dimanche, mars 10, 2019

https://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/0600818025803-raphael-enthoven-les-gilets-jaunes-refusent-dentendre-quils-ont-ete-entendus-2250700.php


Raphaël Enthoven : « Le mouvement des gilets jaunes n'ira pas plus loin »
DANIEL FORTIN / Rédacteur en chefDOMINIQUE SEUX / Directeur délégué de la rédaction      Le 08/03 à 06:45Mis à jour à 12:29 




Le philosophe essayiste Raphaël Enthoven.
Le philosophe et essayiste Raphaël Enthoven. - Constant Formé-Bècherat/Hans Lucas/AFP
Près de quatre mois après la crise des « gilets jaunes », l'essayiste Raphaël Enthoven analyse pour « Les Echos » ce mouvement dont l'insigne faiblesse, selon lui, est de n'avoir jamais fait l'effort de passer du rejet au projet.
Le mouvement des « gilets jaunes » a commencé mi-novembre. Presque quatre mois après, qu'en reste-t-il ?
On pourrait dire aussi que les « gilets jaunes » sont apparus à Athènes, au VIe siècle avant notre ère, quand s'est ouvert un abîme entre les possédants et le petit peuple surendetté. Ou qu'on les retrouve à Rome, un siècle plus tard, quand l'oligarchie se vit opposer un refus plébéien de s'engager dans l'armée. En fait, les « gilets jaunes » sont aussi anciens que la démocratie elle-même, dont ils contestent les institutions chaque fois qu'elle échoue à garantir les libertés matérielles. Rien de nouveau dans les cérémonies saturnales auxquelles nous assistons depuis novembre. Que reste-t-il d'une colère qui n'a jamais réussi à condenser en propositions précises ? Pour le meilleur : l'irremplaçable sentiment d'une fraternité retrouvée, l'expérience précieuse d'une solidarité concrète et le retour sur le devant de la scène de l'éthique de conviction, et (tout de même) dix milliards d'euros de concessions... Mais pour le pire, l'amertume d'un mouvement qui n'a jamais fait l'effort de passer du rejet au projet, le gâchis d'avoir refusé toute députation (qui les prive d'une liste aux européennes) et la désolation d'avoir basculé dans la violence ad hominem. Le mouvement peut continuer indéfiniment (c'est agréable de se retrouver chaque samedi) mais, à mon avis, il n'ira pas plus loin.

De quels symptômes a-t-il été l'expression ?
Ou de quelles pathologies a-t-il été le symptôme ? Elles sont nombreuses. Le sentiment que ce qui manque a été dérobé par ceux qui ont davantage ; le sentiment que la faiblesse est une vertu, et la force une méchanceté ; l'illusion que l'égalité des droits est une égalité des compétences (et « qu'on va leur apprendre à gouverner, à tous ces incapables ! ») ; la confusion de ce qu'on souhaite et de ce qu'on croit (l'attentat de Strasbourg est une manoeuvre, puisque ça m'arrange de le penser) ; le sentiment que la colère est tellement légitime qu'elle est dispensée d'avoir un contenu précis (le dessinateur Xavier Gorce résume la chose en une phrase : « Nous exigeons ! Mais n'essayez pas de nous piéger en nous demandant quoi ») ; le désir de penser qu'on vit en dictature pour justifier le fait, en retour, de s'en prendre à des symboles de l'Etat ; la faiblesse, en somme, d'un mouvement qui s'est complu dans le refus et s'est privé de moyens d'action concrets (c'est-à-dire de porte-parole) au moment où il avait l'oreille des Français. Tant pis.

La société française a-t-elle vécu - hors élections - ce que d'autres pays, le Royaume-Uni, l'Italie, les Etats-Unis vivent à l'occasion de rendez-vous électoraux ? Bref, est-ce notre système institutionnel qui est incapable de « réguler » les mécontentements ?
La violence des 'gilets jaunes' tient au désir de fabriquer un ennemi, plus qu'à l'envie de l'abattre.
Ce ne sont pas les institutions qui sont en cause, mais les partis politiques. Aucun d'eux n'était en mesure d'incarner le mouvement. Ni les insoumis qui, en jetant de l'huile sur le feu, ont vendu leur âme pour une bouchée de pain. Ni l'UPR, dont l'entrisme culmine en quelques lignes europhobes dans des faux tracts « officiels ». Ni DLF malgré les surenchères complotistes de Dupont-Aignan. Ni le Rassemblement national, dont la cheffe démonétisée n'arrive pas à applaudir ni à désavouer des agressions de gendarmes. Aussi le mouvement n'a-t-il jamais réussi à se donner une colonne vertébrale. Il n'y a pas d'opposition en France, susceptible de canaliser le mécontentement. Juste des groupuscules, des parasites et des récupérateurs qui font la danse du ventre en « gilet jaune ». La France n'est pas un pays dépolitisé, dont les citoyens apathiques se contenteraient d'aller dans l'isoloir une fois tous les cinq ans. Mais un pays hyperpolitisé, dont les vigilants citoyens se méfient des gens qu'ils ont élus. Or, quand personne ne capte cette méfiance pour la mettre en discours, elle culmine dans la haine et la violence.

Quel est votre avis de philosophe sur la part de l'économique (pouvoir d'achat ou autre) et de la revendication sociétale (isolement, mépris de classe etc.) dans l'avènement de ce mouvement ?
Quand on galère, il est normal qu'on s'accroche à la solidarité comme à l'objet de son amour, et au gouvernement comme à l'objet de sa haine. Mais les gens qui se contentent d'expliquer ce mouvement par la détresse ou la misère peinent à expliquer la disparité des « gilets jaunes ».

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Pourquoi le chômage est absent du mouvement des « gilets jaunes »
Et pour cause : il y a bien autre chose dans cette révolte, qui tient davantage à la représentation, qu'à la justice. L'enjeu n'est pas simplement d'améliorer les conditions de vie en se donnant le gouvernement pour bouc émissaire, mais d'accéder à la visibilité. De ce point de vue, l'objet gilet jaune est un coup de génie, puisqu'il rend spectaculaire l'anonymat lui-même ! Il transforme en fierté l'absence de grade. Et il donne à la décision de porter un gilet jaune (dont tout le monde dispose) la force d'une conversion.

La violence verbale ou physique vous a-t-elle étonné dans ce mouvement ou à ses marges ?
Non. La violence des casseurs n'est pas une transgression, mais une façon d'obéir à ce que Romain Gary appelle, dans « Chien blanc », une « société de provocation » - c'est-à-dire une société d'abondance qui pousse indéfiniment à la consommation tout en privant une grande partie de sa population des moyens d'assouvir les appétits qu'elle suscite... Quant à  la violence des « gilets jaunes » eux-mêmes (les guillotines, les potences, les « Brigitte, à poil ! » etc.), elle tient au désir de fabriquer un ennemi, plus qu'à l'envie de l'abattre. L'enjeu n'est pas de tuer le président ni de violer son épouse. Mais de se représenter le président en souverain déchu que la guillotine menace. La violence ne sert qu'à accréditer - en la nourrissant de son vacarme et de ses images - la thèse absurde d'un monarque Macron bientôt étêté par des sans-culottes. La violence des « gilets jaunes » est uniquement là pour donner corps au fantasme d'un Etat tyrannique. Or, c'est ainsi que naissent les tyrannies : par le sentiment de gagner en liberté quand on dénonce les lois qui la préservent.

Notre Ve République (et peut-être chacun de nous) hésite entre le « vertical » et la demande d'« horizontal »... Quel est le bon niveau d'administration à l'heure des réseaux sociaux ?
Le problème est plus temporel que spatial. La question de savoir où doit se trouver le gouvernement vient après la question de savoir à quel rythme les décisions sont prises. En somme, c'est une banalité : le temps politique est hanté par l'immédiat. Ce qui a pour conséquence de soumettre la décision du souverain à l'humeur de son peuple (Chirac était le champion de cette pantinisation de lui-même, qui calait la « décristallisation » des pensions des anciens combattants coloniaux sur le jour de la sortie du film « Indigènes »)... Comment gouverner à ce rythme-là ? Comment voir plus loin que le bout de son nez quand l'oeil est attiré par tout ce qui brille ?  Le RIC [référendum d'initiative citoyenne, NDLR] est à la pointe de cette involution démocratique, qui soumet le gouvernant au temps publicitaire de la popularité, et le prive ainsi de toute possibilité d'action dans le temps. Au temps perdu des réseaux sociaux et de la quête de popularité, la politique exige, à l'inverse, d'opposer le temps retrouvé, c'est-à-dire le temps long. La verticalité viendra ensuite. D'elle-même.

Emmanuel Macron a réagi avec le grand débat... Demande-t-on à un chef de débattre ou de décider ?
Le combat loyal du président en bras de chemise, face à des maires courtois mais sans merci, donne une belle image de la politique.
Débattre était une décision. Et une façon de répondre à l'accusation de n'être pas entendu. Quand les gens se sentent méprisés, quand ils ont le sentiment d'être regardés d'en haut comme des bêtes curieuses, la moindre des choses est de descendre dans l'arène. Un président qui se retrousse les manches pour affronter des questions difficiles, tout en demandant aux Français leur sentiment sur les alternatives qui se posent à lui  ne donne pas de la politique une mauvaise image. Et puis il est trompeur (à mon avis) de croire qu'on débat avant de décider. Dans la vie comme en politique, on décide, et ensuite seulement on délibère... D'ailleurs, les gens ne veulent pas d'un président qui change d'avis. Mais d'un président qui ne redoute pas de les affronter.

Comment un pays peut-il passer de ce qui a paru être de l'optimisme en 2017 à la dépression en 2019 ? Quels ressorts mentaux sont à l'oeuvre ?
Les gens qui se réjouissaient de la victoire d'Emmanuel Macron et ceux qui voudraient voir sa tête en haut d'une pique aujourd'hui ne sont pas les mêmes ! Et l'on peut difficilement parler du pays entier, à chaque fois. En revanche, les deux phénomènes (l'émergence d'En marche et le mouvement des « gilets jaunes ») ont en commun d'avoir ubérisé les structures habituelles de la représentation. Aucun des outils datant de l'époque où le pouvoir se partageait en droite et gauche et Internet n'était qu'un épiphénomène ne permet de penser adéquatement la façon dont ces mouvements sont apparus. La mise en réseau d'un enthousiasme lui donne une force qu'aucun parti traditionnel ni aucun organe de presse n'a jamais eu. C'est à ces apparitions fulgurantes qu'il faut être attentif à mon sens, et non aux motifs qu'elles se donnent, et qui varient selon les modes.

Les dirigeants sont-ils condamnés à l'impuissance dans un monde qui se moque des frontières ?
Pas plus qu'auparavant. Comme dit Machiavel, à la fin du « Prince » : « Ne pouvant admettre que notre libre arbitre soit réduit à rien, j'imagine qu'il peut être vrai que la fortune dispose de la moitié de nos actions, mais qu'elle en laisse à peu près l'autre moitié en notre pouvoir. » En d'autres termes, les dirigeants ne sont pas responsables des malheurs et des infortunes causées par le village global, mais ils sont responsables de ce qu'ils en font. L'impuissance n'est pas l'incapacité d'inverser le cours des choses (qui peut cela ?), mais de baisser les bras. Aucun dirigeant ne peut tout. Mais aucun n'a le droit de renoncer à tout entreprendre. En cela, l'impuissance est d'abord un choix.


mardi, mars 05, 2019

NOUVELLE RÉFLEXION SUR LE #GJ

ici autres réflexions sur sur les gilets jaunes

https://anniefranzini.blogspot.com/2019/03/je-repond-une-amie-sur-mon-journal.html

https://anniefranzini.blogspot.com/2019/02/reponse-aceux-quil-minsulte-sur-twitter.html

SUITE

Les gilets jaunes ce n'est pas des contres pouvoirs, ils ne sont que des extrêmes, ils n’apportent rien que de la destruction. Ce ne sont que des extrêmes, ou des fachos qui veulent détruire la démocratie. Ils s’en prennent au symbole de la république, c'est toujours comme ça que le fascisme commence. Les gilets jaunes ne veulent pas construire, ils veulent détruire. Par leurs actions violentes, leur refus des règles démocratiques quelle qu’elle soit, la non-déclaration en préfecture des manifestations, la violence envers les forces de l’ordre et les pompiers, en dit long, sur le soi-disant mouvement. Boule de pétanque, acide, pavés, boulons, jet de merde, jet de pierre, armes en tous genres pour attaquer les CRS, destruction du mobilier urbain, saccage et pillages des magasins, feux de poubelles de voitures. Bagarre entre bandes rivales. Cela en dit long sur leur comportement, leur philosophie et leur manque de revendication. 

 La seule revendication est de tout détruire de tout saccager, de tout vandaliser, et les soi-disant gilets jaunes’’’ pacifiste’’ qui regarde et qu’ils filment s’en fond les complices, approuvent et cautionnent leur exaction, si l’on ne dit rien, on consent. Même au commencement des #GJ à la base ÉTAIT déjà un amalgame des extrêmes, droite, gauche, black bloc, trotskiste et le reste. Et aujourd'hui, ils sont encore plus déterminés à tout détruire, ils ont pris le chemin de la radicalisation, au début, c’était encore flou, mais cela se confirme, semaine après semaine, leur violence leurs idées s'il y a en a une, confirment ces dires.

 Je compare ce machin, car pas d’autres mots, à une secte, la même structure et la même ambition, la même philosophie que l'État islamique, s’approprier l’esprit des gens, les amener à penser comme eux. La pensée unique, s'il y a d’autres courants, ils sont broyés, éliminés et rejetés d’une part par leur base et de leurs dirigeants. Cela implique la destruction morale, intellectuelle et physique, des réfractaires et des opposants internes, il faut penser comme dit le chef et pas autrement. Le seul mot d’ordre est : avoir une seule pensée, une seule préoccupation, un seul mot d’ordre, une seule philosophie, penser, agir, réagir, fonctionner, tous ensemble et dans la même direction aucune tête doit dépasser. Si l’on n’est pas d’accord, lynchage, harcèlement, menace de mort et expulsion de ce mouvement fallacieux, ils ont une philosophie fascisante. Nouveau dans un mouvement autre que la violence il y a eu des morts, tous ces morts et tous ces blessés, cela ne gêne personne. Cela ne remet pas en question le mouvement. 

 Quelle est cette lâcheté de cette putain de société de merde, je n’ai jamais vu ça, personne, ni partie ni association ni citoyen, se sont offusqué!!, se sont rebellé, se sont interposé, c’est le scandale du siècle et personne ne dit rien. On fait l’autruche, on regarde ailleurs, on se cache la vérité. Ce mouvement de merde a engendré un monstre, en parallèle nous sommes devenu des monstres, des lâches et des moins-que-rien, ce sont quand même des assassinats. Un jour, il faudra régler les comptes autant pour les gilets jaunes, que pour la société, j’espère que les familles formeront une association et attaqueront les gilets jaunes et faire culpabiliser les citoyens par leur lâcheté et leur non-réaction. Les gilets jaunes, ne sont-ils pas responsables ? !! Comment peut-on accepter cela, ces putains de gilets jaunes s’approprient sans honte des morts des familles, sans vergogne, sans culpabilisation.

 Quelle honte, c’est quoi, c'est des dommages collatéraux ! Mais que sommes-nous devenus. C’est des destructeurs de la démocratie, destructeur du vivre ensemble, destructeur du bien-être social, destructeur de l’ascenseur social, destructeur de la transmission historique, philosophie de la négation, destructeur de la filiation à un corps social. Qui ne sont pas d’accord avec eux n'est pas crédible. Leur philosophie, c’est moi je. Leur nouvelle pensée est : moins de solidarité, rejet de la différence et des différences, l’envers ou le contraire de la démocratie. Ils veulent un état répressif et un état fasciste. C’est l’expression du vide. De la haine.

 Il y a une misère intellectuelle, une misère morale, une misère du savoir-vivre, une misère du sens critique, une misère de l’analyse, aucune construction visionnaire, aucune amélioration du mieux-être, du mieux-vivre. Intellectuellement, pécuniairement et philosophiquement, c’est le nivellement par le bas. Ce n’est que la jalousie, destruction du vivre ensemble, aucun recul, ardent défenseur du complot, aucun recul pour analyser, penser et décortiquer les images, les discours. Absences de rhétoriques. La société du caniveau. Ils gobent tout ce qui est écrit sur Facebook, leur référence est l’Internet 2.0. C’est un désastre culturel et intellectuel, ce sont des soi-disant révolutionnaires des 21 siècles, c'est que des fachos 2.0. 

 Dans toutes leurs splendeurs. Attaquant les organes de presse si par malheur, leur image est contraire à leur désir, raciste, xénophobe, antisémite ; lyncheur, voleur, dealer, menteur manipulateur. Comploteur. Leurs leaders sont vraiment exécrables, sur tous les points de vu. Avec des revendications accrocheuses, populistes, démagogues.

Il ne ressortira rien, que de la destruction et de la misère intellectuelle. Du désespoir pour ceux qui ont cru en eux, ils se font berner par ces destructeurs de démocratie. Certain de bonne foi qui représente le 1/1000, participe à ce mouvement, crois et espère que cela aboutira en leur faveur en mettant tout leur espoir dans ce mouvement. Que nenni n’ayant aucun recul, aucune base politique, ils n'ont pas la possibilité de comprendre le véritable but de ce mouvement. 

 Ces personnes-là se feront berner et ne comprendront pas pourquoi ils seront laissés au bas-côté du chemin par ces fascistes. Comme avait dit le directeur de TF1 Patrick Lelay mes programmes préparaient le cerveau humain aux cocas colas, voilà après tant d’années les ravages que cela a procurés, un avilissement du cerveau, qui est prêt à être manipulé, le terrain a été préparé. Voilà pourquoi il y a plus aucune conscience politique Dans le temps, le Parti communiste était le tuteur de la classe ouvrière, il encadrait les ouvriers, leur apprenait ce qu’était la politique, les entourait, les élevait pour leur donner une conscience politique, les éduquait culturellement, leur donnait et leur transmettait le savoir, armait ces gens au sens critique, à des analyses diriger certes, mais cela leur donnait la possibilité de penser et de comprendre autrement, il y avait la possibilité de faire la différence.

 Depuis l’effondrement, il y a longtemps du parti, ce travail n’a plus été fait, la prise en compte et la prise en charge de la classe ouvrière a été orpheline, ils n’ont plus été accompagnés, ils ont été abandonnés. Et il a fallu que la classe ouvrière trouve par elle-même le chemin, certains ont compensé par le vide de tout bord, certains se sont perdus, d'autres ont épousé les idées des extrêmes. Voilà pourquoi ces 1/1000 ce sont raccroché à ces fouteurs de merde. Les leaders, je les soupçonne de faire semblant d’être ignares de faire des fautes de Français volontairement pour faire  peuple, pour attirer certains citoyens qui se disent : ils sont comme nous donc je leur fais confiance. Ce ne sont pas les leaders 2. 0. Qui pensent et dirigent le mouvement, c'est d’autres qui manipulent le mouvement, ce sont les vrais extrémistes de tout bord. Ils ne veulent pas construire, ils veulent déstabiliser et détruire la démocratie.

 Les extrêmes ne peuvent pas s’entendre et ne veulent surtout pas, ils servent leur intérêt propre et se foutent des autres citoyens comme de l’an quarante. Ce mouvement n’a rien à voir avec les luttes des classes et la révolution citoyenne. Car lorsqu'on a une véritable conscience politique, on fait tout pour s'élever, s'améliorer, pour un meilleur bien être, pour un monde meilleur, avec une philosophie bien précise pour l’amélioration de tous.

 Là ces fachos, c’est tout le contraire. Dans ce bordel ambiant, les journalistes ont leur part de responsabilité dans ce foutoir, mais j’aborderai ce sujet plus tard. Mais il n'y a pas que la profession des journalistes qui doivent se remettre en question, ce sont les citoyens aussi, car je suis effaré de l’immobilisme et de la non-réaction de la population envers les violences en tous genres, la lâcheté de la société, qui ne réagit pas face aux extrêmes, c'est de l’irresponsabilité, et de surcroît  ils attendent comment le vent va tourner. Je suis très perplexe et déçu de l’être humain, à se planquer, à ne pas s’impliquer et ne pas bouger, devant cette horde sauvage que sont les gilets jaunes, c’est comme si les gens étaient hypnotisés attiré et subjuguer par toutes ces facettes des violences. Je n’ai jamais vu autant de haine, de violence de fake news, d'incivisme et d'irrespect. Cette non-réaction lors de la remise en question de la démocratie. Le manque de sens critique d’analyse de la situation, aucune éducation politique. L’instruction, l'intelligence, l'analyse, ont disparu de la société française. Je suis effaré de ce que nous sommes devenus.

 





lundi, mars 04, 2019

JE RÉPOND A UNE AMIE SUR MON JOURNAL FACEBOOK AU SUJET D UN ARTICLE POSTE SUR FACEBOOK EN RAPPORT AU #GJ

https://www.facebook.com/francemars54/posts/2061353740622064


Je réponds à une amie sur mon journal Facebook au sujet d'un article posté sur Facebook.

Je vais répondre sur certains points. Je ne rentrerais pas dans ces polémiques-là, qui sont les meilleurs qui sont les plus salaud, des deux (Macron ou GJ) c’est très facile à faire, ou c’est tout noir ou tout blanc, avant toutes choses il faut prendre du recul et voir le comment du pourquoi, rien n’ai jamais simple dans la vie, il ne faut pas être ni manichéen et ni binaire, avant de me prononcer sur tous les sujets et principalement sur ce mouvement-là. Qui au début, par leur comportement violent envers les automobilistes, m'ont choqué.

Certains automobilistes ont failli être lynché certain ont été frappé, racketté, bousculer, cela m’a heurté et j’ai commencé à me poser certaines questions, par leur comportement par leur radicalité, je suis devenu réticente et malheureusement ils ne m'ont pas fait adhérer à ce mouvement, car la forme obscurcie le fond même si le fond est juste, compréhensif et justifié. Rien au grand jamais, cela ne justifie la violence, les menaces de mort, le harcèlement, le racisme, l’homophobie, le lynchage, la xénophobie, le sexisme, le fascisme, un comportement délirant, factieux, autoritaire, fallacieux, et destructeur de la démocratie.

Il ne faut pas regarder ce mouvement comme une avancée pour la société, mais comme un recul pour la démocratie. Il ne faut pas succomber à cet angélisme ambiant, cet enchantement, cette béatitude que l’on veut bien nous vendre et que l’on nous impose par les médias. Ce mouvement est tout autre chose, c’est un vent de populisme fasciste, qui est caché sous un enrobage de soi-disant revendications pour mieux nous mentir et pour mieux nous berner.

Parfois, il faut se méfier de ce qu’ils vous caressent dans le sens du poil. Ne pas être attiré par ces mirages, dans leurs soit disantes revendications. Nous le vende comme une avancée collective pour les citoyens, une avancée du pouvoir d’achat ! Au premier abord, on croit que. Mais non, c’est le contraire, il ne faut pas être enchanté ni béatement ébloui par ce mouvement. Leurs seuls credo sont : moi, je veux, moi, je veux, ce n’est pas nous voulons le bien pour tous, une avancée pour tous, en 68, c’était nous voulons changer la société pour le bien de tous.

Là, c’est, on veut, on réclame, on exige, aux détriments des autres. 68 sociétés de partage, 2019 sociétés d’égoïsme et de consommation, c'est le chacun pour soi qui découle de leur revendication. C’est un ressenti personnel et confirmé par des chercheurs et des analyses que j’ai lu. Je ne suis pas aveugle, il y a des problèmes dans la société et j’en connais un rayon, car je les vis, mais ce mouvement ne donne aucune perspective glorieuse, car ils sont dans le refus du dialogue, le refus d’avancer, dans la posture de haine, de menace de mort et tout ce que j’ai écrit au début. Ceux qui ne pensent pas comme eux ne sont pas acceptables et ne doivent pas faire partie de leur société cela est un début de fascisme.

 

Je fonctionne en analysant la situation et toujours, je me renseigne avant d’émettre une opinion en lisant toutes les analyses faites par des philosophes, des experts, des instituts. Exemple à l'institut jean Jaurès, je lis des analyses de droites et celle de gauches, je suis ouverte à tous et après toute cette recherche, je me fais ma propre opinion. Ce que j’ai remarqué, est que toutes ces analyses se rejoignent et décrivent un mouvement d'extrêmes droites et d'extrêmes gauches, qui n’ont aucun respect de la démocratie, et je suis entièrement d’accord avec ces analyses-là. Car ils se sont réunis un temps donné, pour mettre à sac et détruire la démocratie. Certains GJ tirent la société vers le bas. La haine, l’irrespect des institutions et de la démocratie. La haine du citoyen qui veut s’élever dans la société.

La haine des gens qui sont dans l’aisance. La haine des gens qui ne pensent pas comme eux, intolérants envers la liberté d’expression, au nom de l’égalitarisme, ils se permettent d’être intolérants. Ils sont dans l’inconscience, dans l’irresponsabilité et l’intolérance la plus totale. Cela peut entraîner vers le fascisme, si tu ne penses pas comme eux, tu n’as pas le droit d’exister, d’ouvrir la bouche et d’émettre une opinion. Ils ont raison, on à tort, aucune nuance, voilà leur fonctionnement. Leur poids représentatif est infime par rapport au peuple français, ils ne représentent pas le peuple, ce ne sont pas eux le peuple, c’est un millième du peuple français, ils en font partie, mais ils ne sont pas '' le peuple.''

Certains ne savent même pas de quoi ils parlent, certains ne connaissent rien à la marche des institutions, ils ne savent même pas comment peut marcher notre démocratie, certains sont hermétiques à tout discours démocratique, est-ce un manque d’engagement social ! Politique ! Ils n’ont aucun sens critique.

 L’éducation politique n’a pas été faite, cette courroie de transmission a été absente. Ces personnes-là sont devenues perméables aux fake news, complot en tout genre, aux rumeurs les plus folles. Se permettant de critiquer sans comprendre et sans pouvoir distinguer le vrai du faux. C’est le résultat d’années d’absences de réflexions, génération abreuvée par des programmes de télé débiles, usine à con, le cerveau anesthésié aux cocas cola biberonné par TF1 pour ne pas penser. Ce mouvement est les deux extrêmes qui se sont acoquiné, le comble de l’absurde. Idéologiquement opposé l’un à l’autre, aucun discours de rassemblement, la preuve, chaque fois qu’il y a un semblant d’alliance, ou de structure pour aboutir à du positif, ils se crachent dessus, s’insultent, se menacent de mort, se harcèlent s’invective.

 Comment peut-on construire un idéal, des revendications, une politique, une solidarité sur des sables mouvants, sur un grand vide et idéologique incompatible. Leur seul credo est de tuer la démocratie, de foutre le bordel, de mettre à genoux la société, de la mettre à leur botte. Leurs haines de tous et de rien, sont leur moteur, mais ce mouvement n’aboutira à rien, seulement à la violence, car leur seule échappatoire pour exister aux yeux des média des bien-pensants, et des naïfs, est la violence, avec deux idéologies extrêmes, ils ne peuvent rien construire ensemble, car aucune affinité, ils sont capables que du chaos.

 Vu ma situation et mon statut social, j’aurais pu être compatible et j’aurais pu adhérer à ce mouvement, car j’aurais pu me sentir proche, mais leur comportement, et leur fonctionnement m'ont placé à des années-lumière des GJ. Ils ne me représentent pas, à aucun cas et à aucun moment, je ne les reconnais pas en tant que porte-parole, je ne les reconnais pas pour me représenter et faire avancer mes problèmes et surtout, je ne leur permets pas de parler en mon nom. La seule sortie de la crise avec dignité est de participer au grand débat si à la fin des fins ce qui en ressort de ce grand débat n’ai pas pris en compte, les seules personnes habilité à revendiquer à se révolter, à critiquer, à prendre la parole, ce sont les personnes qui auront participé et personne d’autres, les autres qui ne participeront pas n’auront pas le droit à la parole ni à critiquer, si on ne participe pas aux concertations, on a que le droit de se la fermer comme lorsqu'on ne participe pas au vote, on a le droit que de la fermer.