux curés, imams et rabbins.
Marianne : En 1989, lors de la première affaire médiatisée de voile à l’école, à Creil, vous avez, avec quelques autres, lancé dans le Nouvel Observateur un appel à défendre la laïcité. Où en sommes-nous un quart de siècle plus tard ?
Elisabeth Badinter : Il s’est produit un renversement à gauche sur la laïcité, produit d’une gêne considérable face à la montée de l’islamisme. Tétanisée à l’idée d’être taxée de stigmatisation d’une population d’origine immigrée, la gauche s’est empêchée de traiter cette situation nouvelle, mais pas si différente de l’affrontement avec l’Eglise un siècle plus tôt. C’est la phrase stupéfiante de Lionel Jospin à l’Assemblée : « Nous essaierons de les convaincre d’ôter ce signe religieux, mais, si elles ne veulent pas, nous les accepterons. » La gauche, à rebours de sa longue tradition, admettait que la religion entre à l’école publique, et son Premier ministre se défaussait sur l’avis du Conseil d’Etat qui l’organisa.
Etait-ce un oubli du sens de la laïcité ou une décision d’y mettre un terme ?
Je ne crois pas à l’oubli. Si cela avait été une provocation de catholiques intégristes avec de grosses croix, cela ne se serait pas passé ainsi. Le complexe de culpabilité face à des populations symbolisant les anciens colonisés a été le plus fort dans cette génération de socialistes qui ont ainsi favorisé, dans leurs propres rangs, la montée du communautarisme, cette idée que tous les rituels culturels ou religieux, y compris les plus intégristes, sont respectables et doivent être respectés.
Ce fut un choc, à l’époque, de se découvrir soudain minoritaire à gauche
A cette époque, je me suis sévèrement fait taper sur les doigts pour délit d’« ethnocentrisme » par Mme Mitterrand et Jack Lang parce que je combattais l’acceptation de la polygamie et de l’excision ! Nous n’en sommes heureusement plus là, mais il me semble aussi désolant que la gauche accorde un tel pouvoir aux curés, aux imams et aux rabbins : c’est religieux, c’est sacré ! Ce fut un choc, à l’époque, de se découvrir soudain minoritaire à gauche.
Pourquoi cette minorité, dont vous faisiez partie à gauche, est-elle restée fidèle à sa tradition laïque ?
Il y a plusieurs raisons en ce qui me concerne. Je suis d’abord, philosophiquement, universaliste. Je crois aux bienfaits des valeurs universelles : on a toujours intérêt à mettre en avant nos ressemblances plutôt que nos différences. Je ne crois pas à la différence heureuse.
Ensuite, je suis juive : l’histoire familiale m’a appris que l’on avait tout intérêt à ne former qu’une seule humanité. Je regrette d’ailleurs que, en réaction à l’abdication de la laïcité face à l’intégrisme musulman, la partie communautariste des juifs se soit renforcée, développant le port de la kippa en public, et que certains catholiques réagissent de même, comme on vient de le voir à propos des crèches dans les mairies.
Enfin, je suis féministe et je me méfie extraordinairement du pouvoir des religieux et de leur vision de la femme. Que l’on impose aux femmes de cacher leurs cheveux parce que des hommes les tiennent responsables d’un désir sexuel qu’ils ne savent pas maîtriser me fait bondir. Il m’est insupportable que la gauche l’accepte, notamment au sein de l’école publique, censée avoir pour objectif de développer la raison et de lutter contre les préjugés !
Le pire de cette gauche communautariste est d’avoir accepté le concept d’“islamophobie
On est passé du cogito ergo sum – « Je pense donc je suis » - au credo – « Je crois, donc j’existe »… C’est une trahison bouleversante pour ma génération, qui avait une autre conception de l’école comme outil d’émancipation, en particulier des filles.
Le pire de cette gauche communautariste est d’avoir accepté le concept d’« islamophobie » – qui a foutu en l’air le principe de laïcité, car s’élever contre des signes religieux devenait un crime – et l’invention de ce terme au sens propre insensé de « racisme anti-musulman ». D’où l’intimidation, qui a fonctionné sur de plus en plus de gens à gauche, se taisant par peur d’être dénoncés parce que la laïcité, devenue synonyme d’islamophobie, a été abandonnée à Marine Le Pen. Cela, je ne le pardonne pas à la gauche.
Ce revirement, empreint de gêne et de malaise, n’est pas franchement revendiqué : durant ces vingt-cinq années, la plupart des élus de gauche ont voté ou ne se sont pas opposés – se réfugiant dans l’abstention – aux lois de laïcité proposées par la droite…
Parce que, globalement, la gauche n’est pas au clair, qu’il n’y a plus de position majoritaire en son sein sur le sujet et qu’elle fait tout pour ne pas en débattre franchement. D’abord par manque de courage. Sur l’interdiction de la burqa, par exemple, il y avait à l’Assemblé nationale des pour et des contre qui ne s’assumaient pas : c’est pour cela qu’à sept exceptions près, ils se sont tous abstenus… Ce manque de courage prend de plus en plus la forme du déni : pour avoir la paix, on pense qu’il suffit de nier les problèmes. Comme la position comique du nouvel Observatoire de la laïcité, cet édredon qui a remplacé le Haut Conseil à l’intégration : il n’y a pas de problèmes, c’est vous qui les inventez, c’est pas si grave…
Mais il ne faut pas sous-estimer dans cette hésitation le rôle du calcul politique, électoral : le Parti socialiste a quand même gagné les élections avec les voix des musulmans des banlieues, donc, après les effets de la théorie du genre, ce n’est pas le moment de se les mettre à dos !
Avec les mères voilées en sortie scolaire, on recommence comme en 1989
C’est pourquoi on laisse la laïcité, déjà bien attaquée par Sarkozy, se vider de son contenu originel : « laïcité ouverte », « laïcité positive » : la laïcité aujourd’hui, c’est « chacun fait ce qu’il veut » et, au nom de la religion, « on a tous les droits ». Le comble est de voir des défenseurs de la laïcité plaidant pour que les religions soient plus discrètes se faire traiter d’« ayatollahs de la laïcité » ou de « laïcards », le terme de Maurras… Voilà pourquoi pour les mères voilées en sortie scolaire, on recommence comme en 1989 : la gène, la confusion et la défausse sur les juges au nom du « cas par cas » !
Vous n’êtes guère optimiste sur l’avenir…
Je suis moins optimiste à court terme qu’à moyen terme. Je pense que l’on va redécouvrir que l’on ne peut pas se passer du concept de laïcité, nécessité absolue pour la paix sociale entre personnes d’origines différentes. Les religions peuvent devenir des facteurs de guerre épouvantables, on en a d’ailleurs la preuve tous les jours dans le monde. Et il y a une telle exaspération qui monte à l’égard des exigences des uns et des autres, de la constitution de séparatismes culturels revendiqués – par exemple pour éviter de côtoyer « l’impureté » – que l’observation rigoureuse des règles laïques va redevenir un impératif pour le bien commun, pour vivre en paix les uns avec les autres.

REVOLUTION ANTI JAUNE RAJ * Episode 1 - LES POMPIERS *


mardi, octobre 15, 2019

LETTRE OUVERTE A TWITTER


Lettre ouverte à Twitter

Cher Réseaux Twitter depuis le temps que je vous fréquente, je m’aperçois que vos algorithmes ne sont pas à la hauteur de vos espérances et de nos espérances, vous êtes en dessous de tout de plus ils sont obsolètes et ne servent à rien, car avec cette obsolescence de vos algorithmes, vous êtes devenu les complices des harceleurs qui règnent en maître sur le réseau. La preuve ils harcèlent, provoquent, excitent, poussent dans leur dernier retranchement les personnes, qui à la fin sont exaspéré et cela se retourne contre ces braves gens, vous êtes dans l’incapacité de détecter ces pervers, qui ont pour seule mission d’harceler le plus de monde possible de faire fermer le plus de compte et de se réjouir sur twitter d’être en capacité d’avoir fait supprimer ou de faire bloquer les dites personnes. Le comble de la perversité est : qu’ils se pavanent et se targuent avec arrogance d’être les meilleurs (et cela sur le réseau) pour faire fermer les comptes. Voilà ce qui en découle lorsque votre incompétence est égale à votre manque de professionnalisme, ils suffiraient de lire leur post et de voir que je suis dans le vrai, mais par manque d’investissement par laxisme et par votre laissé faire, vous faites prospérer le harcèlement psychologique, car vous n’avez pas investi dans les vrais outils pour détecter les vrais harceleurs (aucun investissement normal l’appât du gain est plus fort) je peux faire votre travail et certaines de ces personnes font la loi sur Twitter.

Ils le font de manière intelligente, se sont eux qui signalent et qui font supprimer les comptes des personnes qu’ils harcèlent avec délectation. En incitant les gens à leur répondre. Vous êtes aveugle, la preuve de votre incompétence à ne pas détecter les véritables harceleurs. Pourquoi ne pas se priver de harceler puisqu'ils ont la part belle, ils se sentent forts. Ils contournent facilement et sans vergogne votre règlement vieillot, dépassé, poussiéreux, suranné et obsolète. Il n’est pas à la hauteur des enjeux contre le harcèlement. Sans représailles de votre part, pourquoi se priver de harceler puisque en toute impunité, ils en font leurs métiers, leur passe-temps et leur sport favori, allons-y, la voie est libre pour harceler de plus belle. Tout cela par votre manque de professionnalisme, par votre manque d’ambition intellectuelle, par manque d’investissement pour plus de profit, votre lâcheté est égal à votre incompétence. Il serait temps de renouveler vos chercheurs de rafraîchir tout ce beau monde, et dans la foulé il serait aussi temps, de penser à un renouvellement par l’intelligence et l’éthique l’ensemble de votre entreprise, votre personnel n'est pas à la hauteur et vous les dirigent non plus, il serait temps de redynamiser et de renouveler tout ça, car vous avez embauché des chercheurs de seconde zone sans intelligences sans perspicacité, sans éthique, sans morale et sans sens critique car pour pondre des algorithmes aussi nul aussi dépassé et aussi obsolète est inadmissible vous êtes la risée de la toile, c’est le comble d’un réseau social .


PS: dans mon billet, je parle de certaines personnes, qui terrorisent et menacent les gens sur Twitter, beaucoup de personnes sont touchés, cela se compte par dizaines, et même plus. Ces gros crétins malades du bulbe, se croient le centre du monde, mais en fin de compte, ils sont des bennés et des imbéciles, mais ces imbéciles-là, emploi la manière forte, c'est du fascisme à l’état pur. ILS HARCÈLENT, ILS MENACENT. Voilà en pratique ce qu'ils font, donc aujourd'hui, fait, plus grave, ils m'ont menacé sur Twitter. Par ces menaces, ils veulent m'interdire de parler pour que je n'exprime pas mon opinion, sur leur comportement, c'est inacceptable. Ils veulent me faire TAIRE. Première étape, ils m'ont harcelée, puis sont passés aux menaces. Voilà leur fonctionnement. Étant donné que Twitter ne fait pas son travail convenablement et ne prenne pas les mesures adéquates je suis dans l'obligation d'afficher leur nom, car cela devient très grave et Twitter est impassible, à croire qu'ils sont couverts par le réseau.

Merci de m’avoir lu
et cela continu sans que Twitter réagisse 



voici le courrier que j'ai reçu ce matin donc je lance la procédure 





lundi, juin 10, 2019





Dominique Wolton. « Aujourd’hui, on tend le micro à n’importe qui ! »
Publié le 15 décembre 2018 à 06h15
PROPOS RECUEILLIS PAR PHILIPPE MINARD (ALP)
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Dominique Wolton. « Aujourd’hui, on tend le micro à n’importe qui ! »
Directeur de recherches au CNRS et spécialiste des médias, Dominique Wolton déplore l’abandon d’une information réfléchie et maîtrisée au profit des réseaux sociaux et des chaînes d’information continue.
Une majorité de Français estime que les chaînes d’info continue ont contribué à l’embrasement du pays. Partagez-vous ce ressenti ?
Ce qui est frappant, c’est que les médias comme la classe dirigeante n’ont rien dit de critique sur le mouvement. Ils nous ont assommés, durant des années, d’obligations, de modernité et d’arrogance et quand le peuple se révolte, tout le monde se tait… Les journalistes des chaînes d’information continue - il n’y a pas qu’eux - tendent leur micro sans beaucoup de sens critique, et les politiques attendent le dialogue. Ils n’ont pas écouté durant des dizaines d’années et maintenant, tout le monde passe son temps à écouter ! Les chaînes d’info continue et les réseaux sociaux dramatisent tout, sans contexte et sans mise en perspective. Or, on sait que plus on est proche de l’événement, plus on est tyrannisé par cet événement. C’est contradictoire avec le sens de l’information. Ce n’est donc plus de l’information mais du voyeurisme et de l’angoisse. Donc oui, cela accentue les problèmes. Les chaînes d’information et les réseaux sociaux sont devenus le couple maudit. L’enfer est pavé de bonnes intentions.


Les journalistes ne peuvent pas ignorer les réseaux sociaux ?
Depuis dix ans, on entend des journalistes vanter les réseaux sociaux en disant que c’est l’expression de la vérité. C’est faux ! L’expression n’est pas synonyme de la vérité. Ce n’est pas parce que les gens racontent leur vie sur internet que c’est la vérité. Et si tout le monde s’exprime, qui écoute ? À terme, en suivant ce raisonnement, on n’aura plus de journalistes, plus de professeurs et plus d’hommes politiques. Tous les intermédiaires deviennent suspects. Il suffira d’écouter les gens pour connaître la vérité. La démission des journalistes vis-à-vis des réseaux sociaux est accentuée par cette crise. Ils se transforment en passeur de plats. On ne peut plus vivre dans un espace public qui est régi par la tyrannie des sondages, des chaînes d’information et de l’expression des citoyens sur les réseaux sociaux.


Les chaînes d’info ont pourtant battu tous les records d’audience…
Les responsables de chaînes, qui se gargarisent de leur excellente audience grâce aux gilets jaunes, ont oublié une chose élémentaire : ce n’est pas parce qu’on est voyeur - et nous le sommes tous plus ou moins - qu’on adhère à ce que l’on voit. Si on veut sauver les médias, il faut qu’ils cessent cette course à l’audience et qu’ils arrêtent de valider le fait que toute bêtise dite sur les réseaux est géniale !


Peut-on parler de démagogie ?
La démagogie, c’est de croire que la société en directe est possible. Cette saturation de l’explication en direct donne l’impression que l’on ne supporte pas de vivre deux jours sans parler. Aujourd’hui, on tend le micro à n’importe qui, qui dit n’importe quoi dans la rue. Oui à l’expression à condition de ne pas la confondre avec l’information. Les journalistes se plaignent d’être menacés dans les manifs, mais cela vient du fait qu’ils ne mettent plus de distance entre les manifestants et eux. Il n’y a donc plus de recul et plus de respect. Et la colère ne justifie pas que l’on dise n’importe quoi d’une personne élue. Les médias sont capables de tout pour augmenter leur audience. Et pour meubler l’antenne des heures durant, chaque chaîne a sa pléthore de soi-disant spécialistes.


Mais vos collègues chercheurs ne sont pas les derniers à y participer…
Ils se « pipolisent ! ». J’estime que l’on doit pouvoir refuser de faire des émissions où l’on se retrouve à quatre ou cinq sur un plateau avec chacun trois minutes de parole. On ne peut rien dire ! Quand on est chercheur, il faut bien sûr aller débattre de temps en temps, mais pas tout le temps. Sur les chaînes d’info, les journalistes pensent devenir des intellectuels, et les intellectuels de journalistes. Or il ne s’agit pas seulement de s’exprimer et d’être vu par une caméra pour échanger des idées. Même des intellectuels chercheurs sont gagnés par la sensation qu’il est important d’être vu à la télé. Oui, à condition d’avoir autre chose à dire qu’un commentaire que le journaliste peut très bien faire. Je revendique personnellement le droit de ne pas savoir, de ne pas tout comprendre dans l’instant et donc de ne pas avoir d’explication immédiate à proposer, avec une hyperprésence médiatique.


Y a-t-il une distorsion entre médias et réalité ?
L’événement n’est pas l’information. Le journaliste doit prendre du temps pour choisir et réfléchir au sujet qu’il va traiter. C’est ce travail entre l’événement et la production de l’information qui fait la grandeur du métier. Pendant des siècles, on a voulu à juste titre réduire le temps entre l’événement et l’information, pour éviter le contrôle des pouvoirs politiques religieux ou militaires. Mais à l’extrême, comme aujourd’hui, il n’y a plus aucune distance, et c’est l’événement qui fait l’information. Et il ne faut pas perdre de vue que certains acteurs ont bien compris comment faire venir les médias sur un événement peu représentatif, comme par exemple l’attaque des boucheries par les vegans. Autre exemple grave : les médias ne couvrent pas l’Europe, au prétexte que cela n’intéresse pas les gens. Ce à quoi il faut répondre : l’information, ce n’est pas la demande mais l’offre, et il n’y a pas de demande parce qu’il n’y a pas d’offre… L’absence d’information régulière, abondante, contradictoire sur l’Europe est grave, parce que c’est la plus grande utopie politique, pacifique et démocratique de l’histoire de l’humanité. Ce n’est pas seulement une question d’opinion ! Il y a une absence de réflexions des journalistes à l’heure de l’explosion de l’information qui est grave. S’ils ne comprennent pas ça, ils seront remplacés un jour par des « témoins » et des « journalistes citoyens ».


Journaliste, réseaux sociaux, qui influence qui ?
Les réseaux sociaux n’influencent pas l’opinion. Ils influencent ceux qui les suivent. Même s’il y en a deux millions, il ne faut jamais oublier que nous sommes plus de 60 millions ! La presse écrite est en difficulté, mais je suis persuadé qu’elle va repartir. Plus il y aura de vitesse, plus il y aura de saturation, plus il y aura une mondialisation d’images angoissantes, plus on aura besoin de lenteur. Nous aurons forcément un point de non-retour, par rapport à cette folie de la vitesse et du direct, un balancier, qui sera favorable à la presse écrite et au papier. La fascination pour les techniques est excessive et on a confondu performance technique et démocratie. Lorsque j’étais administrateur de France Télévision, je répétais sans cesse que les journaux du service public devraient donner au moins chaque jour trois informations positives. Il faut de l’amour, de la générosité et du militantisme pour donner de l’espoir aux gens. Nous avons plus que jamais besoin de cela.

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mardi, mai 07, 2019


https://medium.com/@jeromegodefroy/gilets-jaunes-le-journalisme-en-perdition-16c994fadc53?fbclid=IwAR2VBCX5e1gVyDuvWosPNw_Vos4wtBdg57vTHqvg0_E3eps7Nh9HSTqSwwM

Gilets jaunes : le journalisme en perdition

Contemplez un instant cette tache jaune, échappée des ronds-points. Elle est tenace et poisseuse. Elle finit par déteindre et imprégner le journalisme, laissant des auréoles peu ragoûtantes.
L’épisode dit des “gilets jaunes” nous précipite, semaine après semaine, dans une dérive alarmante : celle de la manière fallacieuse dont nous sommes informés. Ou, plus exactement, dans la manière dont nous acceptons de l’être, selon la “loi du moindre effort” qui régit toute activité humaine.
Cette “loi du moindre effort” a été clairement identifiée depuis longtemps en linguistique pour décrire l’évolution des langues et des idiomes. Elle s’applique aussi largement à la façon dont nous nous informons. La tendance naturelle est d’aller vers la facilité, jamais vers la complexité.
Combien serez-vous à lire ce texte jusqu’à sa conclusion ? Le titre vous aura suffi et la lecture des premiers paragraphes contentera sûrement les plus persévérants. Votre zapping désinvolte ne serait pas choquant, il est humain.

Tout se ligue pour nous égarer.

 Le modèle économique des médias traditionnels est en bout de course. Avec quelques défauts connus (pressions politiques, contingences commerciales, par exemple), ces médias étaient ceux qui offraient le plus grand nombre de garanties, grâce aux moyens disponibles(temps, argent) pour collecter et diffuser l’information. Ces moyens se raréfient. La presse écrite est exsangue, à quelques exceptions près. Les radios nationales privées, jadis très puissantes en France, se recroquevillent sur un public vieillissant et déclinant. Europe 1 se noie, RTL s’encroûte. Seule la radio publique surnage auprès d’un public éduqué, avec un parti-pris parfois sidérant. Les grandes chaînes de télévision voient leurs programmes d’information délaissés par la plupart des moins de 60 ans. Les ressources publicitaires se tarissent. Le paysage médiatique français est chamboulé, comme celui de tous les pays occidentaux développés. Ce n’est pas une catastrophe. Un nouveau modèle se construit, parfois dans la douleur. Gutenberg avait aussi changé la vie des moines copistes…
— Internet et les réseaux sociaux occupent le terrain perdu par les “vieux médias”, les “mass médias” tels que les décrivait Marshall McLuhan dans les années 50. Facebook devient pour beaucoup de citoyens la source quasi-unique d’information, source viciée par un algorithme pervers. Twitter génère un bourdonnement continuel et superficiel. Le grand public est de moins en moins informé de manière collective. On assiste à un émiettement des audiences et des supports. Chacun peut s’informer avec frénésie, par goût personnel, sur quelques domaines de prédilection et ignore le reste, la “big picture”. Le tronc commun de l’information disparaît. On peut tout savoir, par exemple, sur le surf et le Tibet de manière instantanée. Mais on délaissera la situation en Syrie et les règles de base de la fiscalité ou du droit du travail, sujets sur lesquels on gobera tous les bobards. Les fake-news prospèrent toujours sur l’ignorance. La croyance supplante la connaissance. Plus la masse d’information disponible est considérable, plus le tri efficace et pertinent exige des outils intellectuels puissants et une formation adéquate. Ces compétences sont rares. Les crédules, facilement manipulables, sont devenus plus que jamais majoritaires.
 La technologie permet à chacun de devenir un média à lui tout seul. Les réseaux sociaux donnent l’illusion qu’on peut s’improviser “journaliste” en brandissant un smartphone ou une caméra GoPro. Le cas du vidéaste militant Gaspard Glanz est symptomatique de ce grave malentendu. Le jeune homme, plein d’énergie et en toute bonne foi, véhicule la propagande de l’ultra-gauche et des émeutiers depuis plusieurs années, de Notre-Dame des Landes aux “gilets jaunes” en passant par Sivens. Il n’a aucun recul sur les événements qu’il se contente de reproduire au travers d’un prisme idéologique. C’est un squatteur de l’info, entré par effraction. Il a suffi qu’il se fasse interpeller à cause d’un délit dans une manifestation récente pour que des pétitions s’accumulent en sa faveur, pétitions signées avec ardeur par des personnalités ou des organisations journalistiques peu scrupuleuses. Ces syndicats professionnels de presse, ces journalistes, s’avilissent en légitimant un militant, complice et propagandiste des mouvements factieux, qui bafoue les règles élémentaires du journalisme : confrontation des sources, diversité des points de vue, mise en perspective critique, contextualisation.
— Ajoutons à cela la responsabilité écrasante des chaînes de télévision d’information en continu. Elles existent sur un marché très encombré : quatre chaînes sur le même créneau en France ! Elles se disputent une audience très réduite et sont condamnées à la surenchère. La crise dite des “gilets jaunes” offre à ces chaînes une matière première idéale : périodicité hebdomadaire garantie, faible coût de production (c’est au coin de la rue), dramaturgie simpliste, casting de grandes gueules toujours disponibles pour vociférer, panel inépuisable de politiciens de seconde zone fournissant un buzz permanent. Pourquoi se priver d’une telle manne ? A l’exception notable de la chaîne “France-Info télé” (la moins suivie), ces stations (BFMTV, LCI et CNEWS) se sont vautrées avec une infinie complaisance dans une couverture sans limite ni discernement de cet épisode lancinant. Tous les critères de base du journalisme ont été balayés. Plus aucune hiérarchisation des faits. Chaque attroupement jaune bénéficie d’un effet de loupe. Tout ce qui brûle, même une poubelle, au milieu d’une escouade de gilets fluorescents, “ça fait de l’image, coco !”. Tant que la concurrence diffuse “live” ce feuilleton sans fin, aucune des chaînes d’info en continu ne se hasardera à passer à autre chose, c’est-à-dire accorder enfin la place qui devrait revenir aux autres aspects plus pertinents de l’actualité nationale et internationale.
— Dernier facteur de brouillage de l’information : les officines de propagande pure. Il y a les petites boutiques franco-françaises comme l’inénarrable “Le Média”, gourbi foutraque né dans la mouvance de la “France Insoumise”, traversé périodiquement par des purges et spécialisé dans la désinformation, sauce gauche radicale. Audience minuscule mais influence néfaste sur quelques esprits avides de conforter leurs certitudes. Il y a aussi, et c’est plus grave, les organes financés intégralement par des puissances étrangères comme les deux web-télés russes : “Sputnik” et “Russia Today en français” (RT France). Ces deux entités sont d’autant plus malfaisantes qu’elles produisent de la matière habilement confectionnée. Cela ressemble à de l’information avec toutes les apparences formelles de sérieux mais c’est de la marchandise frelatée. Beaucoup de “gilets jaunes” se sont reconnus dans le miroir complaisant tendu par les petites mains de Poutine en France.
C’est une sale période pour le journalisme et pour les journalistes, corporation détestée. Ce moment d’hystérie s’éternise depuis presque 6 mois en France. Des phénomènes semblables sont observés ailleurs et, partout, le populisme se nourrit de ce vaste dérèglement de l’information (Brexit, élections de Trump et Bolsonaro, arrivée au pouvoir de l’extrême-droite en Italie, etc). Il est devenu difficile, même pour les plus avisés, de comprendre une situation politique et sociale autour de laquelle le brouillard des mensonges s’épaissit. Nous y perdons tous beaucoup. Et notre démocratie s’abîme dangereusement.
Jérôme Godefroy (mai 2019)


Windows 10 : La Prochaine Grande Mise À Jour Ne Sera Pas Sans Conséquences

Forbes
6 mai 2019


| La mise à jour Windows 10 1903 arrive, mais pas sans conséquences. STEVE KOTECKI

La mise à jour de Windows 10 la plus importante à ce jour est presque là, mais Microsoft a émis un avertissement essentiel pour ses utilisateurs.
Dans un nouveau communiqué, Microsoft a averti les utilisateurs qu’ils auront besoin de deux fois plus d’espace de stockage sur leur PC pour accueillir Windows 10 1903, la mise à jour qui donne enfin à tous les utilisateurs le contrôle des mises à jour Windows. La nouvelle règle s’appliquera à toutes les versions de Windows 10 : Home, Pro et Enterprise.
Le nouveau stockage minimum est de 32 Go, soit le double de l’ancienne version 32 bits et près de 40 % de plus pour les éditions 64 bits. Pour les utilisateurs de PC récents, cela ne posera probablement pas de problème, mais pour les PC plus anciens (ou les utilisateurs qui consomment beaucoup de stockage), cela pourrait s’avérer un obstacle plus problématique. Certains auront même besoin d’acheter un nouveau disque dur ou de faire migrer leurs données.
Paul Thurrott, spécialiste de Windows, pense que la mise à jour de Microsoft ouvrira les portes à des besoins beaucoup plus importants dans un avenir proche : « Je suis surpris qu’il ait fallu autant de temps pour atteindre le stade des 32 Go. Il faudra s’attendre à un minimum de 64 Go dans un futur proche. »
Si vous avez un PC ancien ou si vous ne voulez tout simplement pas renoncer à l’espace supplémentaire équivalent à 4 000 photos de 12MP (source), ignorer la mise à jour Windows 10 1903 ne sera pas une option.
La triste réalité est que les utilisateurs ont besoin de contrôler leurs mises à jour parce qu’elles se sont détériorées, et non améliorées. Les mises à jour de Windows 10 ont causé de sérieux problèmes en octobre (suppression des données personnelles), en novembre et en février (mise à jour des applications).
Vous aurez donc besoin de la mise à jour Windows 10 1903 et vous devrez peut-être décharger voire supprimer certaines données ou acheter du nouveau matériel pour l’installer correctement, mais il s’agit d’une mise à jour trop importante pour être ignorée.