lundi, décembre 23, 2019

A TOUS LES CRÉTINS QUI ME TRAITE DE MACRONISTE

Étant d’une famille ouvrière très pauvre, j’ai 65 ans donc,  il faut se remettre dans le contexte des années où existait la véritable pauvreté, qu’il pouvait s’apparenter au quart monde, cela m’a donné une véritable force en étant lucide sur ma condition sociale, en sachant où était ma place et quel étaient les personnes à combattre pour exister dans la société. Cela semblait évident que ma place devait être à gauche et même maintenant  j'ai aucun doute là-dessus ça coule de source. J’ai toujours pensé que l’idéologie et toutes leurs idées me parlaient et la gauche m’a toujours convenu que le seul combat était la lutte pour vivre ou pour survivre.

Il est évident et cela tombe sous le sens que mon cœur, mon esprit, ma conscience politique, ont toujours penché à gauche. Élevé dans la tradition de gauche, on m’a inculqué un esprit critique, une conscience politique aiguisé, en ayant la lucidité de critiquer la gauche si cela ne me convenait pas et j’ai toujours fonctionné comme ça.

Je n’ai jamais été dans un parti pour ne pas être cadenassé et ni être prisonnière par un appareil politique. Le plus important à mes yeux et de savoir être d’accord ou ne pas l’être envers la gauche et avoir la liberté de la critiquer

J’ai toujours voté à gauche même à l’extrême gauche lorsque il y avait ARLETTE au premier tour, car je savais qu’elle ne monterait jamais au pouvoir. Au fur et à mesure des années, la gauche a été en dessous de tout.

Le dernier choc a été hollande car j’avais voté au 2e tour pour ce gros tocard et que ce pitre ou ce clown ait trahi la gauche a ce point et hallucinant, il a fait pire que les autres, le début de la trahison a commencé par se traite de Mitterrand qui a trahi la gauche et on a fermé notre gueule parce que c’était la soi-disant gauche, en continuant par Jospin et tous les autres qui ont suivi.

Avec cette merdasse d’hollande, le pays c’est enfoncé encore plus dans la crise, par son manque d’autorité, par sa lâcheté, par peur, pour avoir la paix sociale et ce comportement de mollasson, il a enfoncé un peu plus le pays dans un foutoir pas possible, il a baissé son pantalon pour tout et pour pas grand choses, il n’a pas été à la hauteur de son mandat par son absence de couilles il a créé une bête de la pire espèce je parle des gilets jaunes. Mais la droite par le passé a préparé le terrain. Comme je l’ai exprimé dans mes 2 derniers billets, tous n’ont pas été à la hauteur de la France et de leur mandat.

Avec le recul l’idéologie de la soi-disant gauche a ruiné la France, la gauche avec le recul a été médiocre dans tous les sens du terme

Mon dernier espoir avait été Merluche, je me suis fait avoir. J'ai regretté de toutes mes forces ce bulletin de vote que j’avais déposé dans l’urne au soir du premier tour, il m’a pas fallu longtemps pour penser que j’avais fait une connerie, son comportement m’a choqué et son discours au soir du premier tour a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, et j’ai été conforté dans sa saloperie lorsque il s’est mis à crier, mon corps est sacré et je suis la république,  alors là j’en ai pas cru mes oreilles.

Pourtant, j’y avais cru, car son discours m’avait interpellé et sa façon de parler en vrai tribun m'avait fait réfléchir, mais je me suis laissé avoir comme une bleue, mais avant le premier tour, je me posais déjà des questions sur ce bonhomme. Mais au soir de 2e tour, je n’ai plus eu aucun doute par sa folie, sa paranoïa et par son ego surdimensionné, j’ai découvert au fur et a mesuré un vrai trotskiste dans le mauvais sens du terme sa haine de la démocratie, le pouvoir par tous les moyens, même par le sang et surtout renverser la république et la démocratie pour arriver à ses fins, le pouvoir absolu, un véritable fou furieux et de surcroît un véritable fasciste.

Tout ce préambule pour dire qu’avec cet esprit critique qui m’a été inculqué, je me fais traiter de macroniste, par des fascistes, des crétins, des incultes, des gens de droite et des gens de gauche, des débiles mentaux et des décérébrés. En étant de gauche, c’est le comble. Car ces gens-là n’acceptent pas et ne supportent pas que l’on ne critique pas, avec outrance mépris et vulgarité le président de la République Monsieur Macron, jusqu’à preuve du contraire, c’est le président de tous les Français à ce que je sache, donc on lui doit le respect, c’est comme cela que l’on m’a éduqué, désolé pour les crétins et les ignares qu’ils ne comprennent pas mon fonctionnement. Lorsque on n’est pas d’accord avec eux, on représente le diable et l’on se fait traiter de tous les noms d’oiseaux, ont nous harcelés, ont nous signalés, et il y a une cohorte de jobards qui se font plaisir à nous insulter, mais comme personnellement je ne suis pas jésus je ne tends pas la joue gauche, je ne me laisse pas faire et je réplique, ça, ils ne le supportent pas, ils deviennent fous, et bien plus encore, la France est devenue un pays de crétins, ce n'est pas héréditaire la crétinerie, mais cela se propage à une vitesse grand V, car si l’on n’est pas d’accord avec certaines personnes on est forcément des salopards de macroniste plein aux as, privilégier, des nantis des gens du 4/40.

L’on s’aperçoit en fin de compte, que sur les réseaux sociaux ces personnages qui nous traitent de macroniste sont de véritable fasciste, des imbéciles, des crétins, des incultes et surtout, ils ont un esprit fermé, restreint sans recul, aucun sens critique avec un cerveau de merde en croyant détenir la vérité, ce sont les culs serrés les bien passants, les moralisateurs de mes deux. Tout cela pour dire que sur les réseaux sociaux si l’on n’est pas d’accord avec le discours ambiant, on est des macroniste.

Toute cette chienlit est relayée par les télés infos de merde qu’ils croient avoir le pouvoir, ils n’ont ni le pouvoir, ni l’intelligence, ni les idées. Sur les réseaux sociaux se sont le 2.0 facho, des extrémistes de droite et de gauche, de la gauche en général et ce qu’il en reste et de la droite en particulier, en n’étant pas d’accord avec ces détritus, on se fait traiter de macroniste de merde. on s’aperçoit que la France est un désert intellectuel, philosophiquement vide, c’est le vide sidéral, où sont passé nos intellectuels responsables, nos philosophes sachant débattre intelligemment, nous avons créés des monstres, des crétins, des imbéciles, c’est la Nouvelle-France, la France des extrêmes des incultes, des gilets jaunes.

Tout ce beau monde leur seul credo est la haine du président, ils en sont aveuglés. Mais incapable de comprendre que ce n’ai pas le nouveau Président qui est la cause de ce fiasco, mais l’ensemble de tous ces politicards de merde qui se sont succédé, ils ont été lâches, ils ont détruit les acquis et mené à la ruine la France.

Mais ces crétins avant tout, ils se sont réveillés un jour de 2017 en s’apercevant qu’on les avait pris pour des cons. Et oui, 50 ans de pouvoirs par la droite et la gauche ont détruit la France, ces crétins n'arrivent pas à comprendre que c’est la faute de ceux qui nous ont gouverné pendant 50 ans qui sont la cause de ce fiasco.

https://anniefranzini.blogspot.com/2019/11/ces-politicards-qui-non-pas-ete-la.html

 https://anniefranzini.blogspot.com/2019/11/voila-ou-en-est-la-france-apres-50-ans.html

Comme je dis vulgairement 50 ans d’enculerie de la droite et de la gauche ont amené la France devant un précipice, et quand tous ces crétins se sont réveillés un jour de 2017 ils se sont jetés comme des hyènes sur le nouveau président, mais voilà, s’ils ont le cul en choux fleurs, car ces enfoirés de politicard leur ont mis bien profond, que leur cul leur font horriblement mal, c’est en partie leur fautes, mais il ne faut pas s’en prendre au nouveau président, il faut s’en prendre à ces politicards qui nous ont gouvernés pendant 50 ans ; mais les crétins ne savent pas penser ni réfléchir de plus ils sont tous lâchent, car ne veulent pas admettre qu’ils se sont fait enculer pendant 50 ans en ferment leur gueule avec leur consentement, mais accepté l’inacceptable c'est impossible, c’est une forme de déni c’est plus facile de s’en prendre au nouveau qui de surcroît est jeune, que de comprendre et d’accepter que ce sont tous ces politicards qui nous ont menés à la catastrophe, mais allez faire comprendre à des crétins, impossible, donc il faut les laisser dans leur monde de crétin

lundi, décembre 09, 2019

Jean-Michel Delacomptée: «Sans accès à la grande littérature, l’horizon des jeunes gens se rétrécit»


https://www.lefigaro.fr/vox/culture/jean-michel-delacomptee-sans-acces-a-la-grande-litterature-l-horizon-des-jeunes-gens-se-retrecit-20191206

FIGAROVOX/ENTRETIEN - Réputé pour ses remarquables portraits littéraires de grands esprits et de personnages historiques, l’écrivain Jean-Michel Delacomptée explique son art. Il confie ses inquiétudes sur la transmission de la littérature classique à la jeunesse, mais aussi ses espoirs.
Jean-Michel Delacomptée. Photo Jean-Christophe MARMARA/Le Figaro
Jean-Michel Delacomptée. Photo Jean-Christophe MARMARA/Le Figaro Le Figaro

Agrégé de lettres et universitaire, l’écrivain Jean-Michel Delacomptée est un auteur renommé pour ses nombreux portraits littéraires - Montaigne, Racine, Bossuet, Saint-Simon, notamment- souvent parus dans la prestigieuse collection «L’Un et l’autre» de J.-B. Pontalis chez Gallimard.
Egalement romancier et essayiste, il a en particulier donné au public «Notre langue française» (Fayard, 2018), distingué par le Grand prix Hervé Deluen de l’Académie française.
Jean-Michel Delacomptée publie La Bruyère, portrait de nous-mêmes(Robert Laffont, coll. Les Passe-Murailles, 2019, 216 p., 18€), salué par la critique.

FIGAROVOX.- Si vous avez publié des essais et des romans remarqués, vous êtes d’abord connu comme auteur de portraits littéraires de grands esprits -Montaigne, La Boétie, Racine, Bossuet, La Bruyère, Saint-Simon - et de personnages historiques qui furent leurs contemporains: Ambroise Paré, François II, Henriette d’Angleterre et la confidente d’Anne d’Autriche, Madame de Motteville. D’où vient votre prédilection pour les XVIe et XVIIe siècle?
Jean-Michel DELACOMPTÉE.- La langue du XVIe et du XVII siècles possède un charme puissant. C’est une langue neuve, riche d’une énergie juvénile, nourrie de la rigueur du latin, et imprégnée d’une grandeur royale. Il suffit de penser au tranchant de la prose de Pascal ou des vers de Racine pour en saisir la force, la sobre éloquence, pour mesurer l’intensité à laquelle s’élève cette langue musclée, sans concession, sans bavardage. L’art des formules, des aphorismes, de l’éclat, est porté à un très haut degré au Grand Siècle.
La prédilection pour l’âge classique que vous évoquez vient de ma lecture approfondie de La Princesse de Clèves, réalisée dans le cadre d’une thèse qui avait pour sujet la jalousie amoureuse dans la littérature française. Auparavant, la lecture familière de Montaigne m’avait familiarisé avec la littérature du XVIè siècle, ce qui incluait naturellement Rabelais, La Boétie, Brantôme, D’Aubigné et les poètes de la Renaissance. Je tiens à rappeler qu’on étudiait ces auteurs au lycée. Plus tard, je me suis passionné pour le genre des Mémoires, en particulier ceux de l’âge classique.
Pour autant, mes centres d’intérêt ne se limitent pas à ces deux siècles, tant s’en faut. Saint-Simon, auquel j’ai consacré un portrait, est un auteur du XVIIIe (il est mort en 1745). J’ai écrit des articles sur bien d’autres sujets, notamment sur Proust, sans même m’arrêter sur un portrait plus personnel, Écrire pour quelqu’un (Gallimard, coll. L’Un et l’autre, 2014, NDLR), hommage à la figure du père qui, tout en se rapportant à ma propre vie, la déborde largement, parce qu’écrire sur soi et sa vie n’a de sens, à mes yeux, que si l’on sort de soi. Bref, je ne suis et ne me veux spécialiste de rien, ni d’une époque, ni d’un seul thème, ni même d’une seule forme d’écriture.
Le genre du portrait littéraire n’est pas une biographie, pas un essai non plus. Comment le définir?
Le portrait, genre peu pratiqué en tant que tel, se trouve au cœur de l’art du roman. C’en est comme la quintessence. Le portrait est, par exemple, au cœur de La Comédie humaine, de La Recherche du temps perdu, des Mémoires en général, et, finalement, de toutes les œuvres d’envergure, à commencer par Les Caractères de La Bruyère. Mais il a bien d’autres caractéristiques. Il n’ambitionne pas l’exhaustivité de la biographie, ne cherche pas à épouser la linéarité d’une vie.
L’exigence stylistique se révèle primordiale dans l’art du portrait. Rien de l’effort, rien de l’huile de coude ne doit apparaître.
Il relève de l’essai par la subjectivité qu’il assume, mais sa démonstration valorise une approche sensible plutôt que conceptuelle ou théorique. Le portrait incarne. C’est un procédé d’insistance sur certains traits, certaines lignes de force qui concentrent la vérité d’un être pour en faire un destin, et d’une époque pour en extraire les caractéristiques. Quant à la nature littéraire du portrait, elle tient à la manière d’aborder ce dont il traite. À la différence de la biographie, l’exigence stylistique se révèle primordiale dans l’art du portrait. Dans cette exigence, qui est celle de l’écrivain par opposition à «l’écrivant» dont parle Roland Barthes, chaque phrase, chaque mot s’imposent par une nécessité interne. Dans le portrait, qui peut remplir aussi bien une page que deux cents, le rôle de la composition est également essentiel. Pour rendre compte de la singularité d’un être, la composition doit d’être singulière. Il faut donc la construire. De là surgit l’unicité d’une vie élevée au rang de destin. En outre, il existe un lien étroit entre l’art du portrait et la peinture. Au fond, le portrait littéraire, c’est un art de peindre avec les mots. Le portraitiste recherche la justesse du trait.
Ce n’est pas tout. L’art du portrait introduit une tension de nature romanesque dans la narration qu’il mène. Ce point m’importe à l’extrême. Un portrait s’apparente à un récit, avec le rythme que ce terme implique. Par là-dessus, il est évidemment indispensable de s’imprégner d’une époque pour en faire revivre l’esprit. Ressusciter des individus oblige à reconstituer leur sensibilité et le contexte historique dans lequel ils ont vécu. Par conséquent, un portrait littéraire - mais tout portrait digne de ce nom est littéraire - nécessite un vaste effort de style et d’information, avec cette condition sine qua non qu’il ne faut laisser subsister aucune trace du travail entrepris. Rien de l’effort, rien de l’huile de coude ne doit apparaître. En cela résident, idéalement, l’art et le défi.
Vous avez consacré une étude remarquable à La Princesse de Clèves (Passions. La Princesse de Clèves, Arléa Poche, 2015), oeuvre qui a tant fait souffrir Nicolas Sarkozy au lycée. Pourquoi cette lecture exigeante est-elle encore profitable à un jeune homme ou à une jeune fille d’aujourd’hui?
Le personnage de la princesse de Clèves, qui confère son nom au roman, est un modèle humain qui devrait inciter les jeunes gens du XXIe siècle à réfléchir sur eux-mêmes. N’oublions pas que l’héroïne, lorsqu’elle arrive à la cour d’Henri II, se trouve dans sa seizième année. Elle a donc quinze ans, et, nonobstant la précocité plus grande à l’époque qu’aujourd’hui, c’est une adolescente.
Un jeune de 2019 peut s’identifier à elle, du moins essayer, d’où l’intérêt d’étudier ce roman au lycée. Ajoutons que la peinture de l’amour par Madame de Lafayette, l’énigme du renoncement au bonheur que raconte le roman, la société de cour qu’il décrit, procurent au lecteur contemporain un magnifique éloignement dans le temps. En fait, quel que soit l’âge du lecteur, le miracle de ce roman qui a traversé les siècles tient à ce qu’il offre matière à s’interroger sur soi-même. Tel est d’ailleurs le miracle de toutes les grandes œuvres.
Il y a, dans La Princesse de Clèves, une description des rapports entre les hommes et les femmes qui mérite qu’on s’y plonge.
Il y a ainsi, de façon exemplaire, dans La Princesse de Clèves une description des rapports entre les hommes et les femmes qui mérite qu’on s’y plonge. Ce roman renferme une inépuisable évocation des passions - passion amoureuse, passion du pouvoir, passion de l’absolu. À rebours de l’interprétation habituelle qui fait de Madame de Lafayette une féministe pour qui les femmes sont toujours des victimes et les hommes des coureurs de jupon, son roman peint des femmes dominantes, marquées par le goût du pouvoir, et présente des hommes sentimentaux, subjugués, et, en quelque sorte, surnuméraires. Saisi dans les replis du texte, le féminisme de Mme de La Fayette offre de riches aperçus sur le néoféminisme d’aujourd’hui.
Les bacheliers de 2019, juge-t-on souvent, ont une connaissance moindre de ces auteurs classiques que leurs prédécesseurs voilà cinquante ans, faute de les avoir autant étudiés en classe. Quelles en sont les conséquences pour ces adolescents?
Imaginez que Notre-Dame de Paris soit rasée. Délaisser complètement la littérature classique constituerait une catastrophe de même nature. Un continent linguistique s’éloigne de la jeunesse actuelle, avec le risque qu’il disparaisse corps et biens.
Toutes les racines de la langue française, son corps même, viennent de la littérature de l’âge classique. Ne plus fréquenter celle-ci entraîne la méconnaissance foncière de notre langue.
La conséquence en est très concrète: l’horizon des jeunes gens se rétrécit. La modernité se caractérise par une spécialisation croissante des métiers et des savoirs. Cette dissociation croissante, cette déliaison continue, obscurcit le rapport au monde, dont le sens ne cesse de s’effacer. Les seuls instruments de liaison, ce sont la culture générale et la maîtrise de la langue. Toutes les racines de la langue française, son corps même, viennent de la littérature de l’âge classique. Ne plus fréquenter celle-ci entraîne la méconnaissance foncière de notre langue. Et la déperdition de la langue entraîne celle de la pensée. C’est en cela que l’enseignement des lettres relève profondément de la politique, et qu’il est urgent de s’interroger sur les méthodes qu’il promeut.
L’enseignement de la littérature s’est transformé en une sorte d’entreprise de vivisection des textes, déplorez-vous. Mais n’est-il pas naturel de les décortiquer pour les comprendre?
Comparé à l’enseignement de la littérature que l’on recevait au lycée encore dans les années Soixante, la rupture est à peu près totale. Désormais, le professeur de français est invité à se transformer en médecin légiste. Le texte littéraire fait figure de cadavre qu’on dissèque. Jadis, au lycée, les grands textes étudiés étaient plus nombreux, et le professeur analysait les mots, le rythme, la composition pour comprendre et justifier les choix de l’écrivain. Un sentiment de respect et d’admiration pour la puissance évocatoire des œuvres allait de soi. Dorénavant, un langage techniciste est de rigueur pour appréhender les textes, qu’on soumet à des catégories thématiques. L’œuvre est devenue la servante de préoccupations qui lui sont extérieures.
On s’acharne sur le squelette au mépris de la chair. En vertu de cette logique, étudier une page de Chateaubriand ou un texte publicitaire obéit aux mêmes règles.
On s’acharne sur le squelette, en quelque sorte, au mépris de la chair. En vertu de cette logique, étudier une page de Chateaubriand ou un texte publicitaire obéit aux mêmes règles.
Ce changement calamiteux s’explique par le sentiment d’infériorité qu’éprouvent, depuis la fin des années Soixante, les spécialistes des Lettres envers les sciences «dures». Ils ont cherché à les imiter. Dans toutes les disciplines, du reste, l’idéal d’un savoir scientifique et technique prévaut aujourd’hui. Or sans culture générale fédératrice - et c’était précisément le dessein de l’humanisme à la Renaissance -, le risque est grand de voir les connaissances réduites au statut de fragments orphelins d’une signification d’ensemble.
Sommes-nous vraiment moins amoureux de la langue française que les générations qui nous ont précédés? Notre lien avec elle s’est-il distendu?
Le phénomène le plus douloureux est l’invasion du globish, cette façon insupportable de singer l’anglo-américain. En outre, l’anglomanie d’une partie importante des élites françaises semble répondre au désir de se valoriser de façon paresseuse.
Le règne de la publicité favorise un rapport de persuasion sophistique sur l’effort d’argumentation et de démonstration.
On a affaire ici à un snobisme ravageur, et à un exemple frappant de servitude volontaire. Plus grave encore, je crois, nous voilà pris dans la nasse de la communication triomphante. L’artifice qui en découle, propre à sa fonction illusionniste et mensongère, affaiblit la substance de notre langage. Celui-ci se délite. Flottante, insincère, notre langue est de moins en moins tenue. De surcroît, dans le domaine politique, le flou et la fadeur des termes employés ont pour intérêt de n’exclure, de ne discriminer personne, au détriment de la clarté, de la vigueur, de tout ce qui permet de discerner la vérité du factice, de les distinguer, de les discriminer, au sens strict du verbe «discriminer». Il est frappant de constater combien le règne de la publicité favorise un rapport de persuasion sophistique sur l’effort d’argumentation et de démonstration. Tout cela concourt à ce que notre langue s’affaiblisse en tant qu’instrument indispensable à l’éclaircissement des pensées et des actes.
En face de ces nombreux motifs d’inquiétude, n’existe-t-il pas des raisons d’espérer?
Abuser des prédictions de Cassandre nuit à la santé. Ne perdons pas confiance.
La littérature d’exigence, l’amour de la langue et, souterrainement, la poésie, vivent toujours.
La littérature d’exigence, l’amour de la langue et, souterrainement, la poésie, vivent toujours. Les jeunes talents fourmillent, même s’ils ne sont pas nécessairement reconnus. L’art oratoire n’a pas disparu des prétoires. La chanson à texte reste vivace. Dans le domaine de l’éducation nationale, même s’il ne faut pas se leurrer sur leur portée, les efforts du ministre Blanquer sont soutenus par l’opinion publique, consciente de l’effondrement de l’orthographe et de la syntaxe, dont les réseaux sociaux offrent le spectacle déplorable. Cependant, ne nous y trompons pas. Les forces qui poussent en sens contraire sont si puissantes qu’un sursaut, pour être effectif, réclame une volonté tenace.


vendredi, novembre 29, 2019


https://xavieralberti.org/2019/07/21/la-societe-des-hysteriques/



XAVIER ALBERTI

Au fil des réseaux sociaux, des polémiques, des crises plus ou moins profondes, des affrontements plus ou moins larvés, une évidence se dessine: Ce qui mine nos sociétés c’est la radicalité avec laquelle chacun veut, non plus seulement exprimer, mais imposer ce qu’il est, qu’il s’agisse de religion, de sexualité, de politique, d’alimentation, de tenue vestimentaire, d’origines ou de position sociale.

Partout, tout le temps, en toute circonstance, nous brandissons notre drapeau ou celui de notre communauté, fut-elle groupusculaire, pour exiger notre « droit à » sans plus jamais s’encombrer de notre « devoir de »… à commencer par celui de fraternité sur laquelle repose notre contrat social.

Lentement mais sûrement, derrière l’affirmation de nos égos et de nos égoïsmes, la cohésion vole en éclat et la République recule, recule encore, recule toujours jusqu’à être confinée dans les espaces-temps étriqués de sa représentation la plus symbolique, celle des grandes victoires sportives, des deuils nationaux et de quelques grandes dates de son Histoire. En dehors de ces spasmes parfois extrêmes, les hordes d’individus massacrent méthodiquement, au nom de leur identité, la matrice citoyenne, celle qui devrait transcender les communautés pour les couronner de la seule qui les réconcilie toutes, la communauté nationale, rassemblée sous le regard protecteur de la République.

Mais voilà, il n’existe ni valeurs centrales de cohésion ni paix sociale dans un pays où l’individu prend le pas sur le citoyen, où le vegan attaque le boucher, où le supporter pille le commerçant, où l’hétéro s’en prend au gay, où le manifestant menace le député, où le député boycotte le militant, où le délinquant caillasse le pompier, où le Français de trois générations montre du doigt celui qui n’en compte qu’une, où l’écologiste fauche le champs de l’agriculteur, où l’automobiliste attaque le cycliste, où le cycliste attaque le motard… et inversement bien sûr, personne n’ayant le monopole de la violence, de la bêtise et du rejet.

Dans le même temps, non contente de générer son archipélisation, notre société frénétique a décidé qu’il fallait parler cash, intronisant ce slogan qui a fait le succès des Le Pen puis de tous les populistes qui lui ont succédé en France et dans le monde, selon laquelle il faudrait « dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas ». Ainsi la société du parler cash permanent, des grandes gueules médiatisées et des bonimenteurs youtubés a-t-elle pris le pas sur tout le reste, par la transgression permanente, au nom d’une vérité qui serait enfouie et interdite, finissant d’hystériser chaque sujet, jusqu’à l’absurde, jusqu’à la nausée, jusqu’à l’injure.

Pourtant, s’il nous arrive effectivement de penser tout bas, c’est probablement parce que ce qui se niche là ne mérite ni la lumière, ni le bruit, seulement la pénombre des sous-terrains nauséabonds, ceux qui abritent nos bas instincts, nos réflexes médiocres, nos rancoeurs ressassées et nos croyances imbéciles. Alors dire tout haut, à quoi bon, sauf à vouloir jucher son nom et sa photo sur un tas de fumier. Ceux qui s’enorgueillissent de dire ce que les autres taisent ne sont, bien souvent, que les porte-voix de leur seule renommée au service de leur seule démagogie.

En réalité, derrière ce pari de l’hystérisation, il y a la conjugaison de l’intérêt de ceux qui monétisent la violence pour en tirer des profits, et de ceux qui l’électoralisent pour en tirer le pouvoir. La vie politique américaine nous démontre qu’il ne s’agit pas d’une fiction mais d’un moment réel de l’Histoire politique de notre planète. Enfin, ne nous y trompons pas, au terme de ce processus, il y a immanquablement l’asservissement ou la guerre et rien ne semble pouvoir arrêter ce phénomène puisque la rationalité est forcément fille du complot et que l’espérance est évidemment soeur de la naïveté.

En fait de grandes gueules nous aurions besoin de grands esprits, au lieu de larges épaules il nous faudrait des grands cœurs, plutôt que de grands discours il nous faudrait de grands élans, plutôt que d’instantanéité nous aurions besoin de temps pour penser une ère et une planète en pleine révolution, plutôt que des clash il nous faudrait des controverses, plutôt que de tonitruantes déclarations il nous faudrait des mots précis et posés, en guise d’injonctions à prendre position il nous faudrait des invitations à penser, en guise de certitudes il nous faudrait « l’esprit fécond du doute », plutôt que des polémistes il nous faudrait des pédagogues, plutôt que des pyromanes il nous faudrait des forestiers.

Il en va de nos sociétés comme de nos âmes, où s’affrontent des forces contradictoires, des passions sombres et des inspirations lumineuses, le pire et le meilleur de nous… deux loups, dit la légende, l’un incarnant le mal, la colère, l’envie, la supériorité et l’égo; l’autre le bien, c’est à dire l’espoir, l’humilité, la bienveillance et la compassion.

Invariablement, aujourd’hui comme hier, ici comme ailleurs, le vainqueur est celui que nous nourrissons.

XAVIER ALBERTI

mardi, novembre 26, 2019

CES POLITICARDS QUI NON PAS ÉTÉ A LA HAUTEUR PENDANT 50 ANS



En 2017, nous avons assisté à l’effondrement de la droite et la gauche, ce qui a permis à un inconnu Emmanuel Macron de devenir président de la République, pourquoi cela a été possible. Posons-nous la question. Pendant 50 ans ces politicards-là, n’ont pensé cas leur pomme, en étant irresponsables, n’ayant que faire de la France, du destin français, se sentant concerner que par leur ambition, leur pouvoir personnel, en amassant le plus de pognon possible au détriment des français, donc rien à foutre des citoyens. Seules leurs ambitions ont compté. Ils n’ont pas été à la hauteur de leur destin. Par manque d’idée, d’ambition idéologique, par manque de courage, de lâcheté, d’intérêt personnel, de magouille entre amis, par manque d’intelligence.
En étant incapable d’être visionnaire, pour amener la France vers une politique digne de ce nom. Ils n’ont pas été à la hauteur des promesses tenus, donc pour avoir la paix sociale, ils ont fait des compromissions, dans tous les domaines, le plus important, ils ont même trahie ce qui tenait et consolidait la société française, la laïcité, la démocratie, la république. La base de la société française a été ébranlée et presque détruite, et ce manque de cohésion, de solidarité a fissuré les piliers de la société française, elle a été mise en danger et à rude épreuve, toutes les avancés qui ont été acquis pendant des décennies de lutte ont été détruite en un rien de temps.

Sans cohésion sociale et lorsque il  y a des compromissions de ce type il y a trahison. Un pays, parfois, se remet difficilement de cet implosion, et c’est ce qui est arrivé, en fin de compte, ces politicards ont trahie la France, ils ont été en dessous de tous, le comble, ils ont réussi à fabriqué des CRÉTINS des ignares des abrutis aussi. Ils ont abêti les citoyens, peut être que ça était voulu. Ces politicards ont trahi leurs idéaux et leur sens du devoir, ça été le vide idéologique, leurs idées sont inexistante. Cela s’est traduit par une mauvaise gestion de la France de droite comme de gauche, une catastrophe annoncée et prévisible, cela a procuré dans la société des frustrations, des inégalités sociales, la pauvreté, des idées extrémistes, l’émergence du populisme et l’extrême droite et gauche. Et enfin, le crétinisme est apparu au grand jour.
Il y a eu une telle déception et un tel vide que les citoyens se sont tourné vers un inconnu, qui lui avait un programme bien ou mal, mais il en avait un, heureusement qu’il n’était pas des extrêmes, il s’est faufilé entre les parties sans crier gare. Ces partis, n’ont rien vu venir, trop occuper à se bouffer le foie entre eux, en ayant aucun programme construit, donc sans même s’occuper des préoccupations des Français, tellement accaparé par les guéguerres débiles intérieures, qu’ils n’ont rien vu venir. Cette déflagration ces politicards l’on prit en pleine gueule sans savoir le comment du pourquoi, ils ont été mis hors-jeu, c’est bien fait pour leur gueule, car ils se sont comportés comme des minables. Mais le problème, la France est tellement tombé si bas, que la déflagration s'est poursuivis cela s’appelle l’onde choc. Tous veulent leur part et tous sont impatients.

Pour redresser le pays, il ne faut pas 5 ans, mais 10 ans, pour que la France redevienne le pays qu’il a été, d’une autre manière, je pense, mais voilà le sera-t-il un jour ? Je ne veux pas parler ici de la politique du président actuel, car ce n’est pas mon propos, je veux analyser les problèmes engendrés par ces trous du cul de politicards, qui ont détruit la cohésion de la société française et le comportement des Français après l’élection, car les 2 combinés ne sont pas à la hauteur de ce qu’il devrait être. 

Je parle de l’amnésie des français, de leur incohérence, de leur lâcheté, de leurs opportunismes, de regarder ailleurs lors des violences des gilets jaunes et de se taire comme des lâches en les approuvant en étant silencieux, en acceptant les blaks bloc, cela me fait comprendre pourquoi il y a eu le régime de vichy et tant de délation à cet époque-là. Je parle de leurs mauvaises fois, de leurs caprices, de leurs insatisfactions permanentes. De toujours râler à tour de bras sans savoir pourquoi, de leur méconnaissance de la lois, de leur ignorance, et la nouveauté qui est révélé au grand jour, la proportion évidentes de crétins, ils devaient être dans les bars bien accroché à leur comptoir quand ils étaient ouvert, là ils sont sorties et tiennent le rond-point ils devraient faire attention de ne pas tomber car il n'y a pas de comptoir.

Ce n’est pas la convergence des luttes qui s’est produites lors de l’élection Emmanuelle Macron ! Mais c’est les convergences des haines, des jalousies, des envieux des crétins des ignares, tous se sont mis à critiquer, car il faut être dans le sens du vent, cracher du fiel à tout bout de champs, tant cas faire cracher ensemble pourquoi pas, cela ne rend pas meilleur, mais pour eux ça soulage, pour moi je trouve qu’ils sont immondes. Les gens de droite qui ne demandait jamais rien quand le pouvoir était de droite, et demande l’impossible, des gens de gauche qui ne demandait jamais rien quand la gauche était au pouvoir, et font pareil que les autres, les gens qui veulent tout, et tout, tout de suite sans jamais avoir rien demander quand la droite et la gauche était au pouvoir, là, ils se sentent, plus pissé pauvre France.

Les journalistes qui n’ont pas supporté d’être mis à l’écart et qu’ils se vengent de toute les façons possible, mais avant ils étaient tous au botte du pouvoir sans moufté, et ils s’écrasaient car on les caressait dans le sens du poil, ils ont aucune dignité et aucun respect d’eux même, ils servaient de carpettes aux politicards, dans les magouilles et compagnie.

Les politiciens qui se vengent, car ils ne sont pas dans le cercle des décideurs, ceux qui non pas supporter de ne pas être vu ou prit par le président, ceux qui n’accepte pas la défaite, la gauche qui crie plus fort que tous les autres pour faire oublier les catastrophes qu’ils ont pondu en nous menant aux désastres, les soit disant intellectuel qu’il ne sont plus intellectuel, car ils sont incapable de débattre et de penser, mais qu’ils se la fermer quand il y avait la droite et la gauche, et maintenant ils l’ouvrent parce que c’est la mode et ne supporte pas de ne pas être caressé dans le sens du poil. Les gens de télé qui crachent du fiel parce que cela fait bien d’être dans la meute de loup, car être pour ce n’ai pas convenable, les autres gens de télé de gauche qui sont aveuglées par leur idéologie utopique, voulant rester fidèle à qui à quoi, ils ne savent pas eux même et ne trouvent pas, donc restons contre cela est toujours à la mode. Les crétins jaunes qui se découvrent une âme révolutionnaire et qui ne savent pas ce que c’est la révolution, non aucune conscience politique, ne savent pas ce qu’est l’histoire, quel est l’histoire de la France, ne savent rien seulement MOI JE. MOI JE.

Aucun respect envers l’autorité, la violence est roi on l’approuve, même lorsque on dit ‘’oui je suis outré par cette violence MAIS JE COMPRENDS’’ cela est inadmissible, car inconsciemment on leur donne l’autorisation à aller plus loin, certain se sont senti désinhibé et la soupape a explosé, la société a basculé dans la violence, il y a eu des morts on s’en tape ce sont des dommages collatéraux, c’est normal, société complice sans culpabilité sans remord, avec l’accord de tous, sans que rien ni personne ne trouve à redire, nous sommes tous des lâches en puissance pour accepter cette avilissement, je ressens du dégoût; la société a créé des sauvages des animaux, des crétins des incultes qui ne savent plus penser, ni réfléchir, ni discuter, ni s’exprimer correctement nous avons créé des ânes bâté, l’ère du cro-magnons est revenu.

Mais non la violence n’appelle pas à la violence la société fonctionne d’une autre manière, réfléchir, discuter, analyser, chercher des solutions trouver le juste milieu, certain  sont tellement obtus qu’ils croient que la vie, les idées, le fonctionnement de la société est noir ou blanc mais le problème c’est qu’ils se trompent la vie est que nuance.

Cette crise a fait émergé la bêtise, la crasse humaine, on a découvert que les Français étaient la plupart des imbéciles, des crétins, des ignares comme je dis seulement 20 % sont crédibles désolé de ce constat. Depuis que je suis bénévole pour des manifestations sportives, je suis au contact du public depuis 7 ans et j’ai fait le même constat, 20 % sont extraordinaire le reste est à jeter.

lundi, novembre 18, 2019

VOILA OU EN EST LA FRANCE APRES 50 ANS DE GOUVERNANCE HYPOCRITE



La France en 50 ans de gouvernance hypocrite, sans conviction, sans véritable projet, a fait un pas en arrière de 70 ans, toutes les luttes et les avancés sociales ont reculé et ont presque disparue, fautes de courage, de ténacité et de conviction, on s’aperçoit que cette idéologie de gauche aidé par la droite a fait des dommages collatéraux, ils nous ont conduits droit dans le mur et ça été le retour de bâton il nous est revenu en pleine gueule comme un boomerang.

Et nous n’avons rien demandé. À force de compromission de paix sociale, de lâcheté de démagogie, de laxisme, de petit arrangement entre amis, de détournement de fond, d’aucun sens moral, d’éthique bafoué, du sens du devoir disparue, tournant le dos aux valeurs républicaines, faisant des compromissions sur la laïcité pour avoir la paix sociale, les politiques ont joué avec le feu, tous ont reculé devant la démocratie, les idées qu’ils ont défendues jusqu’à présent sont indéfendable, cela ne représente pas la véritable idéologie de gauche. Tout est dans le paraître dans le faire semblant et sans véritable idéologie de leur part, la conclusion, c’est qu’ils nous ont mis dans la merde totale.

Cela se retourne contre nous comme un boomerang, c’est à cause de ces chiens de politicard de merde que le mouvement des #gj est apparue et ce n’est pas une bonne chose pour la société, car les ingrédients de la colère, de la violence, de la haine de la jalousie, du racisme, de l’antisémitisme, du croyant savoir, mais ne sachant rien et ne comprenant rien, se croyant tout permis et croyant savoir tout sur les lois, et inventant des lois qui n’existent pas, biberonné aux faks news au complot à la bêtises à l’ignorance.

Les politiciens par leur politique mené, ont transformé certains humains en animaux sauvages, sans respect, sans limite, sans conscience politique sans analyse, sans sens critique. C’est la faute des politiques et de 50 ans de mauvaise gestion et de lâcheté.et si c’était que ça, la société a fabriqué des crétins, des ânes bâté, sans intelligence, sans réflexion, aucun sens civique, sans comprendre le sens des mots, sans comprendre l’histoire, sans conscience politique et sans idéal, leur idéal c’est MOI JE, MOI JE, et rien d’autre, MOI JE VEUX tout, et tout DE SUITE ET MAINTENANT, rien à foutre du voisin, ils veulent des droits jamais des devoirs, ils ont fait naître des monstres c’est un massacre intellectuel, tout a été mis en place pour que l’on ponde des imbéciles des crétins et des ignares ; l’une des preuves sont les émissions de télé, programmes de merde, de débiles, qui nous entraînes vers le bas vers l’infantilisation, fait pour des décérébrés.

 Le MOI JE, la non-culture, la non-réflexion et l’absence d’intelligence ce n'est pas une société où l’on peut vivre dignement, dans le respect d’autrui et dans la paix. Il y a aussi la façon dont est traité ce président de la république, 50 ans de foutoir on détruit l’image du politique et de la présidence, en 2 ans il ne peut absolument pas résoudre et redresser la France de 50 ans de descente aux enfers, il lui faudra du temps et de l’argent, tout ne se redresse pas en 2 ans, mais certains crétins ne le comprennent pas, et ils sont hermétiques à l’intelligence et au raisonnement, ils voient seulement ce qui se passe au bout de leur nez, ils ne voient rien même pas à 5 mètres c’est dire la crétinerie.
Le nouveau président sert de défouloir. Au mal-être des gens, à leurs problèmes existentiels, et à leurs échecs. Sa jeunesse est un déclencheur à la haine qu’on éprouve, cela doit entrer en jeu il y aussi son parcours qui dérange, son mariage qui énerve, et les bons penseurs ne supporte pas et les moralisateurs de mes deux ne sont pas contents, cela fait un tout pour être détesté encore plus. Car les crétins pensent et se donnent le droit de s’acharner sur lui, sans faire une analyse de la situation, mais ne comprennent pas que c’est 50 ans de mauvaise gestion, mais là est la limite des crétins.

Les problèmes de leur vie quotidienne, de la non-réussite de leur vie, ce n’ai pas le président qui doit résoudre le problème personnel des gens, il n’est pas dieu c’est un simple mortel mais les gens sont habitué et exige qu’ils soient pris en charge, ils sont habitués à être infantilisé, je veux, je veux, je veux et j’en ai pas assez j’en veux encore plus. Mais ils ne comprennent pas qu’il y a des limites et ça les crétins ne l’ont pas intégré.

Dans leurs esprits ils ne leur doivent aucun respect, puisque il est jeune et ce n’est pas un jeune qui va nous donner des leçons, de comment ils doivent être, j’aimerais bien savoir ce que cela signifie en psychanalyse ce non-respect à une personne jeune, je n’ai pas creusé mais c’est à réfléchir, sa jeunesse lui dessert, car certain se donne le droit de lui cracher à la gueule de le mépriser, de le sifflet, de lui cracher leur haine, la preuve dans les manifestations il y a la pourriture et la bassesse de l’inconscient des gens qui ressort, elle n’est pas belle la foule haineuse. 

Ce sont eux qui devraient avoir honte de leur comportement, mais les crétins ne savent pas réfléchir, bien heureux les simples d’esprit qui… Personnellement je ne suis ni pour ni contre le président, j’attends de voir, j’ai esprit à gauche j’ai voté au premier tour merluche car il avait un discours qu’il me parlait, mais depuis le soir du premier tour, il m’a déçu, mais avant le premier tour j’avais des doutes et je me suis posé des questions sur le personnage, mais qu’ils ne prennent pas partie ce soir-là m’a confirmé sur le personnage et l’apothéose a été le jour de sa perquisition ‘’ je suis la république’’ m’a définitivement détourné de ce fou furieux et de ses acolytes hystériques ; je ne veux pas d’une personne au pouvoir qui fait des bouffés délirantes à tout bout de champs, avec des malades mentaux au pouvoir Au sujet du président de la république, j’attends ce qu’il va faire et le jour où j’irais voter je pèserais le pour et le contre de ce qu’il a fait, et de ce qui n’a pas fait, pas avant, je n’ai pas besoin d’aller manifester, et de tout casser, mon seul acte politique sera mon vote et je ferais mon choix dans l’isoloir...

PS. Mais s'il est au pouvoir ce sont les politicards qui lui ont laissé la place et l'espace part leur incompétence à force de coup tordu de chamailleries, partage des gâteaux entre bandit, ils ont plus passé du temps à trafiquer cas s'occuper des citoyens, et EMMANUEL MACRON a vu une opportunité, pourquoi ne pas là saisir ! Il aurait été stupide de ne pas le faire. Laissons-lui le temps il ne peut pas réparer 50 ans de catastrophe en 2 ans de pouvoir, et s'il est au pouvoir, c'est que les autres non pas été à la hauteur, ils lui ont laissé un boulevard, même une autoroute, LE COMBLE ces politicards n'ont pas apprécié et non pas supporté de se faire avoir par un adolescent, ils se sont fait bananer en beauté comme des bleus. Ils ont étés des incapables, grâce à eux, ils nous ont fabriqué des haineux, des crétins, des jaloux, des inadaptés de la cervelle et les gilets jaunes sont apparus.

50 ans de frustration ce sont transformé en haine viscérale avec leur mal-être existentiel, aucun discours ne pourra convaincre ces gens-là, leur haine passera par les extrêmes, par le populisme, seul la violence pourra les apaiser à leurs yeux, il faut bien trouver un bouc- émissaire à leur ''désespoir, et à leur problème existentiel ''' comme l'on dit La France est un paradis peuplé de gens qui se croient en enfer Mais le problème est qu'il y a deux chemins et il ne faut pas se tromper, aussi non, nous aurons les extrêmes au pouvoir, les extrémistes, ou bien le libéral vaincra, ou il y aura un juste milieu et on évitera la catastrophe, les responsables seront les citoyens, c'est à eux de choisir la facilité vers l'extrémisme ou bien être responsable en faisant la part des choses-là est le plus difficile

vendredi, novembre 08, 2019

LETTRE OUVERTE AUX HARCELEURS SUR TWITTER


Dans mon premier billet, j’adressais une ‘’ lettre ouverte à Twitter


J’expliquais qu’il y avait des harceleurs, qui sévissaient dans la plus grande impunité. Rien de plus normal dans ce monde de brute qu’est devenue la France et ses réseaux sociaux, ce sont les minorités qui font la loi et qui imposent de force, leurs idées et leur façon de penser. Ces lâches menacent les personnes qui osent se rebeller, crime de lèse-majesté, inconcevable que l’on puisse leur tenir tête et leur seule réponse et un torrent de boue qui s’abat sur les personnes qui leur tiennent tête et qui leur résistent. 
Le processus se déclenche en déclaration de guerre imminente, haro sur celui qui n’accepte pas de courber l’échine, insulte, menace, divulgation de leur vie privée, impliquant leur famille aussi. Pour ces personnes harcelées, leur seul crime est d’être soi-disant pro Macron, et même si cela était le cas, y va-t-il une raison valable de harceler ces personnes-là et la chasse aux sorcières politique est lancé. Qui ne pense pas comme les harceleurs doivent être détruits, disparaître du réseau. On revient au temps de l’inquisition. Heureusement que la peine de mort n’existe plus.

Les harceleurs se sentent fort derrière un écran, plus aucune barrière ne les retient, ils se croient invulnérables, ils ont un sentiment de toute-puissance, de pouvoir sur les autres, ils se croient les rois ou le centre du monde, pour eux leur fonctionnement est normal. Mais ces personnes-là sont des lâches. Je voudrais savoir comment ils se comportent à l’extérieur quel sont leur rapport, leur relation dans la réalité et devant un être humain.

Je les compare à ces connards qui donne une image sympathique agréable, solidaire envers ses collègues, doux comme un agneau, toujours prêt à rendre service entre voisins et à l’extérieur, mais sous leur toit, ils sont minables frustrés, plein de Haine, qui bat, qui avili, qui détruit et rabaissent femmes et enfants, voilà le véritable visage de ces harceleurs du réseau. Ces harceleuses crapules, prospèrent en toute impunité, sur la toile, en se glorifiant de leur soi-disant pouvoir. Leur jouissance et de faire fermer des comptes à tour de bras sur le réseau, cette démarche prouve qu’ils sont profondément malade, ils sont des minables, cela relève de la psychiatrie.

Déduction, ils ne prennent pas par leur traitement, ils ne sont pas là où ils devraient être, leur place est en hôpital psychiatrique. Un être humain bien constitué, saint d’esprits ne peut pas se comporter de la sorte, ce n’ai pas digne d’un homme, leur fonctionnement prouve qu’ils sont en dessous de tout, ce sont des sous hommes, c’est évident qu’ils n’arrivent pas à la cheville de l’espèce animale. Les bonobos sont plus intelligents que ces larves.
Ils harcèlent, ils menacent sans vergogne avec perversité, passent des coups de fils anonymes pour intimider leurs victimes, ils nous font penser au délateur de 40-45 qui ont dénoncé les Juifs à tour de bras, pour le plaisir, pour la jouissance que cela procure, faire du mal pour le mal, éprouver et ressentir du pouvoir sur qui quiconque les font jouir, s’ils n’arrivent pas à contrôler à détruire, à humilier, à écraser, ils deviennent fous de rages, si on échappe à leur contrôle c’est un déferlement de haine.

Ces délateurs ne comprennent pas que l’on pouvait leur résister. Ce sont des nazis aux petits pieds comme disait Simone Veil. Ils veulent imposer leurs idées fascistes, en muselant les personnes qui leur résistent, par la force, par la menace, par le harcèlement, ils veulent détruire, anéantir, tous ceux qu’ils ne sont pas d’accord avec leur discours. Ces harceleurs pour ce payé une conduite et pour ne pas être poursuivis par Twitter supprime leur Twitter inacceptable, de temps en temps faisant le ménage et Twitter leur en donne l’occasion, ils passent par une application que Twitter leur offre allègrement  https://tweetdelete.net/delete_tweets/.

Ne pas leur permettre de jouir à chaque instant de leur forfaiture et inconcevable, c’est un crime pour eux, je pense que la relation mère fille ou fils pendant l’enfance a été un énorme échec, une grosse fêlure existentielle, ils ont dû rater le stade anal, le pipi caca a explosé en vol, ou bien leur mère on fait un déni de grossesse, ils ne s’en sont jamais remis. Et voilà ce que cela donne, cela est une maladie mentale qui se traduit et se transforme en haine, une hargne, la jalousie, une certaine folie s’installe, implosion intérieure, leur âmes et leur cerveau sont un champ de ruine, leur frustration et leur haine de l’autre se traduit sur la toile, donc sans Twitter ils ne sont rien que du vide, mépris d’eux même, existence terne, fade, insipide et morne. 

Ce sont des minables, des pleutres. Leur vie est une grande illusion, c’est leur échec qu’ils ne supportent pas cela se traduit par une haine féroce envers autrui. La démarche des personnes qui résistent, leur est insupportable, on résiste et ça leur est inadmissible, car ils se prennent pour des justiciers, mais ce sont des justiciers de pacotilles, en vérité se sont des bandits de grand chemin, rien d’autre que du fumier pourri. Ils s’aperçoivent par notre résistance, qu’ils font face à eux même et qu’une remise en question de leur fonctionnement et intolérable pour eux, cela renvoie qu’ils ne sont rien et qu’ils n’existent pas en dehors de Twitter. Ils sont invisibles, ce sont des fantômes. La réalité leur revient comme un boomerang. Ils se sentent castrés alors là, c’est le péage de plomb assuré, ils ne l’acceptent pas, car cela prouve qu’ils ne sont que le vide sidéral, le trou noir.

Leur seule raison de vivre est d’exister sur Twitter, leur seule préoccupation, leur seul but sur la toile et d’avoir des Flower, des likes, des abonnés. Ils se croient importants, mais c’est le vide le néant, ils ne sont pas importants, ils ne sont rien. Leur cerveau est une bouille infâme. Ils cultivent l’inculture, c’est l’abîme intellectuel, leur cerveau est taillé formaté et nourri aux cocas colas. C’est la nouvelle France, c’est la nouvelle espèce. 

C’est la fabrique des crétins. C’est la nouvelle société, du néant, de la bêtise, de la haine, de l’intolérance, de l’ignorance, ignare sur Les Lois, les institutions, ils sont contre la démocratie et rêve d’un pays totalitaire qui leur permettrait d’assouvir leur haine. Le seul ressenti qu’éprouve un être normal envers eux, c’est le dégoût, l’écœurement, la répulsion, la nausée. Ils me font penser au portrait de Dorian Gray lisse à l’extérieur et à l’intérieur c’est un tas d'immondice nauséabond, l’odeur est putride et pestilentiel, odeur d’égouts. Ils sont à vomir.
PS : ces personnes ferment leur compte lorsque cela devient chaud et en ouvre un autre sous un autre nom, mais ils continuent le harcèlement de plus belle. Je ne posterais pas les captures d’écran démontrant et prouvant leur harcèlement, donc je ne veux pas me rendre complice de leur forfaiture et je ne veux à aucun cas faire leur publicité. Mais j'ai fait un copié-collé des captures d’écran et j'ai envoyé un courriel à tous les députes en expliquant les fait.

j'ajouterai cet individu qui me, harcèle  et j'ai rien demandé DONC J'ai fait un signalement a pharo


 @LaBanane
@LaBanane666



VOICI CE QUE J'AI reçus  ce matin donc je vais lancer la procédure

samedi, octobre 26, 2019

APPEL NATIONAL REVOLUTION ANTI JAUNE


https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2019/10/22/un-an-apres-retour-sur-les-six-jours-qui-ont-vu-emerger-le-mouvement-des-gilets-jaunes-sur-facebook_6016485_4355770.html

Un an après, retour sur les dix jours qui ont vu émerger le mouvement des « gilets jaunes » sur Facebook

Entre le 15 et le 24 octobre 2018, des coups de colère viraux ont convergé sur les réseaux jusqu’à poser les bases d’un mouvement social inédit.
Par   Publié le 22 octobre 2019 à 17h08 - Mis à jour le 23 octobre 2019 à 10h06
C’est une drôle de machine qui s’est brutalement mise en route au beau milieu de l’automne 2018. Samedi 23 octobre, précisément, Thibaut S. crée sur un coup de tête un groupe Facebook pour organiser une manifestation contre la hausse des prix à la pompe en Cornouaille. Ce Finistérien pense alors avant tout rassembler des passionnés d’automobile comme lui. « On en avait marre après les 80 km/h », se souvient-il.
Très vite, Thibaut s’aperçoit que ses troupes dépassent largement le petit monde des routiers et des motards, et qu’il n’y a pas qu’en Bretagne que la colère gronde. Des internautes d’un peu partout en France le sollicitent pour lui demander des conseils. Aucune coordination nationale n’existe alors, et chacun réfléchit dans son coin à des actions pour dénoncer la hausse des taxes sur les carburants.
« Au départ, j’avais mis une date pour aller devant la préfecture début novembre », raconte le Breton au Monde. C’est là qu’intervient un certain Eric Drouet. Ce chauffeur routier de Seine-et-Marne ajoute Thibaut à une conversation Facebook d’une « trentaine » de Français en colère qui veulent protester. « C’est là qu’on a choisi la date du 17 novembre, glisse-t-il. C’est la genèse absolue des “gilets jaunes”. »
Cette mobilisation naissante aurait pu en rester à ces quelques coups de gueule isolés contre le carburant trop cher. Mais celles et ceux qui deviendront par la suite les visages de la contestation ont réussi, en très peu de temps, à poser les bases d’un mouvement social d’une nature inédite. Retour sur ces dix jours décisifs dans l’émergence des « gilets jaunes », du 15 au 24 octobre 2018.

De premières initiatives en ordre dispersé

Le 15 octobre est sans doute une des dates-clés du mouvement. C’est en effet ce jour-là qu’Eric Drouet crée « La France en colère ». A l’époque, on est loin du groupe Facebook devenu central dans l’organisation des « gilets jaunes », qui compte plus de 340 000 membres. Le chauffeur routier le baptise d’ailleurs initialement : « Stop au carburant au prix de l’or !!! », avant de le renommer « Les automobilistes en colère » quatre jours plus tard, puis d’opter pour « La France en colère » le 22 octobre.
Ces ajustements sémantiques traduisent assez bien comment les « gilets jaunes » se sont fixé un cap en quelques jours. La hausse des prix à la pompe a beau avoir été le détonateur du mouvement, Eric Drouet et d’autres décident assez vite de viser plus large, en réunissant les mécontents, sans se restreindre à un seul mot d’ordre – une option stratégique qui s’avérera payante.
A peu près au même moment, une internaute quinquagénaire fait une analyse similaire dans une vidéo d’un peu plus de quatre minutes sur Facebook. Elle s’appelle Jacline Mouraud, et son coup de gueule dépasse en quelques jours 6 millions de vues sur le réseau social. Une gouaille qui fera d’elle l’une des premières figures de la contestation, mais l’exposera aussi aux violentes critiques d’une frange de ses membres.
Les signaux s’accumulent au fil des jours, avec toujours plus de groupes Facebook ou de coups de gueule contre les prix à la pompe. C’est à ce moment-là qu’Eric Drouet tente de coordonner le mouvement, et propose la date du 17 novembre pour une grande journée d’action.

Frank Buhler, le messager

A ce stade, cependant, le succès de l’initiative est loin d’être acquis. La fronde qui est en train de germer sur les réseaux sociaux est très fragile. C’est là qu’intervient Frank Buhler. Ce community manager a comme atout de bien connaître le fonctionnement des réseaux sociaux, mais aussi de s’être déjà frotté à la politique : ancien membre du Front national, il a rejoint Debout la France (DLF), le parti de Nicolas Dupont-Aignan.
« Il y a eu une conjonction des hasards »
Le 23 octobre, à 20 h 06, il publie une vidéo sur sa page Facebook dans laquelle il reprend l’idée d’Eric Drouet en appelant « à bloquer le pays » le 17 novembre. Surtout, il propose un plan d’action qui deviendra par la suite le mode opératoire des « gilets jaunes » :
« Je vous propose à tous de contacter vos amis localement, de vous regrouper, de vous téléphoner, d’aller bloquer les routes d’accès qui mènent à votre ville, les rocades, les péages d’autoroute s’il le faut, tous les axes principaux. D’aller dans la rue, de sortir et de bloquer tout le pays (…) le 17 novembre. Voilà ce qu’il faut faire. »
Sa vidéo sera partagée près de 200 000 fois et visionnée plus de 4 millions de fois sur le réseau social dans les semaines qui ont suivi, contribuant grandement à répandre le mot d’ordre du 17 novembre. « Il y a eu une conjonction des hasards : la bonne chose au bon moment. A ce moment-là, la cocotte était prête à exploser », nous raconte le militant avec le recul.
Si Frank Buhler ne cache pas son appartenance à la « patriosphère », sa vidéo du 23 octobre ne met pas en avant ses idées de droite ou d’extrême droite.
Si Frank Buhler ne cache pas son appartenance à la « patriosphère », sa vidéo du 23 octobre ne met pas en avant ses idées de droite ou d’extrême droite.
A ce moment précis, le groupe Facebook d’Eric Drouet ne compte que quelques milliers de membres. La pétition de Priscillia Ludosky qui réclame une baisse des taxes sur l’essence et le diesel, lancée en mai 2018, n’a réuni que quelques milliers de signatures.
Le succès de la vidéo de Frank Buhler semble bien avoir contribué à la mobilisation. A commencer par les créations de groupes Facebook, qui ont connu un fort pic dans les jours suivants. Sur les 226 communautés de « gilets jaunes » que nous avons étudiées, seulement 17 existaient auparavant. Une semaine plus tard, on en comptait 114 :

Les groupes de "gilets jaunes" ont émergé à la fin d'octobre 2018

Nombre cumulé des groupes de "gilets jaunes" créés au jour le jour, au sein de notre échantillon de 226 communautés de "gilets jaunes" sur Facebook.
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15 Octobre29 Octobre12 Novembre26 Novembre
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Source : Les Décodeurs
Malgré son rôle incontestable dans l’émergence de la fronde, Frank Buhler y a assez vite été contesté, du fait de son appartenance politique jugée trop marquée pour un mouvement qui se revendique « apolitique ». Ainsi, Eric Drouet assurait dès la fin d’octobre que le membre de Debout la France ne faisait « pas du tout partie du mouvement ». L’intéressé s’est assez vite mis en retrait, pour « éviter que ça nuise » à la mobilisation, mais estime avoir joué le jeu en laissant sa carte de militant DLF « au tiroir ».
Lire aussi  Derrière la percée des « gilets jaunes », des réseaux pas si « spontanés » et « apolitiques »

Le gilet jaune, le symbole qui manquait

Mais le mouvement des « gilets jaunes » n’aurait de toute façon même pas pu porter ce nom sans l’intervention d’un autre homme : Ghislain Coutard. Dès le 24 octobre, au lendemain de la vidéo de Frank Buhler, ce trentenaire s’est filmé dans sa voiture pour appeler à participer au 17 novembre, mais aussi plus largement à soutenir le mouvement :
« On a tous un gilet jaune dans la bagnole, foutez-le en évidence sur le tableau de bord, toute la semaine, là, jusqu’au 17. Un petit code couleur pour montrer que vous êtes d’accord avec nous, avec le mouvement et qui est chaud, qui est pas chaud. Ça va motiver, ça va dire… putain, on va croiser des gilets jaunes partout, sur les tableaux de bord, c’est un signe. »
C’est Ghislain Coutard, chauffeur-routier, qui a popularisé l’idée d’utiliser le gilet jaune comme emblème.
C’est Ghislain Coutard, chauffeur-routier, qui a popularisé l’idée d’utiliser le gilet jaune comme emblème. Facebook
Cette vidéo aussi a été extrêmement virale, avec plus de 5 millions de vues sur le réseau social. Et l’idée du gilet jaune a fait rapidement recette. En à peine dix jours, les Français en colère se sont trouvé un nom, un mode d’action et une date pour se rassembler. Dès le 24 octobre, les éléments constitutifs des « gilets jaunes » étaient là.
Temps